Conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 1300 MWe au-delà de 40 ans

This review is crucial because some of the equipment has been designed to operate for 40 years. NTW points out that the consultation period is too short for effective participation by civil society, but acknowledges the efforts made since 2019 to share expertise.

Clarification of the action taken on the ASNR's recommendations concerning the risks of internal explosion should also be given and aviation risks should be reassessed by aviation experts, taking into account recent disaster scenarios.

NTW would like to know whether additional analyses of flood risks have been carried out. Furthermore, NTW requests justification for the postponement of the implementation of the diversified cooling system for the fuel storage pool.

In general, anticipation must be at the heart of the reviews to ensure safety.

Rafistoler les vieilles centrales nucléaires ne fait pas partie d'une planification énergétique cohérente et digne de notre pays. L'énergie nucléaire n'est pas l'avenir, elle est chère est dangereuse. Ce sont la sobriété et les énergies renouvelables que nous devons développer. L'argent que le pays s'apprête à mettre sur ce maintien en vie funeste pourrait servir à développer les énergies renouvelables et à faire une vraie campagne d'isolation MASSIVE de nos bâtiments. Ce n'est pas des "ma prime renov" mal conçus qui vont résoudre le problème. Mette un vrai programme, avec de vrais contrôles pour éviter les fraudes:

Je ne suis pas convaincue par ce projet, et je vois que Greenpeace a trouvé de grosses failles. Merci de retrouver la raison.

La présente réponse à la consultation a été publiée sous forme d’article dans la RGN et est consultable sur le lien suivant : https://www.sfen.org/rgn/reponse-de-la-sfen-a-la-consultation-des-vd4-1300-prevenir-le-risque-de-complexification-des-regles-generales-dexploitation-rge/. Elle est aussi disponible en attaché sous forme de fichier PDF.



Le Président de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) a alerté, en marge de son audition du 22 mai dernier au Sénat, sur la complexification et la rigidité croissantes des Règles générales d’exploitation (RGE) des centrales nucléaires. Il déclarait dans les Echos qu’«il y a une volonté collective [avec EDF] d’aller vers plus de simplification » à la fois pour le parc existant et pour les futurs réacteurs EPR2.

Comme pour le 4e réexamen périodique des réacteurs de 900MW, des objectifs ambitieux ont été retenus pour les 1300MW. La Sfen appelle à réfléchir dès maintenant à la façon de prévenir la complexification des RGE sur les réacteurs 1300MW, plutôt que d’avoir à simplifier plus tard.

Le Luxembourg prend note du projet de décision de l’ASNR concernant les conditions de la poursuite du fonctionnement des réacteurs nucléaires de 1300 MWe d’EDF au-delà de leur quatrième réexamen périodique. Les recommandations d’amélioration, telles que formulées dans l’avis technique du Luxembourg de septembre 2024, se retrouvent en partie dans le projet. Des efforts ont notamment été réalisés en matière de prise en compte du changement climatique et de limitation des rejets de radioactivité dans l’environnement. Néanmoins, le Luxembourg souligne que la question de l’intégrité de la piscine d’entreposage du combustible en cas d’accident ou d’actes de malveillance nécessite une attention renforcée. Il est à noter que la performance des filtres dans le dispositif d’éventage-filtration demeure incertaine, bien que l’objectif de réduction des rejets radioactifs dans l’environnement soit abordé. Enfin, il serait opportun de mettre en place un programme systématique de suivi des phénomènes comme la « corrosion sous contrainte ». Le Luxembourg estime qu’il serait important que l’ASNR adopte un calendrier précis pour chaque mesure d’amélioration de la sécurité retenue dans le cadre de la phase générique.

Avis favorable … avec observations et propositions



A l’issue de la phase générique du 4e réexamen périodique des réacteurs de 1300 MWe, l’ASNR souligne le travail important réalisé par EDF pour répondre aux objectifs ambitieux du réexamen avec un programme conséquent de modifications.



