Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Je partage cet avis :
EPR
Ma position sur le sujet, en 2 points:

Un cahier des charges a été mis en place pour le dimensionnement du réacteur et de toutes ses installations connexes. Les pièces non-conformes doivent être mis en conformité (ou remplacé par des pièces conformes). Les arguments économiques ne peuvent venir impacter les décisions techniques lorsque l'on prend en considération le danger encouru par l'Homme et les territoires (incluant faune, flore, milieu marin...) en cas de défaillance du système. Les enjeux financiers quels qu'ils soient ne justifient pas de rogner sur des aspects sécurité pris en compte de manière relativement objective lors de la mise en place du cahier des charges et des specifications générales.
Le contexte politico-technico-économique a changé. Un certain nombre de solutions alternatives et une volonté de diminuer le poids du nucléaire (au moins au niveau local français, mais aussi assez largement en Europe et dans le monde) sont apparus et questionnent le bien-fondé de continuer ce projet. Peut-on aujourd'hui techniquement et dans une démarche pérenne pour l'environnement, en s'affranchissant totalement des aspects économiques (maintenir des emplois, faire vivre une industrie française...) justifier de continuer ce projet ? à mon humble avis: non. Ce projet avait tout son sens à la fin du siècle précédent, et dans une mesure plus relative au début des années 2000. Mais aujourd'hui il serait opportun de prendre avantage des retards et des dérapages techniques pour prendre une décision avec une vision beaucoup plus "long terme" et arrêter ce projet. Il est possible de réorienter les industriels et les bassins d'emplois concernés progressivement de façon à gérer le parc actuel et son démantèlement progressif (sur plusieurs dizaine d'années).
En espérant que vous réussirez à vous affranchir des arguments partisans pour prendre une décision qui a pour but de bénéficier à l'ensemble de la population française et européenne, actuelle et des siècles à venir (pour ces dernières: en ne leur laissant pas le joli cadeau de gérer des incidents et de devoir démanteler une structure qu'aujourd'hui on ne sait pas faire correctement et en contrôlant réellement tous les aspects techniques et financiers).

La qualité de la cuve doit être totale ! Ce n'est pas le cas actuellement, l’usine Creusot Forge d’AREVA n’ayant pas été en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. Le niveau de sûreté actuel de la cuve n'est pas satisfaisant.
Elle ne doit donc pas être qualifiée. Le principe de précaution doit prévaloir.

Je n'accepte pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Bonjour,
à l'instar de certaines personnes ayant déjà diffusé leur commentaire, je m'interroge sur l'intérêt d'une telle consultation du public, sur un sujet qui demande une maitrise technique et une connaissance du domaine nucléaire très pointues.
L'intention de récolter l'avis du plus grand nombre est effectivement louable, mais ne vaut que s'il est éclairé, ce qui je pense ne peut être le cas pour ce sujet. Cela conduit à ce que les avis émis sont généralement plus larges que le sujet posé, et bourré d'idéologie (pour ou contre le nucléaire), alors que le débat qui intéresse l'ASN n'est pas là.
Au delà de la méconnaissance technique du plus grand nombre, et je m'inclue lorsque je fais ce constat, tout à fait compréhensible sur un tel sujet, il me semble que la majorité des commentaires démontrent également une méconnaissance du cadre qui régit l'activité industrielle : qu'est-ce qu'une norme / un code, un critère ? Qui les définit et comment ? Le caractère empirique qui sous-tend nombre d'entre eux ? En quoi la gestion des écarts est le lot de toute industrie (au sens large) et en quoi cela est vertueux ? Qu'est-ce que la gestion du risque, et en quoi le risque 0 n'existe pas ?
N'oublions pas non plus que l'industrie nucléaire est la seule à déclarer publiquement des non conformités / écarts à une autorité telle que l'AS, ce qui en soi est preuve de transparence mais qui en comparaison des autres domaines lui donne une image négative d'une industrie qui ne maitrise pas son métier.

Je partage donc l'avis, peu présent dans le flot actuel de commentaire, que cette question n'a pas à être portée au public et doit relever d'un collège d'experts, celui devant être évidemment indépendant des opinions politiques ou des enjeux privés, par sa composition. Il me semble que celle-ci est effectivement suffisament large et "ecclectique" pour garantir cette fameuse indépendance.

Valider l'utilisation de ce couvercle c'est prendre un risque connu de défaillance. Toutes les catastrophes nucléaires sont liées à de mauvaises décisions de ce type. La performance ingénieriale des centrales nucléaires doit être saluées mais ne nous permet pas d'être à l'abris de l'erreur humaine. Voila pourquoi il faut cesser le nucléaire car c'est un secteur ou l'erreur ne pardonne pas. Un barrage qui lâche, un centrale thermique qui explose, un mat d'éolienne qui tombe peuvent déclencher des drames, mais ceux-ci sont localiser dans le temps et dans l'espace. Dans le cas du nucléaire les frontières temporelles et spatiales n'ont plus de prises.. Il est grand temps de réorienter les milliards du nucléaire vers le renouvelable pour faire de la France LE leader industriel de ce secteur d'avenir.

