Atelier de technologie plutonium (ATPu)

L’ATPu (INB 32) assurait la production d’éléments combustibles à base de plutonium, destinés aux réacteurs à neutrons rapides ou expérimentaux à partir de 1967, puis, de 1987 à 1997, aux réacteurs à eau sous pression (REP) utilisant du combustible MOX. Les activités du LPC (INB 54) étaient associées à celles de l’ATPu : contrôles physico‑chimiques et examens métallurgiques, traitement des effluents et déchets contaminés. Les deux installations ont été arrêtées en 2003 et sont en cours de démantèlement.

Les opérations liées à la surveillance, l’entretien et l’exploitation, la gestion et la surveillance des déchets solides et des effluents liquides (caractérisation, regroupement, évacuation) se sont poursuivies et ont permis la réduction du terme source des deux installations.

En ce qui concerne l’ATPu, conformément au dernier planning proposé par le CEA en novembre 2020, l’ensemble des campagnes de traitement des fûts riches en radionucléides émetteurs alpha issus de l’INB 56 est terminé.

En ce qui concerne le LPC, plusieurs boîtes à gants ont été démantelées. Le poste HT/BT a été déplacé, en lien avec la modification des utilités nécessaires pendant les phases de démantèlement de l’INB. Le chantier de dépose du procédé de cryotraitement s’est également poursuivi.

En bref

162

Lettres de suite d'inspection

5

Consultations du public

26

Avis d'incidents

44

Rêglementation

Appréciations 2022

En 2022, les inspections ont principalement porté sur le confinement statique et dynamique ainsi que sur la gestion des déchets pour l’ATPu et sur la réalisation du réexamen périodique pour le LPC. Les modalités d’évacuation des déchets ont également été inspectées. L’ASN estime que le niveau de sûreté nucléaire de l’installation est globalement satisfaisant sur ces thématiques.

L’exploitant a déclaré en octobre 2022 un événement significatif survenu au sein du LPC, classé au niveau 1 de l’échelle INES, relatif à un défaut de culture de sûreté d’un agent du service de prévention des risques (SPR) du centre CEA de Cadarache, lié au non-respect des conditions d’accès en zone contrôlée. L’ASN contrôlera la mise en œuvre des actions proposées par l’exploitant afin d’éviter le renouvellement de ce type d’événement. Les modalités de contrôle des accès en zone au CEA seront notamment examinées.

Date de la dernière mise à jour : 25/05/2023