Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Comment en arrive-t-on à se poser la question de savoir si un matériel défectueux doit être utilisé ? Je ne connais personne qui voudrait rouler avec une voiture qui n'a pas de frein.
On parle bien du nucléaire ici ? Parce que le nucléaire cause plus de dégâts qu'un coup de soleil.
Et s'il y avait un problème à l'usage : est-ce qu'ils diront qu'ils ne savaient pas ?
Je veux croire qu'une autorité dise stop. Sinon ils préfèrent le fric aux humains.
STOP !

​Tout d'abord, j'ai très apprécié le travail de dialogue et d'échange initié par l'ANCCLI avec l'IRSN, l'ASN, HCTISN, AREVA et EDF. Ainsi j'ai pu participer à l'ensemble des réunions dites " Dialogue technique sur le dossier EPR" en lien avec la problématique de ségrégation majeure positive résiduelle de carbone dans les calottes de la cuve EPR Flamanville 3. Démarche engagée dans la perspective de l'accès à l'expertise et d'accompagnement de la montée en compétence des acteurs de la société civile sur ce dossier.

​Ce sujet complexe d'analyse pour l'appréciation de la tenue mécanique de l'acier de cuve, m'a demandé un travail personnel. Tout d'abord une remise à niveau de mes connaissances scientifiques et techniques sur ce domaine particulier ( mécanique de la rupture, analyse du risque de rupture brutale de l'acier de cuve).

​Pour ce travail personnel j'ai tout particulièrement étudié l'ensemble des dossiers mis à notre disposition par l'IRSN, l'ASN. Ces dossiers très pédagogiques, permettent une appropriation des éléments essentiels scientifiques , en les resituant dans le contexte des en jeux de sûreté.

​Pour ma part je me suis investi dans l'analyse détaillée des deux rapports du GP des experts ESPN :

​                                              1 / Rapport IRSN 2015 - CODEP-DEP-2015. 0377971 version publique
​                                              2 / Rapport IRSN 2017 - CODEP-DEP-2017.00011 version publique 

​Ces rapports sont d'une très grande richesse, leur pédagogie permet de mieux appréhender la complexité du phénomène de ségrégation carbone. Mais aussi, d'apprécier le processus d'évaluation du risque de rupture brutale, puis en estimer de niveau de marge réelle.

​Pour  compléter mes connaissances sur ce domaine des sciences métallurgiques,  comprendre  le comportement des matériaux sous sollicitations mécaniques, l'appropriation des documents suivants m'a été très éclairante :

​                                             1 / Société Française de Physique : revue Reflets de la Physique n° 44-45 de juillet-août 2015 - La cristallographie, science et techniques - Tout particulièrement l'article : Etudier les propriétés dynamiques des dislocations pour prédire la déformation plastique des cristaux par chercheur du CNRS/ONERA

​                                             2 / Revue Générale Nucléaire (RGN) - N1 janvier-février 2015 dossier : Matériaux des réacteurs : l'expertise à l'appui de l'innovation - Notamment l'article : Effet de préchargement à chaud sur la ténacité de l'acier de cuve de réacteur à eau pressurisée 16 MND 5 fortement irradié ( résultats d'un programme commun d'essais CEA-EDF-AREVA) -

​                                             3 / Livre : Les matériaux du nucléaire : Modélisation et simulation des matériaux de structure - CEA - e-den : Une monographie de la Direction de l'énergie nucléaire   Editions Le Moniteur.

​                                                             3.1 - les outils de caractérisation mécanique     pages 95 à104

​                                                                           . essais mécaniques Charpy-mini-Charpy
​                                                                           . essais de ténacité sur petites éprouvettes
                                                                           . essais de flexion ou de traction sur mini éprouvette

                                                              3.2 - plasticité et rupture          pages 161 à 167
                                
​                                                                             . modélisation de la mobilité des dislocations
​                                                                             . comportement macroscopique des aciers

​                                                              3.3 - l'approche locale de la rupture fragile, et de la rupture ductile des aciers    pages 185 à 188

​                                                               3.4 - la simulation de l'effet de préchargement à chaud ou effet WPS particulièrement étudié dans l'industrie électronucléaire, il introduit la notion de ténacité effective qui dépend de l'histoire du chargement du matériau  pages 186à187

