Arrêt automatique du réacteur à la suite d'une erreur de pilotage

Publié le 09/08/2007

Centrale nucléaire de Gravelines Réacteurs de 900 MWe - EDF

Le 29 juillet 2007, un arrêt du réacteur a été provoqué de manière automatique à la suite d'une erreur de pilotage.

Lorsque le réacteur est en fonctionnement, l'exploitant doit surveiller en permanence le flux de neutrons émis par le coeur du réacteur pour pouvoir contrôler toute augmentation intempestive de puissance. Par ailleurs, afin que le coeur ne subisse pas de dommage notable en cas d'accident, la différence de flux neutronique entre le haut et le bas du coeur ne doit pas être trop importante. A cet effet, un domaine de pilotage autorisé est imposé par les règles d'exploitation. En dehors de ce domaine, des actions manuelles doivent être engagées par l'exploitant. A défaut, les grappes de commande, qui contiennent des matériaux absorbant les neutrons, chutent, entraînant l'arrêt automatique du réacteur.

Le 29 juillet dernier, lors d'une manoeuvre d'exploitation programmée, la non application des procédures d'exploitation a généré un dépassement des limites du domaine de fonctionnement autorisé. La réaction tardive de l'exploitant, due à une surveillance insuffisante de l'installation, a entraîné l'arrêt automatique du réacteur.

En raison du non respect des règles d'exploitation et de la réaction tardive de l'exploitant, cet incident a été classé au niveau 1 de l'échelle INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie