Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Je tiens à m'exprimer sur le sujet, merci pour ce débat. Je m'excuse de ne connaître absolument rien sur le fonctionnement d'une cuve nucléaire tout d'abord. Mais ce qui m'inquiète est la sottise de vouloir continuer à mettre en danger la population avec le nucléaire. Il est faux de penser que si nous ne sommes pas spécialiste du sujet nous n'avons rien à dire. Ce que je sais, C'est qu'il y a des décennies que nous faisons des faux pas dans ce domaine et la rupture globale du système est possible. Nous nous enchantons d'un lendemain joyeux sans pollution. Or, le nucléaire est LA PLUS GRAVE POLLUTION PLANÉTAIRE. Cessons cela immédiatement et reportons ce projet à un projet plus grand, protecteur de l'environnement. Merci.

Quand l’ASN lance une consultation du public au sujet du projet d’avis qu’elle doit donner relatif à l’ « anomalie » de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve de l’EPR, elle s’attend à recevoir des avis, positifs, neutres ou négatifs s’appuyant sur des arguments techniques car le dossier est technique.
Or, cet avis est submergé de réponses négatives à l’encontre de l’EPR, par milliers. Ce ne sont souvent que des copiés-collés du même document, par centaines, émanant de fervents défenseurs de l’ignorance et de l’obscurantisme. Peu de messages appellent à la raison ; il y en a quand même mais ils sont noyés dans ce flot de militantisme antinucléaire.
C’est un déni de démocratie identique à celui dans lequel nous ont plongé les mêmes militants en empêchant le déroulement du débat public sur le projet Cigéo.

J’ai pour ma part déjà répondu de façon argumentée à cette consultation mais je voudrais rappeler ci-après un article paru dans « Libération » du 15 octobre 2013 et signé d’éminents personnages de l’État, de tous bords politiques, ce qui prouve bien l’urgence de la situation. Quand on voit ce qui se passe aujourd’hui à l’occasion de cette consultation, on s’aperçoit que les choses ont encore empiré par rapport à 2013 !
La France a, plus que jamais, besoin de scientifiques et techniciens
Par Robert Badinter, ancien Ministre, ancien Président du Conseil Constitutionnel, Jean Pierre Chevènement, ancien Ministre de la Recherche et de la Technologie, ancien Ministre de la Recherche et de l'Industrie, ancien Ministre de l'Éducation Nationale, Alain Juppé, ancien Premier Ministre, Michel Rocard, ancien Premier Ministre
Nous assistons à une évolution inquiétante des relations entre la société française et les sciences et techniques. Des minorités constituées autour d'un rejet de celles-ci tentent d'imposer peu à peu leur loi et d'interdire progressivement tout débat sérieux et toute expression publique des scientifiques qui ne partagent pas leurs opinions. L'impossibilité de tenir un débat public libre sur le site de stockage des déchets de la CIGEO (Le site souterrain de stockage des déchets hautement radioactifs proposé par l’ANDRA) est l'exemple le plus récent de cette atmosphère et de ces pratiques d'intimidation, qui spéculent sur la faiblesse des pouvoirs publics et des élus.
De plus en plus de scientifiques sont pris à partie personnellement s’ils osent aborder publiquement et de façon non idéologique, des questions portant sur les OGM, les ondes électromagnétiques, les nanotechnologies, le nucléaire, le gaz de schistes….Il devient difficile de recruter des étudiants dans les disciplines concernées (physique, biologie, chimie, géologie). Les organismes de recherche ont ainsi été conduits à donner une forte priorité aux études portant sur les risques, même ténus, de telle ou telle technique, mettant ainsi à mal leur potentiel de compréhension et d'innovation. Or c'est bien la science et la technologie qui, à travers la mise au point de nouveaux procédés et dispositifs, sont de nature à améliorer les conditions de vie des hommes et de protéger l’environnement.
La France est dans une situation difficile du fait de sa perte de compétitivité au niveau européen comme mondial. Comment imaginer que nous puissions remonter la pente sans innover? Comment innover si la liberté de créer est constamment remise en cause et si la méfiance envers les chercheurs et les inventeurs est généralisée, alors que l’on pourrait, au contraire, s’attendre à voir encourager nos champions ? Il ne s'agit pas de donner le pouvoir aux scientifiques mais de donner aux pouvoirs publics et à nos concitoyens les éléments nécessaires à la prise de décision.
Nous appelons donc solennellement les médias et les femmes et hommes politiques à exiger que les débats publics vraiment ouverts et contradictoires puissent avoir lieu sans être entravés par des minorités bruyantes et, parfois provocantes, voire violentes. Il est indispensable que les scientifiques et ingénieurs puissent s’exprimer et être écoutés dans leur rôle d’expertise.
L’existence même de la démocratie est menacée si elle n’est plus capable d’entendre des expertises, même contraires à la pensée dominante.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Je n’accepte pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Je n'ai pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté.. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

Avis négatif. La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable. Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale.
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir.
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Il est temps d'arrêter les conneries, et d'arrêter de mettre toute la population d'un continent en danger pour que les lobbyistes s'en mettent pleins les poches. Il suffit. Il faut franchir le pas, s'il vous plait ! Pour un futur meilleur, passez au 100% renouvelables, il y aura encore du pognon, c'est certain, mais au moins on ne mettra pas en danger la population, et la planète.
Merci.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté.. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

Jusqu'à quand les autorités de sûreté nucléaire, censées protéger les populations, oublieront-elles ce pourquoi elles sont mandatées ?
Jusqu'à quand accepterons-nous de laisser à une institution qui ne remplit plus sa fonction le soin de valider l’inacceptable ? Une malfaçon industrielle identifiée au cours de la phase de construction, et qui met en jeu la sécurité d'un complexe nucléaire ? Comment peut-on seulement penser le justifier ? Irresponsable, impensable... pour ne pas dire plus. Il est donc urgent de revenir à la raison, et à la mission qui est la vôtre: AUTORITÉ de SÛRETÉ NUCLÉAIRE. Ce qui pourrait relever de considérations annexes dans le rendu de vos conclusions se trouverait hors de votre champ de compétence, et ferait de facto sortir votre institution de la légitimité et de la mission qui sont les siennes: la SÛRETÉ !

Je suis résolument opposée à la mise en route de l'EPR de Flamanville au vue des défauts signalés sur (notamment) le couvercle. Nous savons qu'il est en projet que la cuve fonctionne 6 ans avec un couvercle défectueux avant d'envisager le changement de celui-ci, c'est trop de faire le pari qu'il ne se passera rien d'ici là. Il est temps que la France s'engage dans d'autres directions en ce qui concerne la fourniture de son énergie, sortons de ce nucléaire que nous maitrisons si mal et si peu. Bianca

Bonjour,
J'exprime mon désaccord sur la position proposée par l'ASN et soumise à commentaire.
La cuve est la pièce essentielle du réacteur : sa qualité doit être irréprochable, or, les anomalies détectées constituent « une diminution des marges » de sécurité dont rien ne prouve qu’elles seront suffisantes jusqu’en 2024.
Valider la cuve avec ces anomalies est, à ce jour, une prise de risque dont nous ne pouvons pas mesurer l'étendue, et semble de ce fait, de mon point de vue de citoyen parfaitement inacceptable.
Ma position est complétée par le fait que cela s'applique à un risque identifié - au bout d'une très longue période et bien au delà du processus de fabrication et de contrôle qui aurait du le détecter - mais qu'il peut en subsister d'autres qui n'auraient pas été non plus perçu à ce stade et qui pourraient avoir une conséquence complémentaire sur ce jugement qui ne considère que ce risque et non les potentielles interactions qui pourraient apparaître dans le futur.
Il s'agit d'une technologie, certes prometteuse, mais dangereuse et sur laquelle nous n'avons aucun recul : ne jouons ni aux cobayes ni aux apprentis sorciers.