Mise en service et utilisation de la cuve du réacteur EPR

Bonjour,



Un peu de bon sens mesdames et messieurs les décideurs...un cahier des charges rigoureux a été établi. Il suffit de le respecter. Si le matériel posé ne rempli pas les critères définis par ce cahier des charges alors toute pièce, élément doit être changé afin d'être conforme aux exigences techniques exigées.



Lorsque dans un système, quelle que soit sa taille ou sa destination, on laisse des failles il est certain que, tôt ou tard, un problème ou une catastrophe se produira. L'exemple de la centrale de Tchernobyl en est une bonne illustration...des erreurs de conception avaient été détectées lors de la construction...on connait malheureusement la suite de cet aveuglement coupable.



Aussi il est urgent de retrouver du simple bon sens et ne pas jouer avec la santé et la sécurité des être vivants pour satisfaire des intérêts d'ordre politique ou financiers. "Ne te mens pas à toi même"...l'auriez-vous oublié ?



Si vous souhaitiez des précisions quant à mon commentaire je suis à votre disposition.



Cordialement.

M.RIBA

Mon message est simple....il temps sur ce chantier d'affronter les problèmes pour ne plus les subir. Depuis le début vous repoussez les échéances en essayant de convaincre que ce n'est pas grave....que ça va passer....mais quand une soudure n'est pas bonne....on là refait dans la semaine qui suit le résultat et pas 10 ans plus tard....car 10 ans plus tard c'est compliqué quand il faut commencer à tout démonter. Pareil pour le fond et le couvercle....si on vous dit que c'est mort dans 1 an....déjà de manière dérogatoire......alors n'attendez plus, prenez les devant et changez les...sinon cette centrale ne démarrera jamais.... C'est tout même incroyable de ne pas affronter la réalité des choses pour des ingénieurs !

Evidemment, ne rien démarrer tant que tout n'est pas conforme, sécurité du cotentin avant tout!. Au vu des malversations qui ont emmaillé ce chantier, on n'est pas à 10 ans près pour débuter une sous production qui ne sera jamais conforme à l'attendu. L'objectif est politique et c'est avant tout de prouver que cet EPR peut produire, et tant pis si ce n'est qu'égal à la puissance d'une éolienne cela confirmera le prochain objectif de 6 nouveaux EPR. Même une sous production renchérira le coût de remplacement quand il faudra démenteler ce couvercle en univers devenu irradié et contaminant.

En France l’EPR de Flamanville est un échec industriel et financier. En 2020 la Cour des

comptes évoquait « un échec opérationnel, des dérives de coûts et de délais considérables ».

Annoncé avec un coût initial de 3,3 milliards en 2007, il ne fonctionne toujours pas ; le montant annoncé est désormais de 19 milliards et la nécessité de changer la cuve a été régulièrement annoncée.

En Chine l’EPR de Taïshan a dû s’arrêter un an en 2021 (vibrations dues à un défaut de

conception de la cuve de la filière EPR). La CRIIRAD a interpellé l’ASN. L’Institut de

Radioprotection et de Sûreté Nucléaire a rendu un avis public le 21 juillet 2022 qui confirme la détection de ces défauts. La Chine a abandonné la technologie EPR pour ses futures centrales.

En Finlande, l’EPR, projet de 2005 construit par Areva, fonctionne depuis un an à l’essai, avec une puissance réduite, et l’entreprise a dû payer des indemnités de retard à la Finlande.

Loin d’apporter l’autonomie énergétique, le risque est grand que le nucléaire accroisse

l’endettement de l’opérateur public et la dépendance d’apports énergétiques externes au

pays, par manque d’investissement dans la recherche d’une plus grande sobriété et d’une

meilleure efficacité énergétique, dans le développement des énergies renouvelables.



Nous pensons que cet EPR ne fonctionnera jamais correctement tant de malfaçons de contre-temps... Cependant il ne faut pas donner cette autorisation , le chantier est en retard autant attendre le nouveau couvercle pour éviter d’exposer les travailleurs, éviter d’augmenter les déchets radioactifs avec le couvercle actuel qui sera enlevé...on ne sait pas vraiment quand . Ce que propose l’ASN n’a rien de contraignant ..pas de date limite pour changer le couvercle juste une phrase très vague : » devrait être fait après le premier cycle du combustible ... »or un cycle peut durer jusqu’à 3 ans …. !

La question posée est bien trop technique pour que le grand public ait un avis éclairé. Pourquoi consulter le public alors ? Cela vient fragiliser l'avis de l'ASN qui, dans la grande majorité des cas, fait très bien son travail de gendarme du nucléaire.

Cela détourne également des vrais questions actuellement non posées sur le nucléaire, celles qui relèvent de l'entreposage des déchets et du traitement des déchets nucléaires produits par les centrales.

Au moment où on lance un programme de constructions de nouvelles centrales, on ne prévoit pas ce qu'on va faire des déchets dangereux qui vont en sortir.

Une consultation nationale posant la question : pour ou contre le nucléaire civil me semblerait plus pertinente.

Je fais entièrement confiance à l'ASN et à son appui technique, l'IRSN, et je suis donc favorable au projet de décision de l'ASN relatif à cette consultation.



Une fois de plus, ne vous laissez pas abuser par les propos alarmistes des représentants du lobby anti-nucléaire au sujet de cette cuve.

A ce propos, il a été d'ailleurs étonnant de voir certaines figures du lobby anti-nucléaire voler au secours de l'IRSN lors du récent projet d'intégration au sein de l'ASN alors qu'ils avaient l'habitude par le passé de réclamer des expertises dites indépendantes (expertises indépendantes bien entendu confiées à des officines ouvertement anti-nucléaires...!).

Bonjour, je n'ai pas d'avis scientifique sur le sujet mais simplement un avis émotionnel (que je n'exprimerai pas).

Le gros problème à mon sens est que vous ne pouvez et ne devez surtout pas fonder votre décision sur une consultation dont l'objet est d'une technicité monstrueuse. Vous parlez de problématiques importantes qui peuvent être instrumentalisées par des choix émotionnels et/ou politiques alors que le sujet et exclusivement technique (et même le côté financier doit arriver après) et dont la quasi-totalité des gens n'en connaît rien. C'est ça qui est le plus dangereux à mon sens où alors ce n'est que de la façade pour faire croire que l'avis des gens sert à qqchose.

Dommage de ne pas avoir profité du retard pour installer dès à présent un nouveau couvercle pour ne pas générer un nouveau déchet nucléaire de poids! Donc favorable à appuyer l'alinéa 5 de la décision de l'ASN (5. L’ASN considère toutefois que, dans le cas où le projet subirait à nouveau un retard important, l’exploitant devra réexaminer la possibilité de remplacer le couvercle avant la mise en service du réacteur), à le préciser pour en encadrer les contours et faire le maximum pour qu'il soit mis en application.



Dans l'hypothèse où le couvercle ne peut pas être changé avant la mise en service, je suis favorable à la prolongation de la date : autant qu'il serve avant de finir en stockage de déchet longue durée.

au vu du retard pris sur le demarrage de l'epr, le couvercle d'origine n'a pas encore été mis en exploitation. les études qui permettaient l'utilisation de ce couvercle sur un cycle combustible est donc toujours valable. il est important de démarrer au plus tôt l'epr et réaliser un cycle complet combustible pour terminer les essais et valider la mise en exploitation de l'epr. le recul de la date limite d'utilisation du couvercle ne change en rien le risque de défaillance du couvercle qui n'a pour le moment été soumis à aucune contrainte.