Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

L’expérience professionnelle acquise pendant des années d’activité proche du sujet m’a permis d’apprécier la grande rigueur adoptée ici et les efforts considérables d’AREVA pour répondre aux exigences de l’ASN.
Les éléments fournis démontrent suffisamment la pertinence de l’avis positif de l’ASN avec ces contraintes d’exploitation de suivi sur la cuve, qui par ailleurs à un fond exempt de traversées (80 sur PWR) et la position d’EDF de remplacement du couvercle a moyen terme.
Voici quelques remarques de fond :
L’ASN a été parfois justement critiquée, cependant par ces exigences sévères auprès du constructeur et de l’exploitant, qui aussi à souvent été au-delà, a démontré son efficacité. Les experts du monde entier ont été sollicités. C’est donc un gage de reconnaissance.
Il est dommageable de lire sur ce site de consultation, un tel déchainement antinucléaire, avec des arguments souvent infondés et partisans laissant la place au libre arbitre.
Il faut dire que des centaines « d’experts journalistes » de tous bords ont œuvré ces dernières années à semer la confusion, pendant que les industriels Russes du secteur signaient les contrats.
La consultation nationale proposée par l’ASN est curieuse, c’est le gendarme qui met sur le net l’autorisation de verbaliser un « contrevenant » sur un manquement à la civilité par exemple.
Cependant force est de souligner le travail excellent de transparence de pédagogie et de synthèse proposé ici.
Quel Pays l’aurait-il fait ?
Toutefois, malgré les efforts de vulgarisation, tout en respectant la formalisation due à une autorité, la lecture et la complète compréhension des éléments apportés pourraient rebuter la plupart des non initiés.
Car en plus de l’avis formulé et commenté, de nombreux courriers officiels sont à disposition sur le site de l’ASN mais aussi d’autres spécialistes : la SFEN, ou les audits parlementaires : commissions télévisés sur les problèmes soulevés, la complexité s’accroit vite avec la profondeur du débat. …
Même si les problèmes métallurgiques de fabrication de grosses pièces sont connus, il n’y a que quatre entreprises au monde capable de faire les plus volumineuses.
Les difficultés s’accroissent avec la taille et le type du lingot de métal nécessaire qui peut aller au-delà des 200t voire 600t pour les plus importantes, aucun constructeur n’y échappe, les pièces ne sont jamais indemne de défaut.
La réglementation n’ont plus n’est pas une science exacte, elle n’est pas uniforme internationalement, c’est un compromis qui évolue en fonction des connaissances, du retour d’expérience, et des politiques.
Il y a des concepts notoirement différents entre les normes de construction Américaines type ASME, les Françaises type RCCXXX et ESPN, les requêtes faites par l’Europe et intégrée comme habituellement en forçant le trait .Finalement ont conduit à l’évolution des surfaces à contrôler, à la base de la mise à jour des écarts. Mais ces écarts sont-il vraiment représentatifs du risque à pallier.
Manifestement concernant notre pays, les constructeurs n’ont pas été suffisamment impliqués dans la normalisation.
Parlons du critère des 60J à 0°C par ex retenu par la France, il ne vient pas d’une estimation mécanique, mais du fait que le forgeron a pu en modifiant récemment son procédé de fabrication (en utilisant des lingots creux), obtenir ce résultat, considéré comme le meilleur donc requis par le législateur. En fait ce résultat n’est pas reproductible facilement notamment sur les lingots massifs pleins.
Par ailleurs pourquoi une température à 0°C très pénalisante, alors que la cuve fonctionne à 300°C.
L’acier choisi se dégrade sous les rayonnements importants principalement sur la partie droite cylindrique de la cuve (obtenue par les viroles forgées avec lingots creux), objets des contrôles antérieurs sans anomalie. Cette évolution agit principalement sur le déplacement progressif et lent des caractéristiques d’élasticité.
En appliquant rétroactivement les contraintes de la nouvelle réglementation, d’autres zones, moins soumises aux rayons, ont donc été testées avec les mauvais résultats connus. A remarquer que sur les parties type fond de cuve et couvercle, le lingot ne peut être creux pour le forgeage.
Ceci a engendré une multitude (des centaines) de vérifications complémentaires rétroactives sur des composants notamment les Générateurs de Vapeurs (GV), de fabrication Française et Japonaise remplacés depuis 2004 et en service depuis parfois 15 ans sans problème majeur. Des anomalies, sur nombre d’entre eux, ont révélé les mêmes problèmes de ségrégation dans les zones de contrôle étendue pour la nouvelle réglementation. Concernant ces dernières toutes ont été caractérisées et le fonctionnement a finalement été autorisé par l’ASN à l’issue des contrôles et analyses demandées.
Aussi, la démarche proposée ici, avec les résultats de toutes les exigences, qui parfois ont nécessité la destruction de grosses pièces déjà fabriquées pour Hinkley Point ou des centrales américaines, paraît optimale, et même a fait avancer mondialement la science de l’art pour l’avenir.

Etape douloureuse (il faut 3 ans pour faire une cuve de réacteur) et les nombreux arrêts de tranches nucléaires en France, mais finalement nécessaire pour bien apprécier le juste compromis dans une réglementation parfois hors d’atteinte et pas forcément justifiée dans l’état actuel de la technologie.
Le juste compromis dans la tenue mécanique stricte face : aux exigences d’exploitation, des surdimensionnements de sécurité qui globalement ne sont pas remis en cause et de la défense en profondeur. Cette dernière amoindrie au premier niveau demandera, des contrôles non destructifs supplémentaires en exploitation.
Les 2000 ans de retour de vécu d’expérience de ces matériels sans problème majeur, donne aussi un minimum de garantie. En effet les essais systématiques en surpression notamment (de 155b à 206 bars) effectués tous les 10 ans avec ses contrôles associés, les suivis en exploitation, donne à EDF et AREVA une sérieuse connaissance de l’évolution des comportements des matériels.

Un enfant a besoin de se brûler plusieurs fois avant de comprendre que le feu peut le détruire, en sommes-nous a un tel stade d'immaturité, actuellement?
Il existe encore des gens qui consciemment ou non, ferment les yeux sur la faiblesse humaine face à l'imprévu et au danger que cela représente lorsque des éléments difficiles à contrôler sont employés. Il ne doit pas en être ainsi.
Limitons donc les malheurs, ralentissons un peu et faisons preuve d'intelligence, au risque d'être maudits par nos propres descendants et par notre propre conscience.

Préservez-vous de commettre une catastrophe qui vous hanterait pour l'éternité, messieurs et mesdames qui décidaient de ces questions.

Concernant les problèmes de cet EPR de Flamanville, les enjeux financiers sont tels, qu'ils menacent la survie d'Areva et d'EDF. On imagine donc bien que les "experts indépendants", qui ne subissent évidemment aucune pression, vont donner un avis positif.
Concernant le nucléaire de manière globale, ok c'est une technologie très pointue qui produit beaucoup d'énergie... mais à quel coût. Quand on voit les problèmes financier d'AREVA, on se rend compte que depuis toute ces années le nucléaire n'est même pas rentable, alors à quoi bon prendre tous ces risques ? Ne croyez vous pas que ces milliards seraient mieux investis ailleurs ?!? (énergies durables, isolation, économies d'énergies, meilleures distribution des offres de logement proche des zones de travail, installation systématique de panneaux solaires made in EU sur tous les nouveaux logements)
Ok, dans les années 60 il fallait prouver au monde que les français étaient des hommes, des vrais, et savaient faire péter des atomes comme les américains et les russes, ça impressionne plus qu'un panneau solaire ou une hélice qui tourne dans le vent. Mais il faut se rendre à l'évidence, c'est très dangereux, les problèmes de rentabilité augmentent les risques, ce n'est pas rentable, ce n'est pas une énergie propre en CO2 (il faut bouger combien de tonnes de terre avec des engins à pétrole pour obtenir quelques grammes d'uranium ?, sans parler du raffinage, du stockage, du transport, des déchets à gérer pendant des siècles...) et enfin, la grande majorité des français n'en veulent plus !
Alors STOP le nucléaire !

