Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

De tous les documents disponibles, rien ne permet d’exclure totalement un risque de rupture du couvercle. On peut tout au plus estimer les marges de sécurité implémentées : elles ne sont pas maximales.
Le Groupe permanent considère dans son avis que la réduction des marges pour le risque de rupture brutale affecte la robustesse du premier niveau de défense en profondeur
Exploiter un tel système est un risque certain et injustifié à mes yeux.
En effet la plupart des accidents sévères (Tchernobyl, Fukushima) ont de multiples facteurs dont des comportements humains sous-optimaux. On ne peut exclure que les recommandations de conduite « douces » sans choc thermique ne soient pas toujours suivies par tous les intervenants. Il s’agit d’un nouveau design, et au début de la courbe d’apprentissage et de défauts de jeunesse de ce système complexe, les opérateurs ne comprennent pas forcement tous les paramètres ni n’ont tous le très haut niveau de compétences nécessaire. Avoir un élément du confinement qui soit moins performant que spécifié, au point qu’il est recommandé de le remplacer après quelques années, est incompréhensible, sauf à faire passer les pertes financières de l’exploitant qui résulteraient d’un refus en priorité par rapport à la sûreté et la protection des personnes et de l’environnement.
Il y a un risque d’accident majeur, potentiellement extrêmement coûteux et non assurable.
Le risque terroriste vient se surajouter aux autres risques.
L’enjeu est fort pour l’industriel, qui verra ses probabilités de vente d’EPR diminuer si l’EPR de Flamanville est retardé ou annulé, ce qui le pousse à prendre plus de risques (effet « Titanic » décrit comme insubmersible).
L’exploitant est dans une position très contrainte par son parc avec 75% de nucléaire, par sa faible capacité de financement et son absence de volonté d’investir fortement et rapidement dans des capacités alternatives.
Les considérations industrielles ne doivent pas l’emporter au prix d’un risque élevé de catastrophe nucléaire et de black-out.
Mon avis est de NE PAS autoriser le démarrage de l’EPR de Flamanville.
Si l’ASN l’autorisait, elle ne serait plus crédible quant à son indépendance et son autonomie.

Il semble que cette industrie se cache les yeux devant les problèmes constatés et parts vers une fuite en avant qui pourrait être catastrophique.
Les libéros nous casse les oreilles avec la dette de l'état français, que nos enfants et petit enfant devront payer ( cela reste à voir vu que le titre de dette moyen à une durée de 7 ans ) et que l'on s'abandonne à l'énergie nucléaire avec des déchets toxiques qu'il faudra surveiller pendant des milliers d'années voir des millions. Ou est la logique dans tout ça?

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

Il parait évident que s'il y a des défauts il ne faut pas mettre en route l'EPR... Je ne comprends même pas que la question nous soit posée...

Personnellement je ne suis pas pour l'utilisation de l'énergie nucléaire. Elle est trop dangereuse, quand elle nous dépasse nous ne savons ni ne pouvons la contrôler, et les dégâts sont trop importants ensuite. Voyez Tchernobyl, Fukushima. Et encore, si pire arrive nous ne seront plus là pour le raconter.
Nos vie valent plus que des profits

Il faut bien se rendre à l'évidence : le nucléaire n'a rien d'une énergie d'avenir... et pas seulement parce que l'uranium n'est pas une ressource illimitée et renouvelable!

Tout d'abord, il y a un manque évident de maitrise technique :
- nous ne savons pas, et ne sommes sans doute pas prêt de savoir, comment démanteler nos centrales et gérer proprement les déchets qu'elles ont fabriqué. La seule certitude est que cela va coûter très très cher, et sur une durée extrêmement longue.
- Dans les échanges entre l'ASN et Areva, on constate que nos connaissances métallurgiques ne sont pas à la hauteur des enjeux. L'ASN demande en effet à ce que des études théoriques soient menées pour que l'on comprenne comment l'hydrogène migre dans le métal qui servira à la fabrication des cuves et calottes. Ce n'est pas comme si le problème réduisait la résistance des pièces fabriquées en dessous du minimum requis...
- On apprend aussi que les spécifications techniques des pièces à fabriquer sont perfectibles...

Ensuite, faire face à un tel risque technologique alors que l'on sait bien que l'être humain a toujours tendance à sous estimer les difficultés et, forcément, à ne pas prendre en compte ce qu'il ne connait pas :
- D'après ce que j'ai pu lire, un accident du type de celui qui s'est produit à Tchernobyl ou à Fukushima ne devait risquer de se produire, d'après les calculs, qu'une fois en 10000 ans (ce qui était déjà trop)... L'histoire récente nous a prouvé le contraire (et je ne parle même pas de Three Miles Island et de Saint Laurent des Eaux!).

Et finalement, la mise en pratique n'est pas non plus maitrisée :
- Les échanges entre l'ASN et Areva au sujet de la qualité des prestations réalisées par Creuzot Forge et du suivi de ses sous traitants font froid dans le dos. Dans une activité extrêmement délicate en terme de sécurité, apprendre qu'en 2005 il faut inculquer la notion de qualité au fabricant des pièces maitresses des réacteurs est consternant. A cette époque, nous ne fabriquions des centrales que depuis près de quarante ans...
- Sur le même thème, les problèmes de qualité considérés comme induits par la surcharge de travail dans le domaine de la fonderie pour l'industrie nucléaire montre que Creuzot Forge n'est pas une entreprise mature du point de vue de la qualité : l'augmentation des cadences ne doit surtout pas être un motif de dégradation de la qualité.
- L'industrialisation du procédé de fabrication laisse aussi lamentablement à désirer : les fours, dont la maitrise est fondamentale dans un processus de fonderie, ne sont pas conformes... Leur procédure de calibrage doit donc être revue. On constate aussi que les essais de résistances du matériau obtenu ne sont pas réalisés convenablement. Leurs résultats ne sont donc pas du tout valables avec des pièces potentiellement moins résistantes que prévu...

Tous ces faits, qui n'ont pourtant rien d'extraordinaire puisqu'ils sont le quotidien de toutes les industries, sont bien évidemment inadmissible dans une industrie qui n'a pas le droit à l'erreur. Il est donc évident que nous jouons avec le feu depuis des années. Jusqu'à présent, nous nous en sommes pas trop mal tiré puisque la France a été quasiment épargnée (la centrale de Saint Laurent des Eaux est passée prêt à deux reprises d'un accident type Tchernobyl, la centrale du Blayais a déjà été inondée mais heureusement à moindre échelle que Fukushima). Mais combien de temps notre chance va-t-elle encore durer? N'oublions pas que si une centrale du centre de la France venait à exploser comme l'a fait celle de Tchernobyl, nous autres, petits français, devrions tous chercher un nouveau pays dans lequel vivre.

Indépendamment de la qualité de la cuve, il est urgent de terminer l'activité des réacteurs nucléaires à fission car ceux-ci sont sources de nuisances par leur production de déchets. En outre, les faits montrent que cette technologie est excessivement risquée. Le récent événement de Fukushima nous prouve que rien n'est jamais totalement sous contrôle et que la confiance n'est qu'un aveuglement.
De ma fenêtre, je vois la centrale de Chinon et je sais que le moindre accident transformera la Loire pendant des milliers d'années, condamnant ainsi les villes sur ce fleuve magnifique.
Il y a un peu plus de 400 réacteurs nucléaires dans le monde. Plus de 4 réacteurs ont aujourd'hui provoqué des accidents majeurs de niveau 7. Si vous considérez que 1% de chance d'irradier la population est acceptable, alors vous acceptez également la responsabilité des futurs accidents -qui se produiront nécessairement- et la culpabilité.

Donc non, il ne faut pas accepter de prendre un risque. Il faut refuser la livraison de cette cuve.
Il faut stopper irrémédiablement et instamment la filière de la fission nucléaire.

une centrale nucléaire en soit est déja un non-sens par le fait même que l'on produit de l'énergie avec des concepts et des machines
inachevées: très compliqué pour les arrêter dans les cas de dis-fonctionnement et on est incapable de gérer les conséquences des accidents(Tchernobil,Fukuchima); elles produisent des déchets qui, mise à part pour la fabrication de combustible des bombes atomiques,sont très embarrassants
et sont hautement toxiques pour nos descendants pendant de nombreuses générations.
Il est clair que cette méthode de production aurait du rester à l'état de projet et vite abandonné au vu des dangers et risques,mais la volonté de posséder l'arme atomique en a décidé autrement.
Qui pourrait justifier de mettre en service un modèle de TGV sans savoir comment on va faire pour l'arrêter,la solution pour le freinage n'étant pas réglée , en disant que la science dans le futur allait peut-être trouver la solution ?
L'énergie grise et les sommes colossales investies dans cette industrie auraient été investies dans la recherche et le développement d'énergies renouvelables et dans l'efficience énergétique, on n'aurait pas ce problème de savoir si le couvercle du réacteur de l'EPR
sera assez compréhensif pour ne pas se mettre à fuir trop vite !!
Il n'est jamais trop tard pour devenir raisonnable, le problème du couvercle devrait nous servir de déclic pour se dire:"cette fois ,STOP"

La cuve étant, comme dit plus bas, une pièce essentielle du réacteur, sa qualité doit être irréprochable ! N'ayant pas les qualités requises, rien ne permet de surveiller son évolution et de nous prévenir du risque d'une rupture terrifiante et préjudiciable pour toutes les espèces des alentours et bien plus encore !
Le niveau de sûreté actuel n'est pas satisfaisant !
La cuve ne doit pas être validée, le principe de précaution doit prévaloir !

Je, nous, n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des défaillances criantes.
Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
Pensez au futur, nom d'un chien !

Un tel niveau de risque !
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.
Stop.