Projet d’avis relatif au dossier d’options de sûreté de l’installation de stockage de déchets radioactifs Cigéo

je trouve révoltant d'agir de la sorte . cacher la poussière sous le tapie n'a jamais été la solution.
il n'y a pas une once de responsabilité dans de tel décisions . créer de tel déchet ?!! puis les cacher au yeux des
gens histoire de les oublier pour mieux continuer. cet industrie tue et pollue du début à la fin de sa chaine et même des millions d'années plus tard. c'est fou !!! je n'admet pas qu'un tiers ,de plus complétement fou et avide , s'octroie
le droit de décisions mettant mon intégrité physique et moral ainsi que celle de la planète entière autant en danger de mort . c'est inadmissible

Il faut dire stop à ce projet.
La gestion des déchets de l'activité nucléaire est un boulet pour les générations futures qui vont s'empoisonner avec pour des millions d'année.
Il faut programmer l'arrêt de cette production nucléaire mortifère.
Et, hélas, ce n'est pas en la cachant que le problème sera réglé.
Il serait d'ailleurs souhaitable de commencer à réfléchir à la récupération des fûts et autres matériaux jetés à la mer pendant des dizaines d'années

Par définition un stockage souterrain ne peut garantir sa pérennité même pour une centaine d'années. Quel humain peut l'assurer ? Aucun.
Ne serait-ce que parce que personne et aucun organisme de recherche ne peut envisager les catastrophes naturelles imprévisibles et leur intensité.
Alors pourquoi nous faire croire à un projet réalisté ? Le stockage en surface est un moindre mal car il ne sera jamais occulté aux yeux des pauvres humains que nous sommes, et ce de génération en génération. Sa visibilité permanente nous rappellera notre devoir de trouver une solution, et en particulier l' arrêt du nucléaire dont nous ne savons que faire des déchets et de ses risques inhérents et immaîtrisables par l'homme.

Je suis favorable au projet d'avis formulé par l'ASN concernant CIGEO
Le dossier a fait l'objet d'une instruction très poussée par les appuis techniques de l'ASN. Le dossier a également été soumis à une revue internationale par des experts appartenant à des autorités de sûreté étrangères.
Pour autant, l'ASN ne donne pas un blanc-seing à l'ANDRA. Elle exprime des demandes complémentaires concernant en particulier les déchets radioactifs bitumineux
Tous ces éléments confortent le non spécialiste que je suis sur le sérieux du dossier et donne confiance sur l'installation de stockage CIGEO que l'ASN continuera de surveiller avec rigueur.

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

CIGEO - l'énorme coût de l'insécurité garantie -
1 seule certitude : l'inexorable pollution engendrée par un stockage incontrôlable à moyen et long terme.
Prenez une grande quantité de déchets nucléaires - environ 10 000 m3 de déchets HAVL (Haute Activité à Vie Longue) et 73 500 m3 de déchets MA-VL (Moyenne Activité à Vie Longue) - passez les à la moulinette avant de les mettre en boite. Fermez bien les boites pour les mettre dans d'autres boites. Mettez l'ensemble dans un souterrain. Fermez. Ventilez pour dégager déjà pas mal d'aérosols radioactifs en fonctionnement optimal. Attendez (pas trop longtemps) que la ventilation tombe en panne. Lancez un appel d'offre pour un contrat de maintenance de la ventilation avec garanties de résultat. En attendant, sous l'effet combiné de la chaleur produite par la radioactivité, de la présence de tonnes de bitume et d'hydrogène, le four s'allumera pour une cuisson inextinguible. La seule question est : Quand ? Qui devra hériter de cette recette infâme ? Nos enfants, nos petits-enfants ? La demi-vie du plutonium, ça fait combien de générations déjà ?

Que faire de ces déchets les plus radioactifs ? Toutes les solutions ont été mises sur la table : les envoyer dans l'espace, dans les volcans, dans les zones de subduction, dans les mers, les transmuter et même... ne rien en faire (les entreposer dans l'espoir que nos enfants les fasse disparaître) ! La seule solution, scientifiquement opérationnelle, éthiquement responsable et internationalement reconnue, est le stockage géologique (Cigéo en France). Une fois cette donnée constatée, il reste à la mettre en œuvre de manière sûre. Et c'est là, qu'en tant que citoyen, je compte sur l'ASN et l'IRSN pour faire en sorte que le travail de l’Andra (et des producteurs de déchets...) soit suffisamment contrôlé et vérifié pour que la sûreté soit au rendez-vous à un niveau proportionné aux dangers que représentent ces déchets.

La gestion des déchets radioactifs et plus particulièrement ceux à haute activité et à vie longue est une préoccupation de longue date des élus et des scientifiques. La France dans le cadre d'un fonctionnement démocratique s'est dotée avec la loi Bataille en 1991 d'un cadre, de méthodes et d'outils pour leur stockage. Le projet CIGEO qui est la parfaite illustration de ce processus a fait l'objet d'une consultation générale de la CNDP qui a intégré les observations émises dans les différentes réunions. Les travaux menés par l'ANDRA depuis des années ont été encadrés, audités et ont faits l'objet d'un suivi conforme au processus décrit et aux compléments apportés depuis. J'ai pu visiter le laboratoire de Bures et constater la qualité des actions menées.
En foi de quoi, sur la base des travaux de l'ANDRA et de l'analyse faite par l'ASN, ses appuis techniques et des groupes permanents d'experts je suis favorable à l'avis de l'ASN dans l'optique du dépôt d'une demande d’autorisation de création de l’installation Cigéo en 2019.