Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

il n' est tout simplement pas possible de donner l'autorisation de mise en service à cette centrale, qui présente de graves anomalies au niveau de la cuve, qui est un gouffre financier abyssal déjà avant sa mise en service, le sera après également et , plus grave, irradiera joyeusement ce qui restera de l'humanité durant les millions d'années à venir, sans possibilité aucune de nous en protéger car nous ne maîtrisons RIEN en ce qui concerne le nucléaire;
Il y a eu Tchernobyl, Fukushima, qui continuent à diffuser sournoisement leur poison et et toutes ces alertes dont nous n'a que peu ou pas entendu parler. A quand un accident nucléaire grave français? Au vu du nombre de centrales vieillissantes dont nous sommes les heureux propriétaires? Par contre le lobbie du nucléaire , lui, sait bien ce qui se passe mais s'entête et veut mener à bien ce projet fou dont, en plus, nous n'avons pas besoin, d'autres solutions existent.
On ne confie pas un revolver chargé à un arriéré mental.........
Arrêtez ce projet dément, c'est une question de survie!

Le projet de Flamanville met plus de 20 millions d’habitants en danger.
- Londres : distance de 250 km ; direction nord-est; 10 mio. d’habitants ; pôle financier important, capitale de la Grande-Bretagne
- Bruxelles : distance de 460 km direction NEE; 1,2 mio. d’habitants ; siège du pouvoir exécutif européen
- Paris : distance de 315 km direction SEE; 10 mio. d’habitants ; capitale de la France, centre de la francophonie
- Direction dominante du vent : de l'ouest vers l'est
- Comparaison : après l’accident de Tchernobyl on trouvait des valeurs > 1480 kBq Cs-137/m² à une distance de 275 km (UNSCEAR 2008)

La non-observation des standards de sécurité signifie jouer avec le feu d’une manière irresponsable et l’utilisation de pièces comportant des anomalies n’est pas acceptable.

Tout cela pour construire une centrale dont l’électricité sera plus chère que celle des énergies renouvelables (éoliennes terrestres, photovoltaïque) et qui créera pendant au moins 40 ans des déchets dangereux dont nous ne savons que faire. De plus cette centrale dépendra d’un combustible qui doit être importé.

2/ Le projet est inutile : le parc nucléaire français engage, en moyenne, seulement 73% de sa puissance ; seules quelques heures dans l'année engagent la totalité de la puissance nucléaire disponible. Afin de baisser la production nucléaire à 50% de la puissance disponible en 2025, cela peut être atteint en réduisant chaque année la production d'énergie du parc de 3,6 points.
3/ Le point faible du réseau EDF qui le rend fragile est l'absence de stockage hyperlocal d'énergie. Une hypothèse de stockage d'une centaine de kWh par ménage (3 à 4 jours de consommation) donnerait au réseau une très grande robustesse. Certes, existe la possibilité de pallier avec un groupe électrogène comme dans les hôpitaux ; mais la solution la moins coûteuse de stocker du kWh est le ballon d'eau chaude utilisé dans les systèmes de captage des kWh souterrains.
4/ Réduire la production du parc nucléaire permet (1) de diminuer le niveau de charge, donc d'augmenter sa durée de vie ; (2) d'améliorer sa maintenance ; (3) d'avancer dans le traitement des déchets nucléaires.

J'apprends que, dès 2015, tant AREVA qu'EDF avaient connaissance de défauts graves de fabrication sur des pièces issues de l'usine du Creusot. Ce qui ne les a pas empêché, au mépris de tout principe de sûreté et à l'encontre directe de leur propre intérêt financier à long terme, de poursuivre le chantier de l'EPR comme si de rien n'était. Il me semble invraisemblable qu'un tel projet puisse continuer sans une enquête approfondie sur ce qui a dysfonctionné, d'autant plus que la cuve défectueuse resterait en place.

Sans être un expert dans le domaine, il me paraît évident que les tests menés sur l'acier de la cuve ne peuvent prétendre reproduire les conditions réelles auxquelles celui-ci sera exposé durant des mois ou années de fonctionnement de l'EPR.

Il n'est pour moi pas question que des contingences politiques et financières exposent toute la population à un niveau de risque nucléaire sans précédent en France. Une pièce aussi centrale que la cuve du réacteur doit répondre à toutes les normes en vigueur, et si l'acier est trop fragile, ce qui semble être le cas, elle doit être remplacée.

En vertu du nécessaire principe de précaution, qui doit s'appliquer sans concessions dans le cas des centrales nucléaires, l'ASN doit prendre toutes ses responsabilités.

L'avis technique relevant des défaillances dans la structure même de certaines pièces du réacteur, il est inconséquent et criminel d'autoriser la poursuite de sa construction et sa mise en marche.
J'estime qu'il est de votre responsabilité devant les femmes et les hommes de ne pas laisser se poursuivre la construction de cette machine des plus mortifère et déjà d'un siècle dépassé.
Sa mise en marche passera pour un crime contre l'humanité, par les risques qu'elle lui fait courir et l'asservissement à vie de ceux qui auront à la nourrir et l'entretenir.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur, sa qualité doit être impeccable. Or, elle n'a pas les caractéristiques requises, rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale. La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel, le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant. Le principe de précaution doit prévaloir ! Je n'accepte pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies : le chantier doit être arrêté ! Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des citoyens français.

Bonsoir, je voulais d'abord vous remercier pour la qualité de votre travail, ainsi que votre indépendance que vous avez le courage d'assoir un peu plus jour après jour, pour le bien des populations.
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient conscients que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire sans mentionner les défauts de conception.

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Le risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies me semble trop élevé. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
Bon courage dans la prise d'une décision juste!

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.