Réacteur n° 1 Redémarrage du réacteur avec un système important pour la sûreté dont la disponibilité n'était pas démontrée

Publié le 25/08/2005

Centrale nucléaire de Chinon B Réacteurs de 900 MWe - EDF

Le 8 juillet 2005, le réacteur n° 1 de la centrale nucléaire de CHINON a redémarré alors que la disponibilité d'une voie du système d'injection de sécurité n'avait pas été démontrée.

Le circuit d'injection de sécurité permet, en cas d'accident, par exemple une fuite importante du circuit primaire du réacteur, d'introduire de l'eau borée sous haute pression dans le circuit afin d'étouffer la réaction nucléaire et d'assurer le refroidissement du coeur.

C'est le 9 août, à l'occasion de la réunion de bilan des essais de redémarrage, que les inspecteurs de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ont constaté que l'essai réalisé par l'exploitant le 22 juin sur ce système avait été déclaré satisfaisant à tort, puisque les incertitudes associées à la mesure n'avaient pas été prises en compte. Dans ces conditions, les règles générales d'exploitation conduisent à considérer la voie du système en cause comme indisponible, et imposent l'arrêt du réacteur si l'indisponibilité dépasse 3 jours.

L'exploitant a fourni à l'ASN une étude démontrant que malgré l'absence de prise en compte des incertitudes, la voie du système d'injection de sécurité était néanmoins disponible, grâce aux marges de conception.

Cet événement a été classé au niveau 1 de l'échelle INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie