Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Il est prévu que l'état prenne la responsabilité de lancer l'EPR début octobre . or on sait, malgré une commission d'experts, nommée pour mieux enterrer le sujet, que le fond et le couvercle de la cuve ont des défauts liés à un excès de carbone dans les aciers. On connaît depuis 2005 ces malfaçons commises au Creusot. Areva était au courant. Comme par hasard le 31 décembre 2015 on sort un décret gouvernemental indiquant que l'on peut déroger à la réglementation et tolérer l'intolérable. On assiste ici à un scandale d'état et à un déni de démocratie.
C'est pourquoi, il faut protester avant que ne soit mis en marche l'EPR de Flamanville , sa construction est un gouffre financier les déficits successifs sont comblés par l'état qui renfloue, renfloue. Mais au final c'est nous contribuable, qui payons ! Car nous avons affaire ici à un scandale d'état. On ne veut pas de scénario de compromis consenti par des expères nommés par Areva et EDF , avec l'état. Iles sont juges et parties.
S'il y a défaut, on arrête tout. On ne peut mépriser le risque de faire de potentielles victimes en cas d'accident majeur. On ne s'autorise pas une gestion d'exception et de dérogation dans les autres industries, pourquoi le faire avec la plus dangereuse ? Il est encore temps de dire non.
Pensons au générations future, à nos enfants.......

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ?

Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Vu les remarques suivantes :
«Les éléments apportés sur le suivi en service ne constituent pas des mesures effectivement compensatoires, dans le sens où ils visent à surveiller les phénomènes redoutés dans le contexte de ces propriétés dégradées, et non à restaurer par des mesures en exploitation tout ou partie des marges perdues au niveau de la conception et de la fabrication. En conséquence, le caractère suffisant de la tenue mécanique de la cuve ne suffit pas à atteindre un niveau de sûreté satisfaisant au sens de la défense en profondeur.»
«Le Groupe permanent considère que la démarche suivie intègre des conservatismes significatifs concernant les propriétés mécaniques du matériau déduites des essais sur les calottes sacrificielles et intégrant une hypothèse de vieillissement, les chargements pris en compte et les caractéristiques des défauts postulés ; cette démarche permet donc de conclure que le matériau présente des propriétés mécaniques d’un niveau suffisant pour prévenir les risques redoutés et assurer l’aptitude au service des calottes.
Toutefois le Groupe permanent considère que les défaillances constatées concernant la qualification technique, l’utilisation d’un procédé de fabrication ne permettant pas de s’affranchir des risques liés à la ségrégation résiduelle de carbone et la réduction des marges pour le risque de rupture brutale affectent la robustesse du premier niveau de défense en profondeur. »
«Le Groupe permanent estime que ces contrôles, anticipés par rapport à la première visite décennale et auxquels ces adaptations seraient apportées, sont de nature à renforcer significativement le deuxième niveau de défense en profondeur. »
«Le Groupe permanent note que le dossier technique transmis par Areva NP et EDF sur les contrôles de suivi en service est prospectif, succinct et qu’il n’apporte pas d’élément technique sur la faisabilité des contrôles, leur performance et les conditions d’intervention en termes de radioprotection. Le Groupe permanent constate qu’EDF n’est actuellement pas en mesure de mettre en œuvre des contrôles par essais non destructifs du couvercle de même portée et aux mêmes échéances que pour le fond de la cuve.
Le Groupe permanent considère qu’EDF doit apporter sous deux ans les éléments de démonstration de la faisabilité des contrôles. »
Et après lecture du projet
Je considère que ce projet d'avis revient a valider une méthode d'essai «in vivo» propre a vérifier en même temps la validité d'une réglementation et la tolérance d'un défaut de fabrication, bravo !

Il s'agit donc d'un avis conservatoire voire une attitude dilatoire et attentiste propre à laisser la place à la survenue du risque redouté, jusqu'en 2024. C'est l'invention de l'épée de Damoclès a durée limitée.

L'avis, malheureusement minoritaire, est pour moi le seul propre à supprimer le risque. Ces défauts sont inadmissibles et rédhibitoires, espérons que nos enfants n'auront pas a en subir les conséquences néfastes si cet avis de l'ASN reste en l'état.