L’EPR cacherait-il un monstre d’acier ?
Cette déclaration de Monsieur Chevet - « anomalies très sérieuses » - affectant une partie des structures métalliques de cette cuve, a eu un effet retentissant (escompté ?) : de la dynamite dans le socle de plus en plus fragile de notre industrie nucléaire qui reste cependant (mais pour combien de temps encore), l’un des fleurons de ce qu’il reste de nos technologies avancées moribondes.
Beaucoup d’encre a coulé depuis que ces propos ont été tenus ; de cette cacophonie, que peut-on en tirer d’essentiel ?
La présence de l’élément carbone, incontournable dans la composition des aciers, est encadrée par les exigences de spécifications techniques draconiennes, issues de codes américains, transcrites dans nos propres Règles de Conception et de Construction de nos réacteurs de puissance (1974), durcies en 2005 par l’arrêté ESPN, dont la justification est difficile à trouver. De la qualité de ces aciers dépendent leurs capacités à résister aux sollicitations mécaniques et thermiques plus ou moins brutales découlant de l’exploitation de l’installation.
La ségrégation carbone est un domaine que connaissent bien les métallurgistes, et sont directement liées aux opérations de forgeage, dans le cas présent, de pièces imposantes dont les conditions de refroidissement relèvent d’un mode opératoire très délicat.
Quelle nocivité est à craindre de ces anomalies dites très sérieuses ? En première lecture, grande émotion ; mais à l’annonce des « écarts » détectés, reprise d’une certaine confiance et sérénité lorsque l’on y met en face les coefficients de sécurité affectant les calculs de dimensionnement des matériels importants pour la sûreté dans une centrale nucléaire et dans ce domaine de la métallurgie justement, les contrôles qui régissent leur qualification et leur bonne tenue. Et ces contrôles sont de plus en plus précis au fur et à mesure que les techniques de leur mise en œuvre évoluent, d’où un percement continu des mystères de la matière.
Confiance et sérénité donc face à ces questions relatives au carbone, qui se trouvent aujourd’hui confortées par les résultats obtenus à partir d’une batterie de tests et d’essais en différents laboratoires qui viennent prouver que les caractéristiques de cet acier présentent les qualités de résistance mécanique requises, dont sa ténacité. Admettons peut-être que certaines marges ne soient plus celles des énoncés théoriques. Il est à noter que toutes ces mesures contribueront à une meilleure connaissance de nos structures en acier et pourquoi pas, amèneront à une révision des codes les régissant.
Le fond de cuve se trouve ainsi qualifié ; maintenant, je formule des vœux pour que nos chercheurs mettent au point une technique agréée de contrôle en service du couvercle, affecté de ses 107 alésages, et que cette pièce réponde à ses critères de qualification, même si son remplacement est programmé. L’ASN aurait alors à reconnaître qu’aller trop loin dans ses exigences, sous la pression de certaines ONG ou autres « pseudos scientifiques éclairés », n’est pas obligatoirement opportun.
Les avis de l’ASN, et de son appui technique l’IRSN, l’avis du Groupe permanent Réacteurs, en qui le peuple Français peut compter sur l’intransigeance en matière de Sûreté Nucléaire, sont très largement suffisants pour entériner l’entière acceptabilité de cet ensemble de pièces.
La consultation du public me semble dépourvue de sens : combien de commentaires délétères à mettre à son actif, lancés à l’aveugle, sans aucune justification technique. Pourquoi le nucléaire est-il constamment au cœur du cyclone médiatique ? La transparence, c’est bien, le principe de précaution, c’est bien, mais attention de ne pas en abuser, au risque de s’auto asphyxier. La science a besoin d’initiatives nouvelles.
L’EPR ne cache pas un monstre d’acier.
Un oui franc à l’EPR et, a fortiori, à nos centrales françaises qui assurent en permanence une offre électrique à prix raisonnable, et, au regard d’une actualité brûlante, non émettrice de gaz à effet de serre.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

De plus, les exemples sont nombreux de ces choix de remettre à plus tard les décisions douloureuses, indéfiniment... jusqu'aux calendes grecques! Tout semble indiquer que le provisoire risque de durer. Jusqu'à l'accident de trop?

La sûreté de l'énergie nucléaire doit être sans faille. En cas de problème, les zones sont contaminées pour des dizaines de millier d'années. C'est la source d'énergie la plus polluante, car ses déchets sont difficilement retraitables et ont pour certains une durée de vie qui dépasse celle de la planète.
J'ai conscience que des moyens énormes ont été engagés dans cette source d'énergie, mais ne faisons pas la bêtise de continuer quelque chose juste parce que nous avons mis énormément d'efforts dedans.
Prenons nos pertes et tournons nous vers des énergies plus sûres.
Le nucléaire est déjà une énergie du passé, et en perdurant là dedans, nous sommes en train de prendre du retard sur l'avenir.
Alors même que le réacteur n'est pas encore en fonctionnement il y a déjà des problèmes?
Soyons sérieux, nous sommes comme le capitaine du titanic à qui l'on dit qu'il y a des icebergs sur la route et qui dit d'accélérer. A lui aussi on lui avait assuré que son bateau était insubmersible...

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Bonjour,
En tant que simple citoyen, aucun rapport d'expert peut valider une cuve sans faille. Selon quel critère de sureté peut on prendre une décision qui peut être catastrophique ? Les problématiques de la cuve sont connues depuis longtemps.
Voulons nous vraiment que soit autorisée une cuve qui ne respecte pas les règles de sécurité pour lesquelles elle a été conçue ?
Nous devrions nous concentrer sur les technologies d'énergies alternatives qui possèdent une risque pour l'humanité presque nul.
J'espère de tout coeur que l'ASN fera le bon choix pour éviter une catastrophe
Cordialement