A ce stade et dans les pièces du dossier soumis à la consultation du public, l’ASNR présente, avec des variantes nuancées, des conclusions générales favorables à la poursuite du fonctionnement :



– « À l’issue de la phase générique du réexamen, l’ASNR considère que l’ensemble des dispositions prévues par EDF et celles qu’elle prescrit ouvrent la perspective d’une poursuite de fonctionnement des réacteurs de 1300 MWe pour les dix ans suivant leur 4e réexamen périodique. ». [1]



– « Les dispositions prévues par EDF, complétées par le respect des demandes et des prescriptions formulées par l’ASNR, devraient permettre d’atteindre les objectifs du réexamen et de rapprocher le niveau de sûreté des réacteurs de 1300 MWe de celui des réacteurs de troisième génération. » [2]



– « L’ASNR considère que les dispositions prévues par EDF, complétées par les réponses aux prescriptions formulées par l’ASNR, permettront d’atteindre les objectifs du réexamen et de rapprocher le niveau de sûreté des réacteurs de 1300 MWe de celui des réacteurs de troisième génération, … ». … « À l’issue de la phase générique du réexamen, l’ASNR considère que ces améliorations de sûreté ouvrent la perspective d’une poursuite de fonctionnement des réacteurs de 1300 MWe pour les dix ans suivant leur quatrième réexamen périodique. » [3]



– « Les dispositions prévues par EDF, complétées par le respect des prescriptions formulées par l’ASNR, devraient permettre d’atteindre les objectifs du réexamen et de rapprocher le niveau de sûreté des réacteurs de 1300 MWe de celui des réacteurs de troisième génération. » [4]





Dans son projet de décision, l’ASNR fixe 26 prescriptions à l’exploitant :

– 7 sont relatives au volet conformité et vieillissement du réexamen,

– 17, au volet risques,

– et 2, au volet inconvénients.



Plus de 80 % de ces prescriptions encadrent la mise en œuvre de dispositions prévues par l’exploitant pour l’atteinte des objectifs du réexamen. Concernant les échéances des dispositions prescrites, l’ASNR précise qu’elle a pris en compte le calendrier industriel de déploiement prévu par EDF avec une mise en œuvre au plus tôt, pendant la visite décennale de chaque réacteur, des dispositions les plus importantes pour la sûreté.



En sus des prescriptions, on trouve également dans le projet de rapport d’instruction, 26 demandes complémentaires à la décision qui feront l’objet d’un courrier de l’ASNR à paraitre (référence [21] courrier de l’ASNR à paraître relatif aux demandes complémentaires à la décision de l’ASNR sur le quatrième réexamen périodique des réacteurs de 1300 MWe). Ces demandes ne sont pas présentées dans le dossier ; elles sont mentionnées au fil du texte au droit d’un commentaire ou d’une problématique. Elles concernent principalement le volet conformité et vieillissement du réexamen (10 demandes) et la partie agression du volet risques (12 demandes). On comprend qu’elles sont, seront, relatives à des demandes à l’exploitant de complément d’études ou de contrôles avec pour certaines d’entre elles de possibles modifications à prévoir.



Selon la synthèse du rapport d’instruction de l’ASNR, les demandes et les prescriptions seraient « équivalentes :

« Les dispositions prévues par EDF, complétées par le respect des demandes et des prescriptions formulées par l’ASNR, devraient permettre d’atteindre les objectifs du réexamen et de rapprocher le niveau de sûreté des réacteurs de 1300 MWe de celui des réacteurs de troisième génération. »,

… ce qui n’est pas le cas dans le projet de décision de l’ASNR où il n’est pas fait état des demandes :

« Les dispositions prévues par EDF, complétées par le respect des prescriptions formulées par l’ASNR, devraient permettre d’atteindre les objectifs du réexamen et de rapprocher le niveau de sûreté des réacteurs de 1300 MWe de celui des réacteurs de troisième génération. ».



Ce point mériterait éclaircissement.





