Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

J'ai lu les différents documents. Je comprend qu'il y a un enjeu économique considérable, en balance avec un enjeu de sécurité publique tout aussi considérable. Cette pression nécessite l'avis d'experts compétents et indépendants.

J'ai donc cherché la réponse à deux questions :

1) Les experts sont ils compétents et indépendants ?
2) Si oui, le projet d'avis est il cohérent avec l'avis des experts ?

Sur la question 1) j'aurais voulu connaitre les experts techniques ayants rédigés les différents rapports, quels sont leur nombre, leur noms, leurs qualifications, leurs conflits d'intérêts sur le projet en cours, leurs contributions dans le rapport et leurs avis sur le résultat final de leur rapport si la rédaction est collective.
J'ai été très déçu de voir que ces rapports ne sont pas signés, et que l'on ne connait pas les noms des personnes qui engage leur responsabilité sur le contenu de ces rapports.
En particulier, l'avis GP ESPN du 26_27_06_2017 est rédigé sans papier à entête et sans liste de noms des experts qui expriment leurs avis, combien sont ils ? Qui sont ils ? Seul les 2 auteurs de l'avis minoritaire sont indiqué en page 5. Il est donc très difficile de ce faire une opinion sur la pertinence de leur avis. On constate que deux experts sont contre, mais on ne connait pas le nombre d'experts qui sont pour.
Pour tout dire, la forme de ce document me parait bien peu sérieuse en regard des milliards d'euros qui sont en jeu.

Sur la question 2, j'ai cherché à savoir si le projet d'avis de l'ASN était cohérent avec un point particulièrement critique indiqué par une partie des experts. Il s'agit du contrôle nécessaire du couvercle (voir page 4), sachant que la faisabilité de ce contrôle n'a pas été démontrée par EDF.
Il me semble important de conditionner le démarrage de cette centrale à la réalisation de ces contrôles durant le démarrage pour vérifier que la mise en pression et en température se fait en bonne condition de sécurité comme l'indique l'avis des experts.
Je n'ai pas été capable de déterminer si ce point apparait dans le projet d'avis car il me manque des informations : le projet d'avis fait référence à deux lettres d'engagements des 6 et 9 juin, ces lettres ne font pas partie des documents mis à la disposition du public.

Pourriez vous me faire parvenir ces deux lettres d'engagement pour que je puisse terminer mon évaluation de votre projet d'avis ?

Dans l'attente de ces lettres je vous remercie de cette consultation.

Bien que cette consultation soit d'une part parfaitement hypocrite (le "feu vert de principe" est déjà donné par l'ANS malgré les gravissimes anomalies) et d'autre part une usine à gaz de surcroit lancée en plein été, on s'en voudrait de ne pas participer. Le nucléaire n'est ni propre (que dire de l'enfouissement des déchets qui condamnent la planète pour l'éternité) ni sûr (allons dire ça aux habitants de la région de Fukushima), ni même économique (cf explosion du budget de cette centrale) et il est inadmissible que l'on envisage une seule seconde de mettre en service cette monstruosité (pendant six ans l’EPR fonctionnerait avec un couvercle défectueux et non contrôlé…). Comment accorder le moindre crédit à l'ANS qui accepte pendant 6 ans la mise en exploitation d'un matériel que lui- même juge non conforme ???
Les intérêts de l'industrie nucléaire sont toujours passés au-dessus de ceux des populations, il est plus que temps que cela cesse. Ce projet doit être stoppé impérativement.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Il serait grand temps de savoir raison garder et stopper ce projet d'une gloutonnerie financière et qui ayant beaucoup de retard devient à l'époque actuelle une absurdité , un archaïsme. C'est l'heure des économies, du développement durable, des énergies renouvelables. Ce projet d'une autre époque révolue est à lâcher avec sérieux méthode et discernement. Faire les comptes avec EDF, AREVA et le contribuable bien sûr. Et si en plus il n'est pas fiable .....

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Avec le nucléaire on n'a pas le droit à l'erreur, ni même à la malchance. La cuve du réacteur, c'est un élément essentiel pour la sécurité. Trop de sommes ont déjà été dépensées pour ce réacteur, trop d'erreurs commises. Si on met en service un réacteur de cette puissance avec un risque que la cuve ne tienne pas, on joue avec la vie de milliers de citoyens. Et au final il faudra abandonner ou changer la cuve... Des frais énormes. Et nous resterons dépendants par rapport aux pays producteurs du minerai. L'énergie d'aujourd'hui c'est le renouvelable. Nous n'avons pas certes le soleil du Maroc qui va bientôt dépasser 50% de son mix énergétique en renouvelable; mais nous avons une plus grande puissance industrielle, une économie plus performante et une capacité de recherche supérieure. Alors il est temps de mettre toutes nos forces dans les énergies d'avenir, indépendantes de sources extérieures et sans danger pour les générations futures.