Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Monsieur CHEVET,
J’apprécie vivement votre initiative de consultation publique comme j’ai apprécié cette phrase dans vos vœux 2017 : « Un accident nucléaire majeur ne peut être exclu nulle part ».
Elles traduisent une claire conscience du cœur de votre mission, un bel esprit d’indépendance et un courage hors du commun.
J’imagine bien toutes les pressions qui ont déferlé sur vous à ces occasions. Si la cuve de l’EPR était faite de l’acier où fut trempée votre détermination, je n’aurais aucune inquiétude sur sa capacité de résistance.
C’est pourquoi je vous propose dans le commentaire qui suit un échange constructif et apprécierai une réponse de votre part si mon commentaire comporte des points erronés.

GROUPE PERMANENT D’EXPERTS POUR LES EQUIPEMENTS SOUS PRESSION NUCLEAIRES
Avis relatif aux conséquences de l’anomalie de concentration en carbone des calottes de la cuve du réacteur EPR de Flamanville sur leur aptitude au service
Page 3/5 en bas
« Le Groupe permanent note que le dossier présenté par Areva NP, qui s’appuie sur la propriété physique déterminante qu’est la ténacité, conclut à la prévention du risque de rupture brutale, bien que la valeur de résilience citée par la réglementation ne soit pas atteinte en zone ségrégée. »
Sans le stupéfiant décret de juillet 2015 - miracle pour EdF&AREVA - autorisant des procédures dérogatoires en cas de non-conformité d’équipements sous pression, vous n’auriez pas eu d’autre choix que de refuser la validation de la cuve de l’EPR. Mais qu’est-ce que ce décret change à la sureté de cette cuve ? D’autant que les procédures dérogatoires de tests complémentaires ne peuvent donner qu’une « raisonnable assurance d’absence de défaut », parce qu’une fois installée, la cuve ne peut plus bénéficier de la seule méthode de contrôle de l’acier qui couvre tous les types de défauts.

Rapport ASN IRSN sur anomalies calottes cuves EPR Version publique.
Page 28 en bas
« Toutefois, pour ce qui concerne le contrôle de surface, le rapporteur a estimé que le contrôle le plus pertinent aurait été le contrôle par magnétoscopie, tel que requis par le code ASME pour le matériau SA508. Ce contrôle de surface n’a pas été réalisé par ArevaNP au stade de la fabrication. »
Le contrôle de conformité requis par magnétoscopie n’a donc pas été fait en fabrication : pourquoi ?
On ne peut écarter l’hypothèse qu’AREVA - sachant depuis 2005 que son unité du Creusot dysfonctionnait et le cachant soigneusement à EdF et à l’ASN - ait délibérément écarté ce test pour réduire les chances de voir sa cuve refusée.
Voire pire, car on ne peut non plus exclure qu’AREVA ait effectué ces tests, puisque qu’ils sont requis par le code ASME pour le matériau SA 508, mais que ceux-ci aient donné des résultats non conformes à la norme ; et qu’alors AREVA ait jugé que les écarts à la norme n’étaient finalement pas si catastrophique que ça. Et qu’AREVA ait décidé de ne pas les communiquer en prétendant ne pas avoir fait le test.
Si j’ai bien compris les limites des tests encore possibles actuellement, ils ne peuvent amener le niveau d’assurance renforcé qu’aurait apporté le test par magnétoscopie. C’est pourquoi AREVA et vous concluez avec à une « "raisonnable" assurance à l’absence de défaut "inacceptable" dans les calottes ». Soyez sincère avec vous-même Monsieur REVERT :
o croyons-nous qu’une « raisonnable » assurance soit suffisante en matière nucléaire ? Cela veut dire qu’il y a des chances non négligeables qu’il existe des défauts inacceptables.
o Croyons-nous que l’évaluation « inacceptable » des défauts soit sans faille et qu’un défaut acceptable ne puisse se révéler dramatique comme ce fût le cas à Fukushima ? Et nous savons donc qu’il y a des défauts acceptables à Flamanville, y compris au-delà du milieu de l’épaisseur de la paroi. Défauts acceptables qui n’auraient pas dû être là si AREVA avait bien travaillé et qui auraient dû conduire à refuser la cuve si AREVA n’avait pas dissimulé longtemps ses mensonges avérés sur les contrôles de procédures de fabrication.
o Après Fukushima, croyons-nous que nous puissions accepter dans la cuve d’une centrale nucléaire des risques acceptables connus et des risques inacceptables dont des défauts connus ne permettent pas d’écarter l’occurrence avec plus qu’une raisonnable assurance ?
o Alors que rien n’est encore lancé, que pèsent les sommes investies au regard des vies humaines et biens matériels brisées, détruits ou empoisonnés pour des siècles et des siècles.
o Alors même que le coût de vente du KW/h négocié à très long terme pour l’EPR d’Hinkley Point est d’ores et déjà plus cher que celui des énergies renouvelables (voir ci après).
o La France a bien arrêté le Concorde et Airbus et Air France s’en sont très bien remis : EdF se relèvera de l’arrêt de l’EPR. La publication semestrielle des résultats d’ENGIE cette semaine a fait la preuve que son avenir tout énergies renouvelable est un superbe pari qui avance plus vite que prévu.
Je ne dis pas que c’est ce qui est arrivé, mais je ne vois pas qu’on puisse en écarter l’hypothèse. Certes, cela suppose qu’AREVA se comporte de manière malhonnête par rapport à la question cruciale du respect des normes de sécurité nucléaire, mais AREVA a largement prouvé depuis 2005 qu’il en était capable en étant pris en flagrant délit, précisément sur ce point. C’est dès 2005 que l’ASN elle-même a alerté EDF sur les dysfonctionnements de l’usine AREVA du Creusot : EDF et Areva savaient donc qu'Areva n'était pas en capacité de produire des pièces aux normes. Il y a eu un défaut d'information, une triche, puisqu'ils ont dissimulé des informations.
Bien pire, l’histoire de votre contrôle sur l’EPR de Flamanville a montré que les découvertes les plus dangereuses en matière de sécurité faites par l’ASN ont toujours été faites malgré la résistance d’AREVA, qui connaissait ces défauts et faisait tout pour vous les cacher. La découverte de défauts sur des matériels aussi importants que les cuves, les générateurs de vapeur ou les pressuriseurs est d’autant plus grave que ces défauts sont formellement exclus des hypothèses des différents scénarios accidentels. Ces matériels sont en effet censés obéir à un principe « d’exclusion de rupture ». La découverte de ces défauts de fabrication remet donc en cause l’architecture et la philosophie même des calculs qui conduisent à l’affichage de probabilités d’accidents graves ou majeurs. Que veulent dire en effet ces calculs si l’on découvre des défauts graves et irréparables sur les matériels les plus critiques et censés être parfaits ?
Mais il y a encore plus grave. L’ASN, inquiète de cette avalanche de découvertes a diligenté une enquête à Areva pour vérifier la conformité de centaines de pièces avec les spécifications demandées. Mais pourquoi AREVA ne l’a-t-elle pas diligentée elle-même ? La réponse est simple : parce qu’elle le savait au moins depuis 2005. Et là, nouvelle surprise, la découverte de plusieurs centaines de « dossiers barrés » dans lesquels Areva pourrait avoir tranquillement falsifié les certificats de conformité requis. Une pratique semble-t-il courante dont on a bien du mal à imaginer qu’elle provienne d’une initiative isolée.
Anomalies et falsifications sur des matériels supposés parfaits : tout y est. Comme le disait en 2011 Jacques Repussard, alors directeur général de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), « Il faut imaginer l’inimaginable ». Avec la moitié du parc nucléaire français en situation de sûreté nucléaire dégradée, nous y sommes et c’est très grave.
Si bien qu’on peut dire non seulement qu’AREVA vous a menti sur la sureté nucléaire, mais aussi qu’il a mis en œuvre une stratégie consciente et délibérée pour obtenir de vous les validations cherchées en vous cachant l’essentiel des éléments dont avait besoin votre jugement.
Sur un risque aussi inacceptable que le risque nucléaire, il est pour moi impossible d’accepter d’homologuer les productions d’une entreprise qui a fait tout ce qu’elle a pu pour vous empêcher d’en découvrir les éléments non conformes : elle ne s’est pas contenté de faire des erreurs, de bonne foi, mais consciente de ses erreurs, et donc d’une parfaite mauvaise foi, elle a tout fait pour empêcher l’ASN de remplir sa mission. Une telle entreprise ne peut être considérée comme un partenaire pour l’ASN, comme un partenaire pour le peuple français.
À soi seul, ce fait est inacceptable et pourrait, à soi seul, justifier le refus de validation de la cuve et de toute partie de la construction impliquant des pièces AREVA. Qu’elles soient au final réputées bonnes ou non ne change rien pour moi. Ne serait que pour que chacun sache à l’avenir qu’on ne trompe pas impunément l’Autorité de Sureté Nucléaire.
Et encore moins quand on pense que, certes, l’ASN a découvert certains éléments non-conformes, et donc est certaine de la dramatique malhonnêteté d’AREVA, mais quid des non-conformités que l’ASN a pu ne pas découvrir ? L’ASN peut-elle assurer le gouvernement, et au-delà les Français qu’elle a découvert toutes les non-conformités ? Quelles pourraient être leur conséquence sur la sureté de la centrale et sur la sécurité des français ? Accepter la production d’une telle entreprise est clairement pour moi un de mes impossibles et je reviendrai en fin de message sur le rôle de nos possibles et impossibles dans nos décisions.
Pour le reste de la construction, on rappellera que BOUYGUE a également prouvé son non-respect des normes nucléaires. Ainsi, en mai 2008, le chantier va connaître sa première suspension après la découverte d'«anomalies» dans le coulage du béton. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) y voit «un manque de rigueur (...) qui est inacceptable». En août 2011, le «Canard enchaîné» révèle de nouvelles et graves malfaçons repérées par l'ASN dans le gros œuvre du futur réacteur et qui a valu à EDF des courriers de mise en garde. L'autorité parle notamment de «piliers de béton percés comme du gruyère».
Tout cela ne veut-il pas dire que c’est à l’ensemble actuellement installé de l’EPR qu’il faut refuser l’homologation ?

La décision que vous avez à prendre est inhumaine, tant il est difficile de renoncer à l’abandon qu’imposera un « non » ou un « oui » à la validation de la cuve.
J’ai la conviction que c’est une des plus grandes décisions publiques jamais prises jusqu’à maintenant et qu’on en parlera encore dans plusieurs siècles comme un des cas les plus marquants de la théorie de la décision voire de l’histoire.
Mais vous avez trois avantages énormes : le temps, le recul et le moment.
Le temps : un délai de plusieurs mois pour prendre cette décision.
Le recul sur les véritables risques du nucléaire et sur les conséquences d’une catastrophe. Mais surtout le recul sur l’incapacité totale d’un opérateur électrique et d’un État, aussi développés soit-il, à faire face avec efficacité à une catastrophe nucléaire. C’est un recul que n’avaient pas les précédents décideurs du nucléaire, avant Tchernobyl, avant Fukushima, et surtout avant qu’EdF n’avoue enfin après des décennies de stupide déni, que le risque zéro n’existe pas en matière nucléaire.
Le moment : vous savez maintenant que les énergies renouvelables sont non seulement beaucoup plus écologiques que le nucléaires, mais encore déjà moins chères et bientôt beaucoup moins chères qu’une électricité nucléaire dont on ne sait toujours pas si on saura un jour stocker les déchets et démanteler les centrales. Sans compter que les coûts actuels de ces deux fonctions sont considérablement sous-évalués par les opérateurs. Pour illustrer la comparaison de prix, je cite ici une dépêche AFP reprise par Boursorama le 09/06/2017 à 08:45, mis à jour à 08:49 : « Le mois dernier, un fournisseur a remporté un contrat auprès des autorités indiennes en offrant le kilowattheure (kWh) à 2,44 roupies (environ 3 centimes d'euros) » ; alors que le contrat d’EdF pour Hinkley Point est à 11 centimes d’euros.

Je terminerai par un rêve.
J’ai consacré une grande partie de mes débuts professionnels à l’enseignement des sciences de gestion : j’ai été assistant-professeur et secrétaire scientifique d’un centre de recherche dans le Cycle Doctoral de l’Université Paris IX Dauphine, puis directeur d’un département pédagogique, puis directeur du développement de l’École Supérieure de Commerce de Rouen (qui était alors la 5ème meilleure business school française) et je suis actuellement animateur de club à l’Association pour le Progrès du Management (apm).
Accepteriez-vous de me recevoir à quelques reprises pour que je rédige un cas d’école sur la décision que vous êtes en train de prendre. Bien que je ne lui en n’ai pas parlé, je le ferai probablement avec un expert apm professeur à HEC du nom de Andreù SOLE.
Je tiens à votre disposition le compte rendu de sa remarquable session apm sur la décision : après enquête approfondie auprès de grands patrons français dont des dirigeants du CAC40, il y expose clairement que nos décisions les plus lourdes sont prises avant d’être réfléchies, prises par notre inconscient, dans ce qu’il appelle notre boite noire : nos possibles et nos impossibles. Toute la réflexion technique qui s’ensuit ne sert qu’à justifier une décision déjà prise et à convaincre nos interlocuteurs de sa validité.
J’ai la conviction que, outre l’utilité que pourrait avoir ce cas pour nous et pour les étudiants en gestion, la réflexion sur vos possibles et impossibles pourrait vous être d’un grand secours pour une décision plus lucide.
Alors Monsieur CHEVET, pour vous, est-il possible que vous preniez la décision de ne pas valider la cuve de cet EPR ?

Très respectueusement,
Patrick Vuillet
Conseil en Stratégie
vuillet@vuillet.net
06 75 30 42 31

L'ASN organisme indépendant chargé de la sûreté nucléaire, devrait tout naturellement considérer comme impensable, inimaginable, d'accepter une cuve non conforme aux normes !
Dans votre avis, vous mentionnez des anomalies sur le couvercle et sur le fond de la cuve : "ces composants n’ont pas les caractéristiques requises", "l’exigence de qualification technique n’est pas respectée", mais vous envisagez toutefois une utilisation de ces matériaux très sensibles jusqu'en décembre 2024 !?
Il y a trop d'anomalies sur l'EPR en construction pour en valider la mise en exploitation !
Jusqu'à quel point l'enjeu économique est-il plus important que des vies humaines ?
Doit-on sacrifier la sûreté nucléaire pour sauver une industrie en faillite et des actionnaires irresponsables !
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises et rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le chantier de Flamanville doit être arrêté !
Nous, citoyen.es français.es, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.
Le risque zéro n'existe pas et votre organisme doit avant tout considérer que si le moindre doute subsiste, c'est le principe de précaution qui doit primer, surtout dans le domaine du nucléaire !
Êtes-vous prêts à assumer la responsabilité de la mort par accident nucléaire de centaines de milliers de personnes ou êtes-vous prêts à prendre la décision courageuse d'arrêter ce projet et vivre avec la conscience tranquille d'avoir protégé des milliers de citoyens.
Les accidents nucléaires existent ; allons-nous attendre une telle catastrophe en France pour nous rendre compte qu'il aurait fallu arrêter depuis longtemps. Notre sécurité n'a pas à être mise en jeu !

L'ASN organisme indépendant chargé de la sûreté nucléaire, devrait tout naturellement considérer comme impensable, inimaginable, d'accepter une cuve non conforme aux normes !
Dans votre avis, vous mentionnez des anomalies sur le couvercle et sur le fond de la cuve : "ces composants n’ont pas les caractéristiques requises", "l’exigence de qualification technique n’est pas respectée", mais vous envisagez toutefois une utilisation de ces matériaux très sensibles jusqu'en décembre 2024 !?
Il y a trop d'anomalies sur l'EPR en construction pour en valider la mise en exploitation !
Jusqu'à quel point l'enjeu économique est-il plus important que des vies humaines ?
Doit-on sacrifier la sûreté nucléaire pour sauver une industrie en faillite et des actionnaires irresponsables !
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises et rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le chantier de Flamanville doit être arrêté !
Nous, citoyen.es français.es, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.
Le risque zéro n'existe pas et votre organisme doit avant tout considérer que si le moindre doute subsiste, c'est le principe de précaution qui doit primer, surtout dans le domaine du nucléaire !
Êtes-vous prêts à assumer la responsabilité de la mort par accident nucléaire de centaines de milliers de personnes ou êtes-vous prêts à prendre la décision courageuse d'arrêter ce projet et vivre avec la conscience tranquille d'avoir protégé des milliers de citoyens.
Les accidents nucléaires existent ; allons-nous attendre une telle catastrophe en France pour nous rendre compte qu'il aurait fallu arrêter depuis longtemps. Notre sécurité n'a pas à être mise en jeu !

L'ASN organisme indépendant chargé de la sûreté nucléaire, devrait tout naturellement considérer comme impensable, inimaginable, d'accepter une cuve non conforme aux normes !
Dans votre avis, vous mentionnez des anomalies sur le couvercle et sur le fond de la cuve : "ces composants n’ont pas les caractéristiques requises", "l’exigence de qualification technique n’est pas respectée", mais vous envisagez toutefois une utilisation de ces matériaux très sensibles jusqu'en décembre 2024 !?
Il y a trop d'anomalies sur l'EPR en construction pour en valider la mise en exploitation !
Jusqu'à quel point l'enjeu économique est-il plus important que des vies humaines ?
Doit-on sacrifier la sûreté nucléaire pour sauver une industrie en faillite et des actionnaires irresponsables !
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises et rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le chantier de Flamanville doit être arrêté !
Nous, citoyen.es français.es, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.
Le risque zéro n'existe pas et votre organisme doit avant tout considérer que si le moindre doute subsiste, c'est le principe de précaution qui doit primer, surtout dans le domaine du nucléaire !
Êtes-vous prêts à assumer la responsabilité de la mort par accident nucléaire de centaines de milliers de personnes ou êtes-vous prêts à prendre la décision courageuse d'arrêter ce projet et vivre avec la conscience tranquille d'avoir protégé des milliers de citoyens.
Les accidents nucléaires existent ; allons-nous attendre une telle catastrophe en France pour nous rendre compte qu'il aurait fallu arrêter depuis longtemps. Notre sécurité n'a pas à être mise en jeu !

L'ASN organisme indépendant chargé de la sûreté nucléaire, devrait tout naturellement considérer comme impensable, inimaginable, d'accepter une cuve non conforme aux normes !
Dans votre avis, vous mentionnez des anomalies sur le couvercle et sur le fond de la cuve : "ces composants n’ont pas les caractéristiques requises", "l’exigence de qualification technique n’est pas respectée", mais vous envisagez toutefois une utilisation de ces matériaux très sensibles jusqu'en décembre 2024 !?
Il y a trop d'anomalies sur l'EPR en construction pour en valider la mise en exploitation !
Jusqu'à quel point l'enjeu économique est-il plus important que des vies humaines ?
Doit-on sacrifier la sûreté nucléaire pour sauver une industrie en faillite et des actionnaires irresponsables !
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises et rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le chantier de Flamanville doit être arrêté !
Nous, citoyen.es français.es, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.
Le risque zéro n'existe pas et votre organisme doit avant tout considérer que si le moindre doute subsiste, c'est le principe de précaution qui doit primer, surtout dans le domaine du nucléaire !
Êtes-vous prêts à assumer la responsabilité de la mort par accident nucléaire de centaines de milliers de personnes ou êtes-vous prêts à prendre la décision courageuse d'arrêter ce projet et vivre avec la conscience tranquille d'avoir protégé des milliers de citoyens.
Les accidents nucléaires existent ; allons-nous attendre une telle catastrophe en France pour nous rendre compte qu'il aurait fallu arrêter depuis longtemps. Notre sécurité n'a pas à être mise en jeu !

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

Comme beaucoup, je pense qu'il ne faut plus jouer avec le feu.
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté.. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

Cuve EPR

En tant qu'organisme chargé de la sûreté nucléaire, il est impensable d'accepter une cuve qui n'est pas conforme aux normes !

Les derniers rapports publiés montrent que si on utilisait cette cuve avec ses matériaux et caractéristiques actuelles, les anomalies constatées auparavant restent présentes et par conséquent, constituent toujours un risque possible de rupture. Accepteriez-vous réellement de laisser une situation incertaine et dangereuse comme celle-ci persister pendant les 7 prochaines années ?

Votre organisme doit avant tout voir que si le moindre doute subsiste, le principe de précaution doit prendre le dessus, surtout concernant le nucléaire ! Les chiffres, les statistiques ne doivent absolument pas voiler les anomalies que vous avez constatées, qui n'ont pas encore été résolues et qui constituent un risque encore bien trop important.

Notre sécurité, celle de tous les citoyens français, n'a pas à être mise en jeu ! Le chantier de Flamanville doit être arrêté !

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.