Considérant :

– les objectifs ambitieux de ce 4e réexamen,

– les dispositions prises par l’exploitant pour les atteindre,

– les prescriptions de l’ASNR, objet du projet de décision en consultation, qui reprennent pour l’essentiel les dispositions à plus fort enjeu définies par l’exploitant, en respectant son calendrier industriel,

et,

– sous réserve que le statut des demandes complémentaires soit éclairci et qu’elles ne viennent pas surcharger un programme déjà conséquent,



… les études déjà réalisées, ainsi que les compléments d’études et les modifications des installations communes à tous les réacteurs 1300 MWe prévus à l’issue de cette phase générique, permettront une poursuite de leur fonctionnement pour les dix années à venir après leur 4e réexamen périodique avec un niveau de sûreté accru pour une production d’électricité décarbonée, pilotable et compétitive.





Points particuliers :



Prescription INC-B du projet de décision de l’ASNR – Au 3e alinéa de cette prescription, il est demandé :

« III.– Dans le même délai, l’exploitant précise les améliorations contribuant à la réduction des impacts de ses installations sur l’environnement qu’il prévoit au regard des conclusions de l’étude d’impact mentionnée au I, de l’analyse mentionnée au II et des meilleures techniques disponibles, ainsi que le calendrier de mise en oeuvre associé. »



Cette prescription présente un large domaine d’application et il apparait peu raisonnable, sauf cas particuliers déjà instruits, de produire, dès le premier 4e réexamen d’une tranche d’un site, l’identification des améliorations possibles, les éventuelles modifications associées et un calendrier réaliste de mise en œuvre industrielle.



Je propose la modification ci-après :

« III.– Dans le même délai, l’exploitant présente précise les potentielles améliorations contribuant à la réduction des impacts de ses installations sur l’environnement qu’il a identifié prévoit au regard des conclusions de l’étude d’impact mentionnée au I, de l’analyse mentionnée au II et des meilleures techniques disponibles, ainsi que le calendrier des études de faisabilité industrielle de mise en oeuvre associé. »



Simplifier/Maîtriser la complexité (cf. § 7 du rapport d’instruction de l’ASNR)

Inéluctablement, l’atteinte des objectifs de ce 4e réexamen périodique induit un accroissement d’exigences et une complexification encore accrue du référentiel d’exploitation. Comme mentionné au §7.2.2 du rapport d’instruction : « Les résultats des études montrent que, confrontés aux sources de diversité et de complexité, les organisations, les collectifs et les individus s’adaptent et souvent se reconfigurent pour garder la maîtrise des situations d’exploitation et répondre aux enjeux de sûreté. ». Se pose néanmoins la question de la robustesse dans le temps des mécanismes d’adaptation mis en jeu. Le sujet de la maîtrise d’une complexité croissante n’est pas nouveau, il a été soulevé à de nombreuses reprises par le régulateur, avec la complexité régulatoire, l’exploitant avec la complexité induite des référentiels de conception, de construction et d’exploitation, et ceci aussi bien en France qu’à l’étranger comme aux Etats-Unis par exemple.

Depuis des années : la réponse est toujours la même : il faut SIMPLIFIER :

- en pensant d’avantage aux acteurs de terrain vers qui les contraintes convergent,

- en hiérarchisant, priorisant les actions en fonction des enjeux,

- en sachant renoncer dans une logique de « nombre contraint » appliquée à tous les domaines,

- en appréciant le gain d’exigences nouvelles au regard de l’effort requis (humain, industriel, économique), …

« SIMPLIFIER » au bénéfice de la sûreté est devenu, au fil d’années d’empilement d’exigences et de contraintes, une nécessité. Il est urgent d’en faire une priorité pour la conception des nouveaux réacteurs EPR2 mais aussi pour la poursuite du fonctionnement des réacteurs en exploitation. Peut-être de façon décorrélée du 4e réexamen périodique des réacteurs 1300 MWe comme indiqué dans le rapport d’instruction de l’ASNR (Page 183/201) mais sans remettre à demain !



