Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

"Le gendarme du nucléaire doit rendre un avis définitif sur la question en septembre prochain mais subit une pression considérable de la part d’EDF, d’Areva, de l’État français et même de la Commission Européenne dans l’optique de faire homologuer cette cuve défectueuse.
Empêchons les intérêts de l’industrie nucléaire de l’emporter sur la sécurité de chacun.e d’entre nous, mettons la pression sur l’ASN pour qu’elle refuse d’homologuer cette cuve !"

http://www.sortirdunucleaire.org/Petition-cuve-EPR

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Je vais d'abord citer un commentaire avec lequel je suis entièrement d'accord : "Respectueuse du travail des agents de l'ASN mais consciente des pressions que peut subir l'institution de la part de différents groupes d'intérêt, il me semblerait utile que la question de la cuve de l'EPR soit instruite par une entité indépendante des intérêts français autant que des intérêts de la concurrence - par exemple de l'AIEA/IAEA.
L'enquête doit être accélérée et bénéficier de moyens supplémentaires afin que la mise en service de l'EPR de Flamanville ne se fasse qu'une fois éclaircies les failles de procédure et de construction. Il y a peut-être d'autres éléments non connus à ce jour et que l'enquête permettra de mettre au jour.
L'augmentation des ouragans et typhons ces dernières années laisse penser que le risque climatique ne fait que renforcer le risque nucléaire ; il est d'autant plus nécessaire que les centrales nucléaires existantes fassent l'objet de mesures de sécurité accrue. Le coût est important mais il est en réalité équitable, l'industrie nucléaire profitant de la gestion publique des externalités négatives de son activité pour gagner un avantage concurrentiel face aux énergies renouvelables."
Ce à quoi j'ajouterais que :
• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Un peu de courage politique est-il envisageable dès maintenant, ou faut-il attendre que la catastrophe ait lieu chez nous pour changer notre rapport au risque?... Merci de ne pas ajouter une pierre à l'édifice "après moi le déluge", les irresponsabilités et inconséquences passées ne justifient et ne pardonnent certainement pas celles à venir.

Je ne placerai pas sur un plan technique pour lequel je ne suis pas compétent mais au vu des d'informations diffusées sur le sujet (y compris par l'ASN, une référence) il semble bien qu'il y ai un risque, même minime, qu'un incident majeur se produise dans cette centrale. De plus comment faire confiance à ces équipes de technocrates qui "s'engagent" à surveiller le fond de la cuve et à intervenir sur cette centrale pour remplacer une partie de la cuve. Le passé nous a suffisamment montré que ces gens sont sous influence des intérêts du lobby nucléaire. Quant à l'expertise française après les problèmes sur les sites EPR (Finlande et France) je pense quelle à déjà a été fortement dépréciée.
Reste les risques auxquels on expose la population. Après les conséquences de Tchernobyl (thyroïde et terres agricoles) pourtant bien loin quelles seront les conséquences d'un accident dans cette centrale dans cette région fortement peuplée. Le risque est que la moitié de la France pourrait être rayée de la carte et dans ce cas l'ASN POURRA ÊTRE TENUE POUR RESPONSABLE DES CONSÉQUENCES DE SON ABDICATION DEVANT LES INTERËTS FINANCIERS.

Que faut-il pour que la priorité donnée aux intérêts financiers cesse ? Un nouveau "Tchernobyl" pour entendre dire "Oups ! On aurait peut-être dû intervenir"... ? Il s'agit là de la cuve d'un réacteur nucléaire, pas d'un simple élément de décoration défectueux qui servirait de touche finale. Je relaie donc ce message :
• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Bonjour,

Je suis intervenu à plusieurs reprises sur les différents sites de EDF : Gravelines, Bugey, Saint-Alban, …, afin de former le personnel aux normes et concepts de qualité et calcul d’incertitudes. Je doute qu’il aurait été acceptable en tant que formateur d’expliquer à tous que les règles mises en place n’avaient aucune utilité, et que les taux de rayonnement pouvaient être plus importants, que les rejets pouvaient se faire peu importe le comptage.

De ce fait, l’honnêteté intellectuelle, même sans aucune notion de militance, prévaut, et doit s’appliquer. Ainsi, la cuve étant une pièce essentielle du réacteur, sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale.

Or, dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées. Ils ont laissé faire dans le silence en dépit du bon sens moral, mais en suivent le bon sens économique de leurs structures. Comment faire confiance à ceux qui placent les intérêts privés avant les intérêts communs ?

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'étant pas satisfaisant, le principe de précaution doit alors prévaloir ! La prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies est moralement et simplement inacceptable. Le chantier doit être arrêté. Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA, et nous espérons que le corps des Mineurs saura lui aussi lever la main pour éviter qu’un incident majeur ne pousse à la catastrophe, en faisant en sorte que les firmes précédemment citées lui obéissent au doigt et à l’œil.

Merci par avance pour votre compréhension.

Bonne fin de journée.

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Un tel projet n'est pas sérieux et n'est pas tolérable. Il devrait être inenvisageable de mettre en service des pièces défectueuses au sein d'un secteur aussi dangereux que le nucléaire et dont les conséquences d'un accident peuvent être atroces et IRRÉPARABLES ! "Mieux vaut prévenir que de guérir" dit le dicton. Et je dirais même que "si guérison il y a, sachez que c'est à nos frais que seront les dégâts", quand les industriels du secteur font leurs magouilles entre eux. En qui pouvons nous avoir confiance aujourd'hui en temps que citoyens ?? Alors, on peut mettre en danger des populations entières, temps qu'on ne perturbe pas trop les arrangements et les portes-monnaies d'EDF et AREVA ? Il est hors de question que le réacteur en non conformité avec les normes de sécurité soit validé par l'ASN et mis en service ! Cela constitue une aberration, c'est forcer le non-sens, c'est se foutre du monde.

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations ! Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! L'ASN se doit de remplir son rôle et demander l'arrêt de ce chantier dangereux pour les populations actuelles et à venir.