Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Bonjour, je me demande combien de temps mettrons-nous encore à croire que cette énergie nucléaire est une énergie utilisable. Nous savons tous quels sont les risques de cette technologie. Nous mesurons chaque jour nos limites, quelles soient technologiques, financières, sociales, politiques...ou lobbyiste.
D'autres énergies sont disponibles. Portons enfin nos efforts sur des moyens d'avenir.
Que notre humanité nous amène enfin à faire des choix équilibrés et constructifs.
Merci

Bonjour,
merci et bravo de cette démarche de consultation citoyenne.

Quels sont les bénéfices d'un investissement (ou une poursuite de l'investissement) dans EPR :
- un coût de revient du kWh très faible ;
- conserver et développer un fleuron industriel français dans le nucléaire : Areva est un fleuron de notre industrie qui s'exporte fort bien. Le nucléaire a participé à soutenir la balance commerciale de la France.
Au niveau des risques :
- risque économique : le coup du coût du kWh, est-ce encore vrai lorsqu'on annonce un coût de revient supérieur à 13cts€ le kWh, supérieur à celui de l'éolien terrestre et du solaire au sol ? L'argument ne tient plus, l'EPR va augmenter le coût de l'électricité ou plomber très durablement la rentabilité d'EDF (ou les deux !) ;
-Risque industriel : sur ce marché des réacteurs à eau pressurisée, Areva est en concurrence avec Toshiba via sa filiale américaine Westinghouse. Pour l'un est l'autre, le pari est extrêmement risqué, les premiers chantiers dérapent et les commandes ne viennent pas : les pertes sont colossales. Toshiba est actuellement au bord du gouffre et a provisionné 6.2Mds de $ pour combler les pertes de Westinghouse. Comme Westinghouse est en train de faire couler le géant Toshiba, est-ce que Areva emmènera EDF par le fond ? (même si comparaison n'est pas raison) ;
- Risque environnemental : on sait que le nucléaire est durablement un risque pour l'environnement. Avec l'acceptation d'une pièce maîtresse considérée comme défaillante, on passe à un niveau de risque sciemment organisé. On pourrait dire que, d'ores et déjà, ceux qui prendront la décision d'accepter le fonds et le couvercle de la cuve de l'EPR de Flamanville prennent aussi leur ticket pour un procès si le moindre soucis se présentait. Et si le moindre soucis se présentait, ce serait d'abord notre terre qui en paierait le prix...

Pour des raisons économiques, industrielles et environnementales, continuer EPR est plus risqué que de stopper : on ne produira pas une énergie rentable, on emmène EDF vers un gouffre qui coûtera cher en emploi et on prépare sciemment un problème environnemental. Pourquoi on arrête pas tout de suite ?

ayant participé pendant plusieurs années aux commissions locale d'information du secteur de Cherbourg, je peux témoigner du fait que les courriers et demandes d amélioration des installations nucléaires de base émises par l'ASN sont beaucoup trop souvent différées.
Dans le cas de la cuve de l'EPR, les anomalies dangereuses connues depuis des années n'ont été rendues publiques que tardivement.Cela pose la grave question de l'indépendance de l'ASN en tant que " gendarme du nucléaire". D'autre part les risques encourus par les populations ne sont pas vraiment pris en compte alors qu'ils sont inacceptables.
Au nom de la sécurité , c'est un devoir moral essentiel de refuser l'autorisation de démarrage de ce réacteur .
Le système des dérogations pratiqué trop souvent doit cesser alors qu'il engage la vie et la santé de milliers de personnes.Le principe de précaution appliqué à d'autres domaines doit l'être aussi dans le cas des installations nucléaires qui font courir trop de risques aux populations.

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Sans entrer dans des considérations techniques liées à la qualité des aciers etc.etc., je vous indique juste qu'il est aisé de se passer d'électricité d'origine nucléaire. J'adore Jean-Marc Jancovici, mais sachez toutefois que je lui ai appris l'existence de cet étrange système dont vous les premiers ne souhaitez probablement pas entendre parler, système nommé "mur Trombe". Cet exemple n'est qu'un exemple, mais en le découvrant vous pouvez découvrir le reste (réduction drastique des consommations d'ENERGIE tous secteurs confondus - le gazole que l'on ne met pas dans un camion à moitié vide transportant des bouteilles d'eau minérale sera brûlé dans une centrale à cogénération, construction/rénovation en matériaux écologiques provenant des alentours (le gisement est considérable), usines fonctionnant moitié moins...) mais.... je suis hors-sujet j'imagine...!!!
Le sujet c'est de savoir si le risque de défaillance de la cuve (d'un EPR qui ne sert donc à rien....) peut être pris...!
Prenons-le je m'en fouts, car non seulement je suis âgé, mais en plus je n'ai pas d'enfants...!!!
Vive le gaspillage, l'endettement et les certificats de conformité falsifiés!
Sinon petit message à l'attention des naïfs qui comme moi donnent leur avis ici sur ce site : désormais nous sommes (un peu plus...) fichés!

Comment peux-t-on encore faire confiance à des industriels qui savaient depuis 2005 et n'ont rien dit? En affirmant qu'il n'y a pas de risque, ils disent clairement que les normes n'ont pas été correctement faites donc que les experts qui les ont définies étaient incompétents mais eux bien sur le sont compétents .... ben pardi c'est leur métier .... moi je dirais plutôt incapacité à assumer les conséquences de leurs erreurs, pour moi c'est de inconscience de croire ce genre de personnes. Dans le cas présent c'est de l'inconscience puissance 1000 vu les conséquences potentielles: morts, malades jusqu'à leur fin de leur jours, malades "plus léger" ....
On voit bien avec ce qui se passe dans l'automobile avec le trucage des tests d’homologation pollution que les industriels trichent et même pris la main dans le sac continuent de nier.

Comme si il n'y avait pas d'autres solutions beaucoup plus sures pour fabriquer de l'électricité?
Comme si il n'y avait pleins de moyens d'en gaspiller moins?
Pourquoi ne met t on pas plus de moyen pour chercher des solutions dans ce domaine?

Il semblerait que la cuve n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale. Dans ces conditions, je ne vois pas comment l'ASN pourrait autoriser le démarrage et le fonctionnement de l'EPR.
Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir, et non les intérêts financiers en jeu ! J'imagine que cela est très regrettable sur un plan financier, mais il n'y avait qu'à faire le travail sérieusement... Je préfère que l'Etat français paye (même s'il serait plus juste que ce soit les entreprises fautives qui le fasse), plutôt que de subir un accident nucléaire type Fukushima, dont on ne parle plus, mais qui a rayé de la carte une région entière, au détriment des populations. Il n'est pas possible de prendre le risque, aussi infime soit-il, qu'un accident nucléaire provienne pour un problème de défectuosité d'une pièce.