[1] Centrales nucléaires au-delà de 40 ans – Projet de décision de l’ASNR sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs nucléaires de 1300 MWe d’EDF au-delà de leur 4e réexamen périodique - Page 4

[2] Projet de rapport d’instruction de la phase générique du 4e réexamen périodique des réacteurs de

1300 MWe – Page 14/201

[3] Projet de rapport d’instruction de la phase générique du 4e réexamen périodique des réacteurs de

1300 MWe – Page 184/201

[4] Projet de décision de l’ASNR fixant à EDF les prescriptions aux réacteurs 1300MWe au vu des conclusions de la phase générique de leur 4e réexamen périodique – Page 3/13

En tant que jeune étudiant dans le secteur de l'énergie nucléaire, je suis à même de comprendre, partiellement du moins, à quel point il est important de poursuivre le fonctionnement des centrales nucléaires actuelles pour le bien de notre planète. Il s'agit de l'un des seuls moyens de production d'énergies décarbonées actuellement en fonctionnement, et leur arrêt impliquerait la mise en place d'autres moyens de production d'énergie qui mettraient du temps à se mettre en place, temps dont nous ne disposons plus à cause de l'imminence du changement climatique. Bien que l'énergie nucléaire ne soit pas parfaite, elle joue un rôle inestimable dans la transition énergétique, et l'arrêt des centrales en fonctionnement serait un retour en arrière inacceptable au vue de la situation actuelle.

L’AEPN (Association des Ecologistes Pour le Nucléaire) considère que la prolongation des réacteurs REP 1300 MW au-delà de 40 ans s’inscrit dans une démarche responsable et pragmatique. Elle garantit la sécurité des installations, contribue aux objectifs de transition énergétique et optimise les coûts économiques tout en assurant un approvisionnement électrique fiable. À l’heure où la souveraineté énergétique et la lutte contre le changement climatique sont des priorités, il est fondamental de soutenir cette prolongation.



Les réacteurs REP 1300 MW ont fait l’objet de nombreuses évaluations et mises à niveau techniques au fil des révisions décennales afin de garantir leur sûreté au-delà de leur durée initiale d’exploitation. Les investissements réalisés dans la modernisation des systèmes de refroidissement, de contrôle et de confinement assurent le maintien des plus hauts standards de sécurité. Le retour d’expérience des réacteurs prolongés à l’international démontre que leur exploitation au-delà de 40 ans est possible tout en respectant les normes de sûreté établies par l’ASNR et les instances internationales.



La prolongation des réacteurs REP 1300 MW permet de sécuriser l’approvisionnement électrique du pays tout en réduisant la dépendance aux énergies fossiles. L’énergie nucléaire, par sa faible émission de gaz à effet de serre, reste un levier indispensable pour atteindre les objectifs climatiques fixés par la France et l’Europe. Le maintien en exploitation de ces réacteurs garantit une production d’électricité continue et stable, évitant les fluctuations de prix associées aux énergies intermittentes. Ces réacteurs, associés aux ENR, doivent permettre de garantir en même temps la stabilité du réseau et la décarbonation de la production électrique.



L’extension de la durée de vie des centrales nucléaires existantes représente un choix économiquement viable. La construction de nouveaux moyens de production bas carbone, bien que nécessaire à long terme, implique des coûts d’investissement et des délais conséquents. La prolongation des réacteurs en service permet de se donner du temps pour construire ces nouveaux moyens de production. Elle permet d’amortir les investissements déjà réalisés et de maintenir des coûts compétitifs pour les consommateurs et les industriels.



La prolongation des réacteurs REP 1300 MW semble une excellente occasion d’examiner les contraintes réglementaires qui encadrent leur exploitation. Aujourd’hui, le cadre réglementaire nucléaire, notamment les Règles Générales d’Exploitation (RGE), est particulièrement complexe, impliquant une multitude de textes et d’autorisations qui, bien que nécessaires pour garantir la sécurité, pourraient être optimisées pour une plus grande efficacité. Une simplification réfléchie de certaines obligations et règles permettrait de recentrer les exploitants sur la technique. Il ne s’agit pas de réduire les exigences de sécurité, mais de les aligner sur les pratiques internationales, fluidifier les démarches et éviter les lourdeurs bureaucratiques qui ralentissent les processus d’adaptation technologique.

Les deux premiers réacteurs nucléaires de Flamanville prolongés au-delà de 40 ans ?

15 juin 2025



Pour le CRILAN la prolongation des vieux réacteurs ne doit pas aller de soi car si on a limité la durée de vie des réacteurs à 30 ans ou 40 ans c’est en raison du vieillissement des principaux organes des réacteurs.

