Conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 1300 MWe au-delà de 40 ans

L’examen des éléments figurant en annexe du projet de décision ou dans le projet de rapport d’instruction sur le 4ème réexamen périodique de sûreté des réacteurs du palier 1300, proposés par l’Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection montre que les améliorations proposées par l’exploitant ainsi que les questions et les compléments d’étude demandés vont permettre d’amener ces installations à un haut niveau de sûreté très proche des réacteurs les plus récents de 3ème génération. La rigueur, le sérieux des études réalisées ainsi que le retour d’expérience des précédents travaux menés sur le palier 900 à l’occasion des 5ème réexamens de sûreté donnent tout à fait confiance dans la capacité de l’exploitant à conduire ceux nécessaires au palier 1300 MW et à exploiter ces réacteurs pour dix années supplémentaires. Le parc nucléaire français existant est un atout sûr, exceptionnel et nécessaire pour notre stratégie de décarbonation par l’électrification massive des usages, pour notre sécurité d’approvisionnement électrique et pour notre compétitivité économique. Ne le gâchons pas, en ne prolongeant pas la durée de vie de nos réacteurs, là où nos compétiteurs internationaux, ou nos plus proches voisins, font le contraire en visant un fonctionnement au delà de 60, 70 voire 80 ans leurs installations ou en levant les restrictions au maintien ou à l’extension de leurs capacités.

Les améliorations de sûreté prévues à l’occasion du quatrième réexamen périodique des réacteurs de 1300 MWe revêtent une importance majeure à court, moyen et long termes. A court terme, ces améliorations sont indispensables pour permettre règlementairement une exploitation pour une nouvelle décennie de fonctionnement de chaque réacteur 1300 MW. A plus long terme, qui restera à valider au cas par cas tous les 10 ans par l’ASNR, ces réacteurs portés à un niveau de sûreté très proche de celui des réacteurs de 3ème génération après réalisation des améliorations prévues, constitueront un outil de production d’électricité décarbonée particulièrement sûr et exceptionnel et irremplaçable par ses qualités et ses apports à la sécurité d’alimentation en électricité du pays et à la compétitivité économique de cette dernière dans les décennies à venir.

Alors, oui, ces améliorations sont vitales. Les seules interrogations étant qu’elles n’allongent pas trop les durées d’arrêt et qu’ensuite elles ne complexifient pas trop l’exploitation par les opérateurs, facteur contribuant également à la sûreté opérationnelle en exploitation. Ces points semblent cependant être bien identifiés.

L’objectif de prolonger les réacteurs de 1300MW est parfaitement cohérent avec la même démarche déjà entreprise pour le parc de 900MW, les premières VD4 ayant déjà été réalisées sur ce palier technique.

L’analyse de l’ASNR démontre le sérieux et la complétude de la démarche, menée à partir des propositions d’EDF, et complétée par les analyses des services de l’ASNR.

Il apparait que, à l’issue des 4èmes visites décennales des réacteurs de 1300MW, ceux-ci auront un niveau de sûreté approchant celui des réacteurs les plus récents de 3ème génération, notamment en matière de résistance aux agressions, et de la prise en compte des accidents avec fusion du cœur pour limiter les rejets radioactifs à l’extérieur du réacteur.

Ce niveau de sûreté est ce qui se fait de mieux au monde aujourd’hui.

Attention à l’inverse à ne pas déstabiliser l’exploitation de ces réacteurs par de trop nombreuses et trop complexes modifications.



Avis favorable à la décision de l’ASNR, qui va assurer la pérennité de l’option nucléaire, en complément de la construction de nouveaux réacteurs.

Lors des visites décennales sont intégrées des modifications suite à des retours d'expériences de centrales françaises et internationales ce qui permet de garder un haut niveau de sûreté.

Ces activités et modifications sont validées par l'autorité de Sûreté.

Ces centrales ont déjà fait la preuve de leur fiabilité, il serait dommage de les arrêter.

Elles peuvent encore produire avec un très bas niveau de carbone, ce qui est bon pour la planète et le portefeuille des français.

Ne reproduisons pas l'erreur de Fessenheim.

Le retour d'expérience du black-out en Espagne pouvant encore apporter de l'eau au moulin de nos centrales nucléaires.

L'examen VD4 permet de faire une réelle révision des installation (traitement des écarts résiduels, les contrôles spécifiques décennales sur la cuve le CPP, l'enceinte, ...) et de prendre en compte les nouvelles demandes de l'ASN sur le fonctionnement normal, fonctionnement en situation accidentelle dont la perte de l'intégrité de la cuve, les agressions, la réduction de l'impact dans l'environnement.

Dans un contexte où le fonctionnement en "base et pilotable" se révèle à tous comme indispensable à la sûreté du réseau et de sa distribution aux consommateurs, prolonger les réacteurs 1300 MW avec ces vérifications et améliorations, est une absolue nécessité technique et économique pour notre pays.

Par ailleurs, comme indiqué dans mon titre, cela renforce également la sûreté de ces centrales.

Enfin, du fait des contrôles qui seront validés par l'ASNR, on peut faire confiance

La poursuite de l’exploitation des réacteurs du palier 1300 MW au delà de 40 est indispensable pour la lutte contre le réchauffement climatique.



La production d’électricité d’origine nucléaire en France sur l’ensemble du cycle est très bas carbone (3,7 gCO2/kwh à comparer aux plus de 400 pour le gaz ou plus de 1000 pour le charbon).



Les centrales nucléaires françaises modulent leur production en fonction de la consommation et de la production des ENR solaire et éolien.



Les centrales nucléaires de par leur inertie de machines tournantes sont des amortisseurs et régulateurs indispensables de la fréquence du réseau électrique (cf blackout ibérique d’avril 2025).



En France (mais aussi en Suisse), les exigences de sûreté sont remis aux meilleures pratiques actuelles tous les dix ans. Cela revient à équiper une 205 des années 80 avec des air-bags, l’ABS, les systèmes d’assistance à la conduite…

Je suis pour la prolongation des réacteurs nucléaires pour les raisons suivantes:

- je fais confiance à l'ASN qui dit que c'est faisable

- je fais confiance à EDF pour mener à bien les modifications nécessaires pour plus de sécurité

- aux USA et en Suisse des réacteurs ont obtenu l'autorisation de fonctionner 80 ans

- je suis contre l'obsolescence programmée

- le black out en Espagne a démontré qu'un réseau 100% ENRi n'est pas faisable

- le rapport RTE a démontré que le scénario le moins cher et le moins émetteur de CO2 était celui faisant appel au plus de nucléaire

- les réacteurs sont français, la découverte des puces espionnes sur les panneaux solaires chinoises devrait nous rappeler qu'avec des ENRi on est aussi à la merci de puissances étrangères.

- le réchauffement climatique nous impose de produire de l'électricité décarbonnée et le nucléaire l'est moins que les éoliennes et les panneaux solaires en analyse de cycle de vie

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2e essai , mon premier n'est pas paru après que j'ai cliqué "envoyer votre commentaire"