Projet d’avis relatif au dossier d’options de sûreté de l’installation de stockage de déchets radioactifs Cigéo

Tout aurait du être pensé pour ne pas avoir ces déchets nucléaires au début du programme nucléaire. Maintenant vous devez donner votre avis pour cacher ces déchets nucléaires .
Prenez vos responsabilités et arrêter ce projet d'enfouissement En autre bémol la chaleur engendré par ces déchets est sous estimé . L'accès aux déchets est improblable , la maintenance des aérations aléatoires et le rejet dans l'air de gaz radioactif bien réel.
Ne valider pas ce projet.

Au vu des expertises fournies par l'asn, il semble que tout danger ne soit pas écarté. Or en l'espèce nous ne pouvons prendre aucun risque pour garantir la préservation des générations futures. Je souhaiterai que d'autres sources d'énergie,moins dangereuses, soient étudiées et promues en priorité. En ce qui concerne les déchets existants, je souhaiterai que tant que nous n'avons pas la garantie que l'enfouissage ne présente aucun risque, ce qui n'est pas le cas actuellement, cette solution ne soit pas engagée.

Cette proposition d'enfouir en couche profonde ces déchets nucléaires ressort d'une logique de sagesse, d'autant plus que ce mode d'entreposage est déjà l'objet d'un retour d'expérience intéressant. Les études de sûreté réalisées autour de ce projet sont très pointues et prennent en compte de nombreux paramètres, parmi lesquels les plus invraisemblables, car il se rajoute en permanence des hypothèses de renforcement des lignes de défense, comme pour chacune des installations dès lors qu'il s'agit de l'industrie nucléaire. Il faut se rappeler que lorsque nos décideurs ont opté, courageusement, pour la production massive d'électricité à partir de l'uranium, c'était pour faire face à une crise du pétrole qui aurait mené à terme à une crise de la production électrique, renchérissant les prix de cette énergie, d'autant que la France commençait à se débarrasser de ses mines de charbon (ô combien meurtrières de triste mémoire). A partir de là, il a fallu imaginer des procédés d'élimination de ces infrastructures et particulièrement une gestion fine des déchets radioactifs qui pendant des années, voire des siècles, présentent une grande dangerosité. Terminées les années où les couches superficielles de notre Terre servaient de dépotoir pour le tout venant des rebuts de l'industrie. Du reste, la Nature commence à se rebeller des sévices que l'humanité lui fait (a fait ) subir et ce n'est n'est peut-être qu'un début. Il est fort improbable que dans notre cas, elle déclenche un séisme, ou un envahissement par l'eau, ou un incendie, ou ....., pour se révolter contre la mise à l'abri, en position sûre, de ces déchets.
Aujourd'hui, un grand projet prend forme avec CIGEO, qui, du reste, est accessible à la visite du public. De nombreux acteurs contribuent à cette élaboration, dans des domaines de compétence extraordinaires, sous le contrôle de l'IRSN et de l'ASN.
Leurs décisions sont sûres, à partir d'une étude rigoureuse du risque ; remettons nous en à elles.

Quelle prétention de faire croire que tout a été pensé et résolu pour assurer une vie normale sur le sol de ces terres recouvrant ce cimetière d'enfer. Ce n'est pas parce que des sommes colossales d'argent des citoyens auront été englouties dans ce projet diabolique qu'ils auront cette assurance. La croyance selon laquelle le développement des technologies résoudra les problèmes non résolus occulte tout raisonnement humaniste nécessaire à un développement durable de la vie sur cette pauvre planète. Une seule solution arrêter de produire des déchets nucléaires.

Il est clair qu'avec la société telle que nous l'avons construite, avec une consommation à l'extrême, nous avons créé une dépendance vis-à-vis des sources d'énergie et le nucléaire en est une; et le nucléaire produit des déchets radioactifs qui le restent pendant des milliers d'années; alors les enfouir oui, c'est une solution, mais ceux qui sont d'accord avec le projet n'habitent sans doute pas à proximité ! Peut être pourrions-nous aussi penser la consommation autrement, d'abord la réduire puis développer les énergies renouvelables.

Les arguments de ceux qui récusent un stockage profond pour les déchets HAVL au motif que notre civilisation pourrait disparaitre et qu’il s’ensuivrait une perte de mémoire pour nos descendants, les mettant en risque s’il leur prenait envie de creuser (à 500 m de profondeur ? Avec des pelles ?) est parfaitement malhonnête intellectuellement : un stockage surfacique ou à faible profondeur préconisé par certains d’entre eux serait beaucoup moins sûr de ce point de vue. Donc, le stockage géologique profond est de loin la meilleure solution, comme l’ont d’ailleurs conclu les suédois et les finlandais qui sont des gens responsables et sérieux.
Bien entendu, il faut que toutes les précautions soient prises, mais ce sera nécessairement le cas. Les études de sûreté ont mis en évidence à ce stade des points faibles, notamment les risques d’incendie des colis bitumineux qui semblent être le plus sérieux. Il est évident que ce problème sera résolu de manière parfaitement sûre, sans doute en reconditionnant ces colis avant enfouissement. En tout état de cause, les experts de l’IRSN et du Groupe permanent se prononceront comme d’habitude et ne présenteront à la décision de l’ASN qu’une solution répondant à tous les critères de sûreté requis.
La conclusion s’impose : les déchets sont là, c’est une réalité, se boucher les yeux n’est pas une option. Il faut donc faire CIGEO à l’endroit prévu, qui recèle un sous-sol offrant des garanties de stabilité et d’étanchéité excellentes et durables.

Belles idées :
- mettre sous le tapis de la Terre des déchets nucléaires dont la radioactivité mortifère pour toutes vies, perdure durant des milliers d’années pour partie de ces déchets.
- placer ces déchets à la dangerosité sévère, au dessus d’une nappe aquifère qui abreuve de son eau une région entière
- en refermer l’entrée et croiser les doigts pour qu’aucun tremblement de terre ne fasse émerger ce que l’on a tenté de cacher aux regard des français et de l’humanité
- en refermer l’entrée et croiser les doigts pour qu’aucun container ne suinte ou n’explose sous la chaleur constamment dégagée par la radioactivité, et ne vienne contaminer la nappe phréatique
- en refermer l’entrée et croiser les doigts pour que d’ici un siècle ou deux, aucun curieux ne vienne creuser à cet endroit bourré de radioactivité.
Belles idées de ces soit-disant experts, les industrieux du nucléaire comptant sur la chance, aveuglés par leur arrogance, prêts à mettre en danger l’humanité en toute non innocence.
Il est temps de changer d’experts et d’éclairer l’humanité sans danger. Nous savons déjà le faire.
Mais le lobby nucléaire persiste à vouloir nous enterrer.

Ce dossier est issu d'une longue et sérieuse réflexion et prend en compte les multiples paramètres de le gestion des déchets : le choix d'une couche adéquate de minéraux, la durée de vie radio-active des déchets et leur gestion dans la durée.
Les avis des experts et de l'ASN sont, à mes yeux, à prendre en compte.
Je suis favorable à ce projet qui protège le mieux possible les populations.
Cette question des déchets est très importante et il importe que nos dirigeants apportent une solution et une garantie de sécurité pour la planète, ce que fait assez mal d'autres industries comme la chimie.
N'oublions pas que ces déchets enfouis rejoignent la planète terre dont ils sont issus et dont le centre est déjà une source hyper active de radioactivité.

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.