Si une cuve est n’est pas remplaçable, les générateurs de vapeur et des diesels de secours sont souvent à changer avant le terme.

La séquence des corrosions sous contrainte de ces dernières années a démontré la fragilité des tuyauteries exposées à des flux constants.

Le dernier incident sur un piquage sur le circuit primaire du réacteur 1 de Flamanville a démontré que les vibrations ne sont pas sans risques et il a fallu décharger le réacteur.



Le 12 juin et alors que le projet de décision ASNR n’en parle pas, on apprend un projet d’augmentation de puissance des vieux réacteurs de 1300 MWe. S’agit-il d’utiliser le MOX qu’Orano prévoit de produire dans le cadre du Projet Aval du Futur ?

Le projet de décision devient donc caduc par défaut d’information du public.



Le CRILAN demande :



• Le remplacement des générateurs de vapeur défectueux sur les 2 réacteurs de Flamanville. Ils auraient dû être réalisés bien avant compte tenu des taux de bouchage. Alors qu’ au bout de 24 mois d’arrêt un réacteur est réputé en arrêt définitif, le 12 décembre 2020 et suite à 23 mois d’arrêt, le réacteur 2 de Flamanville a redémarré en mode dégradé, les générateurs de vapeur n’ayant pas été changés et présentant des vulnérabilités manifestes. Ceux du Réacteur 1 ont été changés en 2022, ceux du Réacteur 2 ne le seront qu’en 2025...



• Le changement des diesels d’ultime de secours des tranches 1300 MWe qui ont connu 11 départs de feu en France soit deux incidents sur le réacteur 2 de Flamanville en 2021 et 2022 (source La Gazette du nucléaire N° 298). Un mauvais choix en serait la cause ; il en va de la sûreté et de la sécurité de la population.



• La limitation de la durée d’exploitation des réacteurs à 40 ans et l’abandon du programme de grand rafistolage des vieux réacteurs. Ce programme est dangereux et coûteux puisqu’on annonce déjà un coût de 66 milliards (2024) pour le grand carénage.



• L’abandon du projet de « MOXage » des réacteurs de 1300 MWe déjà éprouvés et en raison des risques liés au plutonium.

Le retour d'expérience démontre la fiabilité et la sureté des installations nucléaires françaises, dans un cadre institutionnel rassurant. Les centrales nucléaires présentent de plus l'avantage d'une source d'énergie pilotable, nécessaire pour absorber l’intermittence des énergies éolienne et solaire, avec un impact CO2 très faible. Le prolongement de ce parc permettrait donc le maintien à disposition d’un volume important d'énergie électrique pilotable et décarbonée avec coûts maitrisés, pour mieux accompagner les mutations industrielles nécessaires dans un avenir aussi proche que possible. Etant confiant sur le sérieux de l'autorité de sureté, je suis donc très favorable au prolongement du parc des réacteurs 1300 MW.

Le Président de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), Pierre-Marie Abadie, a alerté, en marge de son audition du 22 mai dernier au Sénat, sur la complexification et la rigidité croissantes des Règles générales d’exploitation (RGE) des centrales nucléaires. Il déclarait qu’«il y a une volonté collective [avec EDF] d’aller vers plus de simplification » à la fois pour le parc existant et pour les futurs réacteurs EPR2.



Comme pour le 4e réexamen périodique des réacteurs de 900MW, des objectifs ambitieux ont été retenus pour les 1300MW. À savoir : rapprocher leur niveau de sûreté de celui des réacteurs plus récents (troisième génération). La Sfen appelle à réfléchir dès maintenant à la façon de prévenir la complexification des RGE sur les réacteurs 1300MW, plutôt que d’avoir à simplifier plus tard.



L'avis de la Sfen a été publié dans son intégralité sur son site dans la RGN et est disponible sur le lien suivant:



https://www.sfen.org/rgn/reponse-de-la-sfen-a-la-consultation-des-vd4-1300-prevenir-le-risque-de-complexification-des-regles-generales-dexploitation-rge/