Manque de rigueur dans la gestion des zones d'entreposage de déchets

Publié le 28/08/2000

Centrale nucléaire de Golfech Réacteurs de 1300 MWe - EDF

Lors de l'inspection du 29 août réalisée par l'Autorité de sûreté nucléaire sur le site de Golfech, deux écarts aux pratiques en vigueur dans le domaine de la radioprotection ont été détectés par les inspecteurs.

D'une part, le balisage des zones surveillées était défaillant en périphérie du bâtiment de traitement des effluents. D'autre part, en périphérie de l'aire de stockage des déchets très faiblement radioactifs, une zone contaminée n'avait pas été détectée. En effet, les mesures effectuées par les inspecteurs ont révélé des débits de dose de radioactivité supérieurs à la limite de 2,5 microsieverts par heure au-delà de laquelle une zone doit être surveillée au titre de la protection des travailleurs.

Ces non-conformités sont essentiellement dues à un manque de rigueur dans la gestion des zones d'entreposage de déchets. Selon les principes de radioprotection, le CNPE de Golfech aurait dû disposer les colis de déchets les plus irradiants plus au centre des aires de stockage pour limiter le rayonnement subi par les personnels circulant en périphérie de celles-ci.

Le CNPE de Golfech a entrepris sans délais les actions correctives demandées et l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) veillera à ce qu'un nouveau plan de gestion des déchets radioactifs sur site soit mis en oeuvre pour éviter tout nouvel écart.

Cet incident est à rattacher à celui du 11 mai 1999 (déclaré par le CNPE de Golfech), qui a été traité dans le cadre d'un incident générique de niveau 1 (échelle INES), à la suite duquel l'ASN a demandé à EDF de mettre en oeuvre un plan d'action national d'amélioration du confinement des substances radioactives et de la surveillance de l'environnement des installations d'entreposage.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie