Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Je ne comprends pas votre démarche...

Vous êtes une autorité scientifique et technique "indépendante", vous avez déjà donné un avis technique favorable à la reprise des activités de FLA3 (EPR)... et maintenant vous demandez aux gens ce qu'ils en pensent ?

Mais qui a la connaissance technique, qui a les compétences scientifiques pour juger de la fiabilité ou non du couvercle et de la cuve ?

Vous pensez sans doute que l'homme de la rue, l'internaute que des années de bourrage de crane médiatique a rendu servile au gouvernements successifs qui n'ont de cesse de détruire l'outil de travail de la France au profit des écologistes, va être capable de juger des centaines de pages techniques, d'essais, d'analyse, de modélisations du comportement sous pression du circuit primaire ?
Sans même les lire ?

A quoi jouez vous ?
Expliquez moi quelle est votre démarche ?
Quelle logique suicidaire vous entraîne à refuser vos propres conclusions ?

Oui je suis favorable à la poursuite de la construction de l'EPR et à la mise en service de FLA 3 !!

Avec l'IRSN (soutien technique et scientifique) vous avez eu les moyens de juger de la fiabilité du système proposé, et vous avez déjà rendu votre avis, donc pourquoi le remettre en cause par un "référendum populaire" qui n'a aucune validité scientifique, aucune compétence technique ? êtes vous encore "indépendant" ?
Vous jouez sur la sensibilité des gens, pas sur la raison ! Oui à l'EPR !

Enseignant en cpge, j'ai eu l'occasion en 1990 d'aborder, avec des ingénieurs du secteur, la question de la fiabilité des aciers utilisés dans le nucléaire et notamment le risque de développement des micros fissures. Les réponses de l'époques étaient : la probabilité est tellement faible que cela pose problème que c'est un risque totalement négligeable. Expert en statistique j'ai vite compris qu'à l'époque les calculs de fiabilité étaient beaucoup trop approximatifs. 27 ans après je n'ai pas l'impression qu'il y a eu beaucoup de progrès. Les X Mines que j'ai participé à former mon montrer qu'ils savaient être prétentieux et loin d'être aussi parfaits qu'ils le prétendent. On nous demandent une fois de plus un acte de foi dans la compétence de nos ingénieurs. Acte que je ne suis pas prêt à faire, car je suis bien placé pour connaître la limite de leur formation. Le risque est le produit d'une probabilité par le coût de l'accident. En terme nucléaire même une probabilité faible entraîne un risque important. C'est pourquoi il est dangereux de partir sur une cuve dont la fiabilité n'est pas excellente.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable. Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale. La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant. La prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies n'est pas acceptable. Le chantier devrait être arrêté et les citoyens français, ne devrait pas avoir à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Les principes de rentabilités financières ou de réduction des pertes sont insignifiants devant l'importance de la vie (au sens large, pas uniquement d de l'espèce humaine). Qui sommes-nous pour prendre de tels risques injustifiés vis-à-vis des autres espèces, des plantes et des autres populations humaines de la planète ?

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

L’hypothèse d’une anomalie concernant la cuve de l’EPR repose sur une concentration en carbone de 0,3% dans certaines veines dites « sombres » au lieu des 0,2% attendus. Ceci n’a aucunement ému tous les spécialistes en métallurgie qui savent depuis longtemps qu’aucune inquiétude n’est à attendre de ces aciers soumis à fortes pressions puisque de nombreux essais et expériences ont montré une excellente tenue de ces aciers jusqu’à des teneurs à 0,4% à des pressions bien supérieures à celles auxquelles ces éléments sont soumis lors du fonctionnement des réacteurs nucléaires.
Bien évidemment, tous ceux qui sont à l’affût d’arguments pour stopper la 3e industrie française se sont jetés dessus pour crier au scandale.
L’ASN ne pouvait pas rester étrangère face à ce flot d’« indignations » et a montré une fois de plus son indépendance vis-à-vis de l’industrie nucléaire. Pendant plus d’un an, de nombreuses expériences ont été menées, analysées, sur 1 700 éprouvettes de métal prélevées sur des pièces forgées dans les mêmes conditions ; 1 500 analyses chimiques ont également été faites.
Un Groupe Permanent d’experts a été chargé par l’ASN de mener les contre-expertises sur les rapports fournis par les exploitants, EDF et Areva. Ce Groupe qui comprenait près de 100 personnes regroupait, bien sûr, les spécialistes du domaine mais aussi des représentants d’ONG anti-nucléaires et donc anti-EPR (ce qui est le signe d’une volonté d’examen pluraliste de la part de l’ASN). Tous ont validé les essais et leurs résultats ! La conclusion a été que la cuve et son couvercle sont tout à fait conformes pour leur utilisation en réacteur.
Personnellement, je salue ce travail et je me range à ces conclusions. L’ASN a jugé bon d’aller plus loin en ce qui concerne le couvercle ; dont acte mais ceci ne me semble toujours pas pertinent. Cela ne va faire qu’augmenter encore et inutilement la note de cet EPR et donc le coût du kWh et continuer à donner des arguments aux antinucléaires qui font ainsi le jeu de nos concurrents à l’étranger dans ce vaste marché (322 projets de construction de réacteurs à la date où j’écris ce message). La France et son industrie doivent rester dans cette dynamique !

Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Même si mon avis risque de ne pas être totalement pertinent au vu de mes connaissances sur l'industrie nucléaire, il me semble avec le minimum de bon sens que sacrifier la sécurité de tous dans l'intérêt de quelques un ( les actionnaires d'Areva et d'EDF par exemple...) Est très grave, voire criminel. De plus le simple fait d'avoir connaissance des ces anomalies et de se poser la question de la validité de cette cuve est à la limite du comique aux vu des risques propre à l'industrie du nucleaire !

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

L'EPR de Flamenville ne doit pas être mis en service puisque la cuve et le couvercle présentent ces anomalies de l'Acier. Il faut avoir la lucidité de prendre en compte que l'EPR fonctionnera avec du MOX à 100 %, combustible beaucoup radioactif que l'uranium 235. Donc la cuve et le couvercle doivent être irréprochables. Le chantier doit être arrêté. L'essentiel est d'éviter un accident atomique en France car la santé des personnes et l'environnement prévalent sur tout autre considération. L'argent économisé ici servira la filière d'avenir des énergies renouvelables.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.