La cuve et le couvercle du futur EPR sont des pièces essentielles de celui-ci.
Malgré la qualité des aciers ne correspondant pas aux normes définies, l'ASN, s'apprête, selon son projet de décision, à "accepter" de donner un avis favorable à l'utilisation de la cuve et du couvercle forgés, sous certaines conditions :
- pour la cuve, contrôles réguliers, car ils sont possibles
- pour le couvercle, où les contrôles sont impossibles, l'ASN, pour donner l'autorisation dans des conditions "acceptables", jusqu'à 2024, se fonde sur le fait qu'on ne peut fabriquer de nouveau couvercle avant cette date. Drôle de raisonnement !
Il va donc falloir croiser les doigts et avoir foi en notre étoile !
S'il est un domaine où le principe de précaution ne saurait être ignoré, où il serait "inacceptable" de l'ignorer, c'est bien celui du nucléaire et les conséquences sans limites pour l'entendement humain qu'ont les accidents en ce domaine. Et nous ne pouvons pas dire que l'humanité n'en a pas déjà fait l'expérience !
Il est un moment où il faut savoir faire preuve de courage. Merci Mesdames et Messieurs

Bonjour,

Je ne comprends pas qu'après les incidents nucléaires que nous ayons connus dans le monde avec Tchernobyl et Fukushima, nous continuons de prendre des risques avec cette production d'énergie que nous savons dangereuse.
La cuve étant la pièce essentiel du réacteur, sa qualité doit être irréprochable. Comment pourrait elle tourner fissuré ? Rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale ! Un accident nucléaire est si vite arrivée.

De plus, dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent en aucun cas passer avant la protection des populations !
Enfin, nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Pensons plutôt à notre bien être et arrêtons d'utiliser une technologie qui est aussi à la base de la construction d'arme à destruction massive. Les centrales nucléaires le sont également ! Flamanville le sera si elle continu à tourner !

Je souhaite que l'ASN empêche la poursuite de la construction et la mis en service de l'EPR et fasse ainsi prévaloir la sécurité de la population contre la fraude, le mensonge et l'irresponsabilité d'EDF, d'AREVA et de l'Etat français. Le fait qu'EDF et AREVA soient aux financièrement aux abois les rend encore plus dangereux, plus prompt à faire passer les considérations de sécurité après le profit ou après leur survie. C'est ou jamais pour l'"ASN d'user de son indépenda tle momen tou jamais

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

La prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies n'est pas acceptable. Le chantier doit être arrêté ! Areva et EDF ne doivent pas faire payer aux citoyens francais le prix de leurs erreurs.

L'autorité de sureté nucléaire doit assumer son rôle -majeur -en toute independance. Compte tenu des lourds soupçons pesant sur cet équipement au plan de la sécurité et du droit et de l'éthique ( falsifications, mais également collusions ou conflits d'interet avec M Bolloré ...) ayant pesé sur sa réalisation, l' ANS se doit d'être absolument irréprochable. Comme l'évoquent Mr Marignac et Autret, membres minoritaires du groupe permanent d'experts,
"Le non-respect de l'exigence de qualification technique de la cuve constitue une atteinte inédite, par sa nature et par son contexte, du premier niveau de la défense en profondeur. L’excès de confiance, le caractère tardif de la détection des ségrégations et le choix industriel de mener l’installation de la cuve à son terme avant de procéder à leur caractérisation constituent des éléments aggravants de cette atteinte au principe fondamental de défense en profondeur. ..(...)Les éléments apportés sur le suivi en service ne constituent pas des mesures effectivement compensatoires...(....)".
L'AVIS DOIT DONC ETRE NEGATIF.
SI D'AVENTURE L' ASN S'ENGAGEAIT POUR UN AVIS POSITIF, LE MINIMUM DEVRAIT ETRE DE REMPLACER FONDS DE CUVE ET COUVERCLE.

Le principe de précaution doit prévaloir, AREVA et EDF doivent assumer seuls leurs erreurs, pas la population entière !
On nous propose une solution temporaire, et cela renforce encore plus le doute sur la sécurité de ce qui va être mis en place.
Pour ne plus perdre de temps sur un projet qui a déjà énormément de retard, on va utiliser cette cuve en attendant la construction d'une autre qui respecte réellement les normes de sécurité, et pendant ces sept ans d'attente on espère que rien de fâcheux va arriver ?
Par ailleurs dans l'hypothèse qu'aucun accident ne survienne, le remplacement de la cuve le moment venu aura lui aussi un coût, et il faudra pouvoir gérer l'ancienne cuve devenue radioactive.
Pour toutes ces raisons je considère que le chantier doit être arrêté.

Bonjour,

Comment ne pas être tout à fait angoissé par cette anomalie : la construction de l'EPR de Flamanville est du point de vue financier un gouffre, les constructeurs n'ont pas pu fournir un matériau suffisamment sécurisé. En plus, ce sont des entreprises, Areva et Edf qui n'ont pu garantir la viabilité des composants qui proposeraient des solutions pour garantir la sécurité ? Ce fonctionnement est ubuesque : ces deux entreprises avaient connaissance des malfaçons de l'usine de Le Creusot, il est inimaginable de les inclure plus longtemps dans les décisions relatives à la sûreté nucléaire.
C'est tromper le public, faire passer des intérêts financiers au-dessus du principe de précautions et n'avoir aucun respect pour les êtres vivants qui se passeraient bien de ce risque gigantesque. Quel est le pouvoir de contrôle de l'ASN ?