Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Au vu de tous les points noirs concernant un hypothétique lancement de l'usine de Flamenville, et à mon humble avis, je pense qu'il serait plus sage de ne pas terminer ces travaux qui ont déjà trop coûté (argent qui aurait pu être utilisée pour les énergies propres).
Il me semble déraisonnable de se lancer dans un jeu aussi dangereux avec le nucléaire. La situation est déjà assez critique avec nos vieux réacteurs français pour mettre en fonction de nouveaux qui ont déjà des problèmes... Et je pense qu'il est toujours intéressant de voir à long terme pour ce genre de projet. Bien sûr la perte d'argent est collosalle, mais il faut imaginer la perte humaine à l'échelle mondiale qu'entraînerait une défaillance du dispositif. Et n'imaginons pas que les générations futures trouveront la solution pour nous, encore une fois, jeu beaucoup trop dangereux.
Je vous serai grès de prendre en considération cet avis, en mon nom, en celui des français et celui de tous les êtres vivants qui peuplent ou peupleront notre Terre, respectez nous, respectez vous.

Je comprend l'entêtement de EDF à terminer Flamanville. Ce nouveau réacteur, Flamanville 3 devait être le fleuron de l'ingénierie Française, La vitrine de notre savoir faire en matière de nucléaire. Le chantier initialement prévu pour une mise en route en 2012 a pris 7 ans de retard puisque on estime que le commercialisation commencera fin 2019. Le budget initialement prévu de 3,4 milliards est passé à 10,5 milliards d'euros, selon les estimation de 2015. Déjà en 2008 les travaux ont été arrêtés par L'ASN en raison de fissures dans le coulage de la plateforme. Quelques mois plus tard l'ASN a autorisé la reprise des travaux. Aujourd'hui on sait que suite à des falsifications, la cuve est défectueuse. Comme elle n'a pas été irradiée encore on peut la changer. Mais cette option n'a pas été retenue, et la cuve est restée telle quelle. Elle doit supporter 60 ans de réaction nucléaires pourtant un défaut dans la composition du couvercle et du fond modifie les caractéristiques mécaniques des matériaux. En clair selon la pression intérieure les pièces peuvent être plus ou moins permeables. L'ASN en juin dernier, sur la base de nouvelles analyses, accepte la continuation des travaux. La pression du gouvernement et des lobbies du nucléaire est telle que on est prêt à accepter le risque. Pourquoi l'ASN qui doit nous protéger accepte celà ? Sur que analyses se base-t-elle pour accepter ce risque ? Les dossiers ont été falsifiés pour cacher les défauts de la cuve, qu'est-ce-qui nous prouve que es dernières analyses n'ont pas été falsifiées ?

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Je suis pour le principe de sécurité surtout lorsqu'on parle de nucléaire. Je rappelle les points noirs de ce projet auxquelles je m'oppose formellement pour notre sécurité : La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

Cette centrale est un échec en Finlande, un échec en France et sera une gabegie en Grande-Bretagne. Mais pour que le gouffre s'arrête et rassurer d'éventuels clients, Flamanville doit fonctionner et produire du courant, même avec un défaut majeur. Il serait peut-être temps d'ouvrir la procédure judiciaire pour escroquerie en bande organisée, détournement de fond public et mise en danger de la vie d'autrui plutôt que de lance cette consultation qui pose la question de savoir si une centrale nucléaire avec un défaut majeur doit être mise en route...

Je n'ai trouvé dans le rapport suivant aucune référence à la fatigue thermique:
"Rapport ASN référencé CODEP-DEP-2017-019368 Rapport IRSN/2017-00011
Version publique"
Est-ce que l'on connaît suffisamment le comportement dans la durée de l'enceinte au regard d'une part des sollicitations thermiques prolongées et des sollicitations provoques par les arrêts et reprises après les cycles de maintenance d'autr part?
Or l'enceinte est fortement sollicitée thermiquement, la calotte supérieure est mécaniquement affaiblie par la traversée d'une multitude de tuyauteries avec différence de températures Les contraintes localisées par ses traversées et les soudures en ces pints sont différentes du reste de la structure métallique et ne manqueront-ils pas de générer des modifications matériau dans le temps?
Pour rappel, EPR n'est pas un projet expérimental, une démarche scientifique d'analyse des risques ne devrait pas se satisfaire par le seul respect d'un cahier des charges, mais essentiellement dans l'établissement et l'analyse critique de son établissement.
J'aimerais être rassuré.
Cordialement
KM

Bonjour,

Etant électricien dans le bâtiment et monteur assembleur de composants électrique dans l'industrie depuis près de 20 ans, ayant participé à la rénovation industrielle de contacts allant dans les centrales EDF via un marché confié à Schneider Electric.

