La gestion de long terme des conséquences d’un accident nucléaire

Le retour d’expérience des accidents de Tchernobyl et de Fukushima montre que, si des accidents avec des rejets significatifs sont rares, des territoires importants peuvent être contaminés, affectant la vie de la population de façon très importante et pour une longue période. Ainsi, ces deux accidents ont notamment conduit à la fermeture de territoires au public, à des éloignements de populations, des restrictions des activités agricoles et de la consommation des denrées issues de l’environnement pendant plusieurs années ou dizaines d’années. La planification post-accidentelle vise à permettre, suite à un accident nucléaire, de protéger la population sur le long terme et de favoriser les conditions d’un redémarrage de la vie économique et sociale au sein des territoires touchés.

Les acteurs et les principes de la gestion post-accidentelle

Comme l’ont montré les accidents de Tchernobyl et de Fukushima, la dispersion de radioactivité dans l’environnement perturbe très fortement toutes les activités d’un territoire. L’objectif de la gestion de long terme d’un accident nucléaire, également appelée gestion post-accidentelle, est de protéger la population tout en favorisant la reprise de la vie sociale, économique et culturelle du territoire, en tenant compte au quotidien de la présence de la radioactivité dans l’environnement.