Détection tardive d’une erreur de positionnement de grappes de commande

Publié le 12/08/2013

Centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux Réacteurs de 900 MWe - EDF

Le 20 juillet 2013, lors des opérations de redémarrage du réacteur B2 de la centrale de Saint-Laurent, l’exploitant a détecté qu’un groupe de grappes de commande n’était pas positionné conformément aux spécifications techniques d’exploitation (STE). Le réacteur avait été mis à l’arrêt depuis le 23 février 2013 pour procéder, dans le cadre d’une visite décennale, au rechargement en combustible et effectuer des opérations de maintenance.

Le 20 juillet 2013, lors des opérations de redémarrage du réacteur B2 de la centrale de Saint-Laurent, l’exploitant a détecté qu’un groupe de grappes de commande n’était pas positionné conformément aux spécifications techniques d’exploitation (STE). Le réacteur avait été mis à l’arrêt depuis le 23 février 2013 pour procéder, dans le cadre d’une visite décennale, au rechargement en combustible et effectuer des opérations de maintenance.

Les grappes de commande, qui contiennent des matériaux absorbant les neutrons, sont l’un des deux moyens principaux de contrôler la réaction nucléaire dans le cœur du réacteur. Il convient, en marche normale du réacteur, de maintenir certaines grappes à un niveau fixé par les STE, d’une part pour que leur chute puisse étouffer la réaction nucléaire en cas d’arrêt d’urgence, et d’autre part pour assurer la bonne répartition du flux de neutrons.

Le 19 juillet 2013, pendant le quart d’après-midi, des essais de fonctionnement des grappes de commande ont été réalisés. Un groupe de grappes de commande a été mal repositionné à la fin de ces essais. L’écart de positionnement n’a été détecté que le lendemain lors d’un contrôle réalisé pendant le quart du matin. Les grappes sont restées dans une position non requise pendant une durée d’environ dix heures trente minutes. Dès la détection de l’écart, les grappes de commande ont été remises dans une position conforme.

Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté de l’installation dans la mesure où l’exploitant disposait de marges de sécurité pour assurer le contrôle de la réaction nucléaire en cas d’arrêt d’urgence. Toutefois, en raison du non-respect des spécifications techniques d’exploitation ainsi que de la détection tardive de l’écart, cet incident a été classé par l’ASN au niveau 1 de l’échelle internationale des événements nucléaires INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie