Conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 1300 MWe au-delà de 40 ans

Je suis tout à fait favorable au projet de décision que l'ASNR se propose de prendre en vue de la poursuite de l'exploitation des réacteurs nucléaires de 1300 MWe au-delà de quarante ans.



Cette décision va permettre à EDF de réaliser tous les contrôles, les remises en état éventuelles et les améliorations nécessaires à la poursuite de l'exploitation des vingt réacteurs de 1300 MWe en toute sûreté. C'est bien plus économique et plus efficace à court et moyen termes que la construction d'installations nouvelles.



En outre, c'est déjà ce qui a été fait avec succès pour les réacteurs de 900 MWe.



Jean-Michel Moroni

Retraité

Il est essentiel de contrôler les centrales 1300 MW pour un prolongation de 10 ans.

Ceci permettra d'intégrer toutes modifications pour améliorer la sureté des tranches à l'égal de l'EPR.

Ceci permettra d'intégrer le REX national et international.

Ces tranches rénovées seront aptes au suivi de réseau en permettant une modulation de la puissance en toute sureté.

Je suis entièrement favorable à ces VD4 et à la prolongation pour 10 ans de ce type de tranche

Avis très très favorable pour toutes ces évolutions améliorant la sûreté des réacteurs 1300 MWe

Cette décision va permettre à EDF d'améliorer encore plus la sûreté de ses réacteurs 1300 MWe afin d'en poursuivre leur exploitation le plus longtemps possible. Ils sont nécessaires dans un espace électrique européen qui laisse une priorité de plus en plus ENRI. Ce qui fragilise la sécurité du réseau et potentiellement augmente le risque de black out total qui pourrait être catastrophique sur le plan humain et économique en Europe.

L’incident qui s’est produit en Espagne début 2025 est une alerte conséquente. L’Allemagne risque fort de connaître le même sort ces prochains mois au gré des événements climatiques très variables.

Les objectifs particulièrement ambitieux assignés au quatrième réexamen périodique des réacteurs de 1300 MWe sont atteints et l’importance du travail effectué par EDF dans le cadre de la phase générique pour y répondre est adéquate. L’importance des dispositions d’ores et déjà prévues, qui constituent des améliorations significatives de la sûreté est au delà de ce qui serait strictement nécessaire.

Les experts du Groupe Permanent se sont prononcés favorablement.

Il n'y adonc aucune réserve à ce que l'autorisation de fonctionnement des réacteurs du palier 1300 soit prolongée bien au delà de 40 ans.

Cette décision va permettre à EDF d'améliorer encore plus la sûreté de ses réacteurs 1300 MWe afin d'en poursuivre leur exploitation le plus longtemps possible. Ils sont nécessaires dans un mix électrique européen de plus en plus ENRI, fragilisant la sécurité du réseau et donc augmentant le risque de black out total qui pourrait être catastrophique sur le plan humain et économique en Europe, à l'image plus réduite de ce qui c'est produit en Espagne au printemps 2025.

La contribution des énergies renouvelables à une atmosphère saine n'est possible que si leur intermittence est compensé par une énergie non-fossile capable de faire le suivi de charge à grande échelle. Donc il est important de garantir la disponibilité d'un important parc nucléaire. C'est à l'heure actuelle la seule façon de diminuer significativement le nombre de morts du à la pollution de l'air et également de réduire les gaz à effet de serre.

Totalement favorable à la poursuite d'exploitation des réacteurs 1300 MWe au-delà de 40 ans.

Les tranches 1300 MW de notre Parc Français exploitées par EDF ont constamment été mises au meilleur niveau de sûreté, soit par l'adaptation des programmes de maintenance préventive, soit par l'implantation de lots de modifications successifs dont le plus important a été le lot Post-FUKUSHIMA.

Le rapport en projet de l'ASNR décrit ces évolutions positives et propose également d'explorer certains champs sur lesquels il y a des études complémentaires à réaliser sans pour autant remettre en cause le haut niveau de sûreté des ces installations nucléaires.

Attention cependant à ne pas encore trop complexifier le référentiel de sûreté. D'autant plus qu'un projet de simplification des Règles Générales d'Exploitation vient d'être mis en oeuvre avec EDF et l'ASNR.

L’exploitation des réacteurs nucléaires en France est hautement souhaitable car elle permet de disposer en très grande quantité d’une électricité fiable, modulable, avec des rejets de CO2 les plus faibles, assurant la stabilité du réseau et à un coût très compétitif comme l’ont montré les comparaisons européennes de prix de l’électricité préalables au développement des ENR en France. Par ailleurs la poursuite d’exploitation des réacteurs existants est particulièrement intéressante d’un point de vue financier et est rendue possible par la très grande rigueur tant de l’Autorité de Sûreté et de Radioprotection que de l’exploitant EDF.

