Indisponibilité de la turbine à combustion

Publié le 03/01/2019

Centrale nucléaire de Civaux Réacteurs de 1450 MWe - EDF

Le 13 décembre 2018, l’exploitant de la centrale nucléaire de Civaux a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté portant sur la découverte a posteriori de l’indisponibilité de la turbine à combustion (TAC) du site.

La TAC permet, en cas de perte des sources électriques internes et externes de la centrale, l’alimentation électrique des systèmes de secours des réacteurs 1 et 2.

Le 15 octobre, le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Civaux est à l’arrêt pour maintenance et renouvellement du combustible. Lors de la préparation d’une activité prévue sur la TAC fin 2018, l’exploitant identifie qu’un essai périodique consistant à contrôler le bon fonctionnement des capteurs de détection incendie de la TAC n’a pas été réalisé dans les délais impartis, soit avant le 17 juillet 2018. La TAC est alors considéré comme indisponible.

Le 17 octobre, les capteurs de détection incendie de la TAC sont remplacés par des capteurs neufs afin de permettre le bon déroulement des activités de l’arrêt. La TAC est de nouveau opérationnelle.

Le 10 décembre, l’exploitant constate que le rapport des tests effectués sur les capteurs démontés montre que deux d’entre eux n’étaient pas conformes aux critères fixés dans les règles générales d’exploitation. Il convient donc de considérer la TAC comme indisponible à compter de la date butoir de l’essai périodique et jusqu’au remplacement des capteurs, soit du 17 juillet au 17 octobre 2018.

L’exploitant a constaté a posteriori qu’une manœuvre d’exploitation réalisée pendant l’arrêt à cette période et nécessitant la disponibilité de la TAC s’est prolongée pendant une durée supérieure à celle autorisée par les règles générales d’exploitation.

Aucun aléa n’a nécessité l’utilisation de la TAC lorsqu’elle était indisponible.

Cet événement n’a pas eu de conséquence sur les installations, sur le personnel ou sur l’environnement. Toutefois, compte tenu de la détection tardive de l’événement, il a été classé au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires INES qui en compte 7.

 

 

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie