Détection tardive du non-respect des spécifications techniques d’exploitation du réacteur 1

L’enveloppe externe des tuyauteries du circuit d’alimentation de secours des générateurs de vapeur (ASG) contribue, au même titre que l’enveloppe externe des générateurs de vapeur, au confinement de la radioactivité potentiellement présente dans le bâtiment réacteur. Elle fait ainsi partie de la « troisième barrière », qui constitue la dernière barrière de confinement entre la source de radionucléides et l’environnement.

Le 24 avril 2025, durant l’arrêt du réacteur 1 pour rechargement en combustible, la fermeture et la consignation de quatre robinets du circuit ASG a été imposée en vue d’une intervention nécessitant l’ouverture d’un accès à un générateur de vapeur. En effet, compte tenu de cette intervention à venir et des activités de déchargement des assemblages de combustible qui seraient en cours simultanément, ces robinets devaient être fermés et verrouillés pour respecter les dispositions des règles générales d’exploitation du réacteur relatives à la fonction de sûreté « confinement ».

Le 26 avril 2025, l’exploitant a constaté que l’ouverture de l’accès au générateur de vapeur avait été effectuée alors que l’un des quatre robinets était ouvert et que les opérations de déchargement des assemblages de combustible étaient en cours. Il s’avère que ce robinet avait bien été fermé mais que son verrouillage n’avait pas été opéré, ce qui a permis sa réouverture intempestive. Cette situation a constitué un non-respect des règles générales d’exploitation du réacteur.

Cet évènement n’a pas eu de conséquence sur les installations, les personnes et l’environnement. Il a toutefois affecté la fonction de sûreté « confinement » du réacteur. En raison de sa détection tardive, cet évènement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES (échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques, graduée de 0 à 7 par ordre croissant de gravité).

Après fermeture du robinet depuis la salle de commande et remise en conformité de sa consignation sur le terrain, l’exploitant a pu reprendre les opérations de déchargement des assemblages de combustible.