EDF a respecté l'ensemble de la procédure réglementaire demandée par l'Administration pour vérifier et réaliser la conformité des installations à ses spécifications initiales et même proposer des améliorations supplémentaires de sûreté. Certaines de ces modifications font suite au retour d'expérience du tsunami de Fukushima, d'autres visent à rehausser la sûreté de ce réacteur de 2ème génération à un niveau aussi proche que possible que celle des réacteurs de 3ème génération. On peut d'ailleurs noter qu'il n'y a qu'en France qu'on ait mené aussi loin la prise en compte de telles modifications sur des installations existantes.

Les dossiers très complets et détaillés remis par l’ASNR à l’occasion de cette consultation publique me confirment dans la confiance que j’ai dans la rigueur et l'expertise de l'Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection, et la certitude que les décisions ultérieures seront prises avec le plus grand sérieux.

Je suis donc totalement favorable à la prolongation de l'exploitation des réacteurs français de 1300 MWe au-delà de 40 ans.

Oui à la poursuite de fonctionnement des 20 réacteurs de 1300 MWe d’EDF au-delà de leur quatrième réexamen périodique[1]



Pour garantir une production électrique faiblement carbonée [2], peu chère et pilotable [3], il est primordial, entre autres, de poursuivre l’exploitation du parc nucléaire existant le plus longtemps possible et ce, tant que les critères de sûreté sont respectés.



Cette démarche pragmatique est appliquée aux Etats-Unis, où 90% des réacteurs [4] ont déjà été autorisés à fonctionner jusqu’à 60 ans, et 9/94 jusqu’à 80 ans.



[1] En Suisse, Axpo exploite actuellement et jusqu’en 2030 les tranches I et II de Beznau (365 MWe chacune) mis en service respectivement en 1969 et 1971. La tranche de Beznau 1 est donc la plus ancienne tranche nucléaire en service dans le monde (56 ans). L’arrêt prématuré de tranche (ex Fessenheim - 43 ans), imposé à EDF, n’est pas à reproduire.



[2] Produire 1300 MWe avec du combustible fossile entraîne une consommation horaire de l’ordre de : 250 tonnes de fioul ou 320 tonnes de charbon ou 580 tonnes de lignite ou 2600 MWh de Gaz. Rejets de CO2 associés, selon le combustible choisi, de 750 à 1200 t/h.



[3] Bien que les causes sur l’origine du black-out du 28 avril 2025 sur la péninsule ibérique soient encore en cours d’investigation, on peut noter qu’il y avait un taux de PV et d’éolien de 70% lors de l’incident. Ces 2 modes de production ne sont ni pilotables, ni participent à la stabilité du système . La production électrique doit donc être en majeure partie pilotable et réalisée par des machines tournantes (contribue à la stabilité du système électrique).



[4] Bien que les dispositions prévues par EDF, complétées par les prescriptions formulées par l’ASNR, amélioreront le niveau sûreté des tranches qui est déjà très élevé.

La plupart de ces lignes de défense supplémentaires prévues (par ex épaississement du radier du puits de cuve, EAS-ND etc..) n’ont pas été mise en œuvre aux EU, car elles n’auraient pas résisté au ‘’tamis’’ « coût-efficacité-complexification». En sachant que la technologie REP est à sa conception robuste (sans compter les améliorations déjà apportées) pour limiter les conséquences en cas d’accident grave. Ce que confirme le seul accident survenu sur ce type de réacteur (Three Mile Island en 1979) où malgré la fusion partielle du cœur du réacteur et l'important relâchement de radioactivité dans l'enceinte de confinement, les conséquences radiologiques immédiates dans l'environnement ont été minimes. De plus, il est à noter qu’aucun autre accident grave n’est survenu depuis sur des REP qui pourtant constituent plus des 2/3 des réacteurs nucléaires dans le monde.

Je suis très favorable au prolongement du fonctionnement des réacteurs du palier 1300 MW.

En effet, je suis convaincu que l’énergie d’origine nucléaire est le moyen le plus efficace pour lutter contre le réchauffement climatique au niveau mondial, national et local.



De toutes les énergies, le nucléaire est l'énergie la plus à même de réduire les impacts du réchauffement climatique, il ne rejette que 4 g CO2/ kwh, en comparaison le gaz c'est 400 g CO2/ kwh et le charbon 1.000 g CO2/ kwh. Les énergies fossiles sont à proscrire.