Le réacteur Osiris, de type piscine et d’une puissance autorisée de 70 mégawatts thermique (MWth), était principalement destiné à la réalisation d’irradiations technologiques de matériaux de structure et de combustibles pour différentes filières de réacteurs de puissance. Une autre de ses fonctions consistait à produire des radioéléments à usage médical.
Sa maquette critique, le réacteur ISIS, d’une puissance de 700 kWth, sert aujourd’hui essentiellement à des activités de formation. Ces deux réacteurs ont été autorisés par le décret du 8 juin 1965 et composent l’INB 40.
Compte tenu de la conception ancienne de cette installation au regard des meilleures techniques disponibles pour la protection contre les agressions externes et le confinement des matières en cas d’accident, le réacteur Osiris a été arrêté fin 2015. Le réacteur Isis a été définitivement mis à l’arrêt en mars 2019. Le dossier de démantèlement de l’ensemble de l’installation, déposé en octobre 2018, a fait l’objet de compléments à la demande de l’ASN, qui détaillent davantage les opérations prévues à chaque étape du démantèlement et justifient plus précisément l’état initial envisagé au début du démantèlement et les résultats de l’étude d’impact.
Depuis l’arrêt des réacteurs Osiris et Isis et dans l’attente du démantèlement de l’installation, les opérations d’évacuation de matières radioactives et dangereuses et les opérations de préparation du démantèlement sont en cours, avec une organisation adaptée à ce nouvel état de l’installation. En particulier, les derniers combustibles irradiés entreposés dans l’installation ont été évacués au second semestre 2021.