Rayonnements ionisants : limiter les expositions des femmes ignorant leur grossesse
Pour les professionnels
Les expositions aux rayonnements ionisants de femmes enceintes qui ignoraient leur grossesse représentent la principale cause d’événements significatifs de radioprotection (ESR) déclarés à l’ASN en scanographie et en radiologie conventionnelle. Cela équivaut à près de 200 cas par an, soit le tiers des ESR déclarés à l’ASN. Quelles sont les pistes pour éviter ces expositions, source d’inquiétude pour les patientes et pour leurs médecins ?
Avec près d’un million de grossesses par an en France, la problématique concerne l’ensemble des professionnels de santé, demandeurs ou réalisateurs d’actes diagnostiques ou thérapeutiques, car ils sont tous amenés à prendre en charge des patientes en âge de procréer.
Le groupe de travail pluridisciplinaire appelle, au travers de ce bulletin, à renforcer la vigilance des équipes, afin d’éviter les doses à l’embryon ou au fœtus (NB : “fœtus” sera utilisé pour ces deux acceptions dans le texte quel que soit le terme de la grossesse). Seuls doivent être pratiqués les examens radiologiques nécessaires à la bonne santé de femmes dont la grossesse est connue.
Le défi sera gagné si l’ensemble des professionnels partagent la même préoccupation de sensibiliser les patientes et d’investiguer les éventuelles grossesses. Secrétaire, manipulateur, physicien, médecin généraliste, sage-femme, radiologue ou autre spécialiste : tous concernés ! N’hésitez pas à faire circuler ce bulletin autour de vous.
Date de la dernière mise à jour : 14/12/2023