J'ai pleine confiance dans la décision de l'ASN d'autoriser l'utilisation de la cuve de l'EPR de Flamanville.
En effet, les conséquences sur la sûreté en exploitation de cet excès de carbone dans la composition du fond de cuve et du couvercle ont été analysées en profondeur et rigoureusement par un programme d'essais mené par Areva et EDF pendant deux ans. Les marges vis à vis de la propagation d'une fissure éventuelle dans le métal restent suffisantes dans toutes les situations.
L'ASN s'est appuyée sur l'avis de l'IRSN et sur celui du Groupe Permanent d'Experts pour prendre son avis. Par ailleurs, l'ASN a demandé le remplacement du couvercle de cuve en 2024 pour s'affranchir d'un éventuel défaut difficilement détectable.
Peu d'industries sont capables de mener, comme le nucléaire, un programme d'essais et d'études aussi conséquent qui a fait progressé la connaissance sur la mécanique de rupture.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Vu les manœuvres des parties prenantes pour masquer leurs manquements multiples et répétés, je ne peux donner ma confiance en ce projet, ni aucun autre qui inclut une réaction nucléaire
Depuis des années je pense que le nucléaire a toujours été marqué de mensonges, de dissimulations et d'accidents gravissimes.
Nous devrions nous orienter entièrement vers les énergies renouvelables tout en diminuant les besoins energétiques. Même si ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan, Je m'évertue à diminuer mon empreinte énergétique. Mais avec des milliards de gouttes il pourrait y avoir une vague de changement. Si seulement il y avait la volonté et le courage politique ...

Arrêtez ce projet et tous les suivants pour investir dans d'autre énergies et nouvelles manière d'en économiser. Quitte à ce que certaines industries en pâtissent.

Plus aucune nouvelle tranche tant qu'il n'y aura pas de site totalement nettoyé et tous les déchets définitivement rendus inoffensifs.

Si vous tenez à continuez dans cette voie, que les donneurs d'ordres ou d'autorisations, les gros consommateurs et tous les pro-nucléaire aillent s'installer au pieds des centrales ou centre de "retraitement"/stockage.
Pourquoi ne construiriez vous pas la suivante dans les catacombes de Paris au lieu de perdre des gigawatt en chauffant des centaines de kilomètres de lignes électriques ?!?

Tout d'abord merci à l'ASN de fournir tous les documents permettant de se tenir informés et de comprendre la situation, et d'avantage encore d'offrir au public de pouvoir s'exprimer.
J'ai pris beaucoup de temps à lire d'une part l'historique du problème, le rapport technique dans les détails et les différents documents liés. En tant qu'ingénieur mécanicien et chef de projet, il me paraît évident que la mise en service d'une centrale nucléaire avec une cuve et un couvercle tels qu'installés est tout simplement inenvisageable, et leur remplacement indispensable à la poursuite du projet (s'il est encore économiquement viable).
Connaissez-vous quelqu'un susceptible d'acheter une voiture de luxe tout en sachant qu'elle a des pièces non conformes avec un défaut de freinage potentiel, qu'il n'est pas possible de le surveiller de manière fiable et qu'il faudra utiliser ce véhicule avec votre famille pendant les sept prochaines années de votre vie?
Avec l'EPR, on ne parle pas de responsabilité personnelle, tout incident aura un impact mondial.
Si l'EPR doit un jour entrer en fonction, il doit le faire sans aucun doute possible quant à la sureté.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Déjà que le nucléaire est une source d'énergie que l'on devrait abandonner au profit des énergies renouvelables car elle est dangereuse et que ses conséquences peuvent être désastreuses et irréparables, avec l'EPR on atteint des sommets d'absurdité et de risques non maîtrisés qu'il n'est plus possible d'accepter :
- La qualité de la cuve doit être impeccable et ce n'est pas le cas ; elle n'a pas les caractéristiques requises et rien ne permet de surveiller son évolution ni de prévenir le risque d'une rupture brutale ;
- Les pièces fabriquées au Creusot ne sont pas conformes aux normes de sûreté. La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas suffisant.
- Dans ces conditions, comment faire confiance à EDF et AREVA sachant qu'ils sont au courant de cela depuis 2005 et ont laissé faire dans le plus grand silence ?

Les intérêts de l'industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations et le principe de précaution doit prévaloir, donc il est impératif de refuser d'homologuer une cuve douteuse. En effet, le couvercle défaillant tiendra-t-il 6 ans avant son remplacement ?
Comment se comportera-t-il en cas de situation d'éjection de grappes ? Affirmer qu'il ne subira pas de fissures alors que son contrôle est impossible relève du pari.
Ce projet est tout simplement DANGEREUX donc INACCEPTABLE. Le chantier doit être ARRÊTÉ !!!
Nous, citoyens français (et du monde !), refusons de payer les erreurs stratégiques et techniques d'EDF et AREVA.

STOP AU MASSACRE. APPLIQUONS LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION.

La vie avant le profit...

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.