Je ne comprends pas comment vous pouvez laisser continuer un tel chantier, dans la mesure où la sureté de la population est directement engagée...
Faut il rappeler l'incident de Tchernobyl du 26 avril 1986 dans la centrale Lénine, ou tous les autres incidents ???

De mon point de vue, cela est inadmissible, vous demandez depuis toujours aux professionnels des exigences extrêmes, mais lorsqu'il faut trancher, il n'y a plus personnes...

En cas d'incident nucléaires, l'économie en prendra un coup bien supérieur, et je ne parle pas des personnes...

En lien avec Green Peace, je me permets de vous rappeler,

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

https://www.greenpeace.fr/incroyable-on-demande-avis-nucleaire/

Bref, dans tous les cas cela est inacceptable, et ceci malgré le risque de perdre EDF, chacun de nous avons nos responsabilités selon le ou les postes que nous occupons, mais lorsque nous engageons la sécurité des populations, nous ne pouvons aucunement être laxiste, et prendre le moindre risque.

Veuillez croire Monsieur, Madame à mes sincères salutations.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

Au-delà du débat de la réalité de la défaillance ou non de la cuve, ce qu'on ne saura jamais sauf le jour du futur accident, on se rend bien compte que le modèle nucléaire est une machine incontrôlable entre les mains de techniciens coupés des réalités et des lobbies. Cette fuite en avant que plus personne ne maîtrise complètement tant du point de vue de la sécurité que des coûts doit être stoppée au plus vite pour permettre l'émergence de véritables alternatives contrôlables par les citoyens.

Mon avis est

1. Je participe à cette consultation de façade alors même que je doute fort que nos avis soient pris en compte étant donné le style autoritaire de notre gouvernement

2. qu'il y a déjà bien assez de travail et de questions non résolues pour démenteler les dizaines de centrales déjà en service pour ne pas ajouter un nouveau risque nucleaire avec un couvercle qui n'a pas été fabriqué correctement ! D'autres solutions existent il n'est que temps de les envisager !

En outre, la position de l'ASN sur l’anomalie de la cuve du réacteur EPR de Flamanville. L’ASN "s’est appuyée sur l’analyse des dossiers transmis par Areva NP et EDF" (sic) qui sont à la fois juges et partis .. et financièrement très interessés par la finalisation d'un réacteur qui leur a déjà couté bien cher (dont acte) !! De là à penser que l'on sacrifierait la sécurité sur l'autel du profit .. il n'y a qu'un pas .. que je franchis !

" La situation énergétique de la France se caractérise par un recours quasi absolu à l’électricité, énergie elle-même basée pour plus de 75 % sur la production nucléaire. Cette stratégie assimilable à du « tout électrique, tout nucléaire » est loin de garantir l’indépendance énergétique, puisque la totalité de l’uranium est importée et extraite dans des conditions contestables. Elle a également pour effet de freiner la transition vers les énergies renouvelables, ... "
Telle est l'introduction du livret sur la thématique de l'énergie proposé en 2017 par la France Insoumise sur la lignée du scenario négawatt qui correspond globalement à ce que j'attends en matière de politique énergétique sur notre territoire et que je vous invite à découvrir en copiant/collant l'adresse web suivante dans votre navigateur : https://avenirencommun.fr/le-livret-energie/

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Il semble totalement délirant de continuer sur une voie ne garantissant pas une sécurité infaillible aux populations concernées.
Le nucléaire est malheureusement un secteur qui n'a, pour ainsi dire, aucun avenir, en partie grâce à la non reconnaissance des limites de ses infrastructures.
Plus préoccupant encore, est la participation de l'État, qu'elle soit directe ou indirecte, dans l'ensemble des structures englobant les centrales, que l'on parle d'exploitation, de construction, ou bien encore de régulation, et qui continue d'y appliquer une volonté d'investissement de manière opaque. Au simple titre de citoyen, nous ne souhaitons plus financer avec l'argent public un secteur qui peine à cacher sa désuétude en termes d'efficacité, de coûts délirants de maintien, mais également et principalement de sûreté.

À ce titre, nous demandons à ce que toutes les précautions nécessaires soient prises concernant l'EPR de Flamanville:
- Interruption immédiate de tout plan de mise en fonction de la centrale.
- Enquête et transparence sur les comportements frauduleux ayant conduit à la non conformité du couvercle, avec exemplarité et justice.

Nous espérons que cet avis puisse amener à un dialogue plus représentatif autour du secteur énergétique français, réunissant également les avis divergeant de ceux émanant des fonctionnaires et représentant de l'État, pour le progrès, la cohésion scientifique, la transparence des directions et les moyens de leurs évaluations.