Non-respect des spécifications techniques d'exploitation relatives au pilotage du réacteur dans la phase de redémarrage

Publié le 24/07/2009

Centrale nucléaire du Tricastin Réacteurs de 900 MWe - EDF

Le 13 juillet 2009, lors du redémarrage, le réacteur n°3 a été exploité dans un domaine particulier de fonctionnement pendant une durée supérieure à la limite autorisée par les spécifications techniques d'exploitation.

Le pilotage de la puissance du cœur d'un réacteur doit s'effectuer en respectant des domaines particuliers de fonctionnement permettant notamment de prévenir, en cas d'accident de perte de réfrigérant primaire, la dégradation des gaines des crayons combustibles qui constituent la première barrière de confinement du réacteur.

Le 13 juillet 2009, l'exploitant de la centrale nucléaire du Tricastin constate que les paramètres du cœur du réacteur sont restés 63 minutes dans un domaine particulier de fonctionnement alors qu'une prescription particulière des spécifications techniques d'exploitation limite cette durée à 60 minutes.

Dès constatation de cet écart, l'exploitation a engagé les mesures nécessaires afin de revenir dans le domaine de fonctionnement normal qui a été atteint 10 minutes plus tard. La non-conformité aux  spécifications techniques d'exploitation a donc duré 13 minutes.

L'Autorité de sûreté nucléaire a procédé à une inspection réactive le 22 juillet 2009. Cette inspection a mis en évidence des lacunes dans la préparation des activités de redémarrage, et des écarts dans les opérations de pilotage du réacteur.

Cet événement n'a pas eu de conséquence immédiate sur la sûreté de l'installation, ni de conséquence sur l'environnement. Toutefois, en raison du non-respect d'une prescription particulière des spécifications techniques d'exploitation dû à des lacunes dans la préparation du redémarrage du réacteur, cet événement a été classé au niveau 1 de l'échelle INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie