Laboratoire d'essais sur combustibles irradiés (LECI)
En bref
131
Lettres de suite d'inspection
5
Consultations du public
4
Avis d'incidents
23
Rêglementation
131
Lettres de suite d'inspection
5
Consultations du public
4
Avis d'incidents
23
Rêglementation
Au Laboratoire d’essai des combustibles irradiés (malgré sa nouvelle vocation, le Leci a gardé son ancien nom), à Saclay, seuls les matériaux irradiés hors combustible sont analysés, avec un objectif précis : prolonger la durée de vie des cuves et des structures internes du réacteur et limiter les temps d'arrêt de ce dernier, nécessaires à la maintenance notamment.
Comprendre
LECI, risques et système de prévention d’un laboratoire chaud
La principale mission du LECI consiste en l’expertise de matériaux irradiés provenant d’installations nucléaires diverses, en particulier de réacteurs de recherche. Les manipulations des matériaux irradiés expertisés sont réalisées par l’intermédiaire de bras articulés dans des cellules blindées.
Les principaux enjeux de sûreté de l’installation sont la limitation de l’exposition aux rayonnements ionisants, le confinement des substances radioactives et la maîtrise du risque de criticité.
Pour limiter ces risques, des dispositions constructives ou organisationnelles sont mises en œuvre par le CEA et régulièrement révisées, notamment lors des réexamens périodiques. A l’issue du dernier réexamen périodique, l’ASN a complété et prescrit le 30 novembre 2016 les échéances les plus importantes du plan envisagé par le CEA pour améliorer ces dispositions.
Sur le principe, dans un laboratoire comme le LECI :
Le LECI a été construit et mis en service en novembre 1959. Il a été déclaré en tant qu’installation nucléaire de base le 8 janvier 1968 par le CEA. Une extension a été autorisée en 2000. Le LECI (INB 50) constitue un outil d’expertise pour les exploitants nucléaires. Il a pour mission d’étudier les propriétés des matériaux utilisés dans le secteur nucléaire, irradiés ou non.
Du point de vue de la sûreté, cette installation doit répondre aux mêmes exigences que celles des installations nucléaires du cycle du combustible, mais l’approche de sûreté est proportionnée aux risques et inconvénients qu’elle présente.
À la suite du dernier réexamen périodique, l’ASN a encadré, dans la décision du 30 novembre 2016 (modifiée le 26 juin 2017), la poursuite de fonctionnement de l’installation par des prescriptions techniques, qui portent notamment sur le plan d’amélioration que le CEA s’était engagé à réaliser. Certains engagements pris par le CEA n’ont pas été réalisés dans les délais. L’exploitant a en particulier demandé un report d’échéances concernant l’évacuation des substances radioactives dont l’utilisation ne peut pas être justifiée et la mise en place des éventuelles dispositions permettant d’assurer l’atteinte et le maintien d’un état sûr de I’INB en cas d’incendie dans les zones attenantes aux zones nucléaires. Le démantèlement de Célimène (ancienne cellule destinée à l’examen des combustibles du réacteur EL3) est également concerné par cette demande. L’ASN reste donc dans l’attente de la transmission d’un plan d’action robuste de la part du CEA.