Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Bonjour.
Quand je pense que l'on demande des études de risques ENORMES pour le moindre projet de l'industrie chimique, y compris quand IL N'Y A PAS DE DANGER connu, simplement pour respecter, et c'est normal, le Code de l'Environnement. Là c'est tout simplement inadmissible : monter un couvercle défectueux et pièce maîtresse de la protection et du confinement, relève de la PURE INCONSCIENCE. Il est IMPOSSIBLE de faire une étude sérieuse sur la tenue du couvercle autrement qu'en le testant en VRAIE GRANDEUR. Et que dire du remplacement dans six ans : on nous prend pour qui ?
Comment peut-on imaginer que l'on démonte le couvercle sur un tel équipement qui sera alors fortement radioactif après six ans de service. Tout ceci comme ça.
A croire que les ingénieurs de haut vol responsables du projet n'ont jamais entendu parler de "corrosion sous contrainte" et de "corrosion intergranulaire" car ici c'est ce qui va se produire à la fois sous l'effet de la chaleur et de la pression mais aussi du rayonnement ionisant : bref tout pour plaire.
Cette décision relève du suicide collectif : c'est mettre une grenade dégoupillée dont le détonateur aurait un fonctionnement erratique.
Comme titulaire d'un Mastère Spécialisé en Analyse et Prévention des Risques Technologiques Majeurs délivré par l'Ecole Centrale de Paris, j'affirme qu'il y a un risque majeur d'accident et que toutes les études et simulations métallurgiques ne permettront pas de déterminer correctement la probabilité de "non-survenance de l'évènement redouté". D'ailleurs vu l'ampleur du risque, faire un calcul probabiliste est une ERREUR MAJEURE DE RAISONNEMENT.
Le seul cas à envisager est : l'évènement redouté NE DOIT PAS se produire.
Ma conclusion est claire : le couvercle actuel est juste bon pour le ferraillage. Hors de cela point de salut.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

Il me semble nécessaire d'avoir une cuve aux normes avant de mettre en service ce site.
Il me vient 2 questions en lisant les différents rapports :
- La technologie de l'EPR a été vendue pour équiper plusieurs sites dans le monde, comment fait-on sur ces autres sites ? Est-ce que ce sont les mêmes fabricants qui ont réussi à produire des fonds de cuve et couvercles conformes ?
- On parle de changer le fond de cuve et le couvercle après la mise en service en 2024. Quel sera le coût et surtout la faisabilité technique de cette opération ? Comment pourra-t-on changer ces matériaux qui seront hautement radioactifs ? Comment seront éliminés ces déchets ?

C'est l'histoire de l'avion Concorde. Ne la répétons pas avec l'EPR.
Pour un agent rationnel, ces coûts ne devraient pas peser dans la balance pour les choix qui sont réalisés après qu'ils ont été engagés.
En pratique cependant, ils interviennent souvent dans le raisonnement, du fait de l'aversion à la perte. On désigne en anglais ce biais par le terme de sunk cost fallacy.
Par exemple, un spectateur dans une salle de cinéma qui trouve le film très mauvais et s'ennuie hésitera souvent à quitter la salle avant la fin du film pour ne pas gâcher l'argent qu'il a dépensé pour le billet. Mais si un ami lui a donné le billet gratuitement car il ne pouvait pas se rendre à la séance, le même spectateur n'aura alors généralement aucune hésitation à partir.
Pour un agent parfaitement rationnel, les deux décisions sont pourtant exactement équivalentes, puisque le coût financier de quitter la salle est nul dans les 2 cas, et l'intérêt du temps qu'il va passer à l'extérieur par rapport à celui passé à regarder le film jusqu'à la fin est lui aussi le même.

L'acier de la cuve du réacteur de l'EPR de Flamanville n'est pas conforme. Or, malgré, cette anomalie mettant en danger la vie de la population, le projet de construction perdure. AREVA et EDF étaient pourtant parfaitement informés de cette anomalie mais ont préféré passer cette information sous silence afin de pouvoir mener ce contrat à terme et ainsi protéger leurs intérêts. Le chantier doit être arrêté immédiatement, nous, citoyens français, n'avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d'EDF et AREVA.

Qualité de l'acier de la cuve

La cuve est la partie essentielle du réacteur. Il a été prouvé que la composition de son acier ne présente pas les caractéristiques requises pour répondre aux normes de sécurité. La cuve ne doit donc pas être qualifiée en l'état.
Rien ne permet en outre de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale.
La prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies n'est pas acceptable. Les intérêts de l'industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations.
Le chantier doit donc être arrêté.

L'avenir de nos enfants ne doit pas être sacrifié sur l'autel du non respect du principe de précaution.

La cuve semble etre une pièce essentielle du réacteur. On voit l'exemple de Fukushima ou le corium a su se frayer un chemin au travers de la dite cuve, ou l'hydrogène sous pression a amener a l'explosion d'un réacteur libérant des radionucléides dans l'environnement.

La qualité de la cuve se doit d'être impeccable, on vante les fleurons industriels français, prouvons nos mérites industriels par une qualité irréprochable!

A ce jour, on comprends que la cuve n’a pas les caractéristiques requises, et qu'il ne sera ensuite plus possible surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture; La surveillance est la mission même de l'ASN, et en tant que tel, l'ASN ne doit pas valider une anomalie telle que celle détectée.

On apprend au travers des jours qu'AREVA et EDF étaient au courant depuis une dizaine d'années que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. Malfaçons, maquillage des comptes rendus de tests... Et C’est là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! En tant que citoyen lambda, comment faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve, en l'état actuel, ne doit pas être autorisée comme éléments du réacteur EPR. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir encore plus que tout !
La prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies est inadmissible, l'ASN aura sa part de responsabilité si le chantier continuait et que ce réacteur venait à être mis en service un jour.

Merci de votre attention.

Le cuve et le couvercle du réacteur de l’EPR ont été reconnus défectueux au regard du cahier de charge qui avait été établi. Ils ne peuvent pas et ne doivent pas être validés quelle que soit la pression des industriels d’EDF et AREVA. Sécurité du public avant tout !
Il y a déjà eu beaucoup trop d’argent public englouti dans ce projet, il faut savoir arrêter les frais avant qu’une catastrophe majeure ne l’impose.
Il y a eu trop d’incidents et d’accidents dans les centrales nucléaires. La technologie nucléaire n’est pas une technologie propre.
Il existe d’autres sources d’énergies propres disponibles et gratuites. C’est dans cette direction que doivent aller nos efforts.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

Qu'est devenu la politique zéro risque ? il est inacceptable d'en sortir, quel que soit le coût ! La situation lamentable de l'EPR est connu depuis longtemps, et au moindre incident , sa cuve est essentielle. Je préfère encore être privé d'énergie, parce que la politique d'EDF ne prend pas le virage des énergies renouvables, ressources inépuisables, matière première gratuite et responsable, et surtout sans aucun risque majeur, que de vous voir prendre des risque sur ma vie et celles des concitoyens, et de l'ensemble du continent , et même de la planète.... quelle condamnation en cas d'accident? qui ?
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! arrêtez ce chantier et assumez vos responsabilités, plutôt que d'entrer dans cette course à l'abîme du risque industriel nucléaire !

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.