Recherches sur internet :

​- Choix des codes de construction : EPR Global Application IAEA 50 C - QA - ISO 9001-2000 - comparaison RCC-M, ASME, KTA

​- Gazette nucléaire sur le Net n° 281 septembre 2016 GP du 30.09.15 (IRSN) Analyse démarche AREVA (GSIEN)

​- Matériaux à hautes performance - Matériaux pour l'Energie - Tenue cuve EPR par un assistant ECP

​
AVIS ​sur le document de l'ASN ( Avis n° 2017 - AV - XXXX

Après croisement de mes différentes recherches personnelles, des informations reçues, des échanges approfondis lors des 5 réunions  " dialogue technique cuve EPR " ANCCLI/IRSN/ASN, l'avis n° 2017 xxxxx de l'ASN mis en consultation me parait objectif et cohérent vis à vis des exigences de sûreté nécessaires à garantir tout risque de rupture brutale de la cuve EPR.

​La mise en œuvre par AREVA NP du programme d'essais expérimental de détermination des caractéristiques mécaniques des zones ségrégées (1722 essais mécaniques : traction, résilience, ténacité - 1503 analyses chimiques ) sur les 3 calottes sacrificielles est d'une importance fondamentale. On peut le considérer comme une recherche technique de niveau international, car il permet d'enrichir les connaissances scientifiques de l'acier de cuve (18 MND 5), pour son comportement sous excès de carbone.

Les résultats obtenus notamment sur la ténacité de l'acier en zone ségrégée a permis de définir des marges réelles vis à vis du risque de rupture brutale. Cette démonstration est réalisée en vérifiant que le niveau de contrainte dans les zones les plus chargées des calottes ( contraintes dans l'épaisseur de cuve (modélisation par éléments finis), majorée avec les facteurs de sécurité codifiés RCC -M), reste très inférieure à la ténacité suffisante de l'acier (valeur minorée par conservatisme). 

On peut en déduire que la marge vis à vis du risque majeur de rupture fragile et brutale de la cuve est effective. La démonstration de sûreté est réalisée par cette approche conservative conforme à la culture sûreté.

​La comparaison des exigences de l'arrêté ESPN (résilience de 60 J à 0° C), aux exigences du code ASME (40 J à 0°C) et du code KTA ( 40 J à 0 °C ) renforce la sévérité de cet arrêté vis à vis du risque de rupture brutale de la cuve et est de nature à montrer une amélioration notable du niveau de sûreté de l'EPR en France.

Concernant les marges vis à vis du risque de rupture brutale de la cuve EPR, bien que déterminée avec conservatisme, la présence des zones ségrégées réduit cette marge en comparaison des zones non ségrégées, mais reste suffisante.

​La connaissance actuelle (programme d'essais commun CEA-EDF-AREVA) de l'effet de préchargement à chaud sur la ténacité  de l'acier de cuve de réacteur à eau pressurisée 16 MND 5 fortement irradié ( RGN n°1 janvier-février 2015 - Matériaux des réacteurs :l'expertise à l'appui de l'innovation), Les Matériaux du Nucléaire - Modélisation et simulation des matériaux de structure CEA - e-den : Une monographie de la Direction de l'énergie nucléaire - section : Simulation de l'effet de préchargement à chaud pages 186/187, me conduit à formuler la remarque suivante :

​          - l' effet de préchargement à chaud ou effet WPS ( Warm, Prestress, Effect ) confirmé pour une fluence de l'acier équivalent à une vie de 60 ans, montre la non rupture fragile de l'acier, quand la charge est maintenue constante ou quelle est réduite pendant que la température diminue ( exemple d'accident du type APRP). Ce qui démontre l'effet de l'histoire du chargement sur la résistance à la propagation de fissure de l'acier de cuve (16 MND 5) irradié ( fluence à 60 ans).

​          - cet effet semblerait en capacité d'apporter une marge supplémentaire, vis à vis du risque de rupture brutale pour des situations accidentelles, pour lesquelles l' acier serait en situation de préchargement à chaud, ce qui évidemment ne couvre pas tous les cas extrêmes analysés .
​ 
           - sous réserve d'une analyse détaillée, les situations d'épreuves à froid de la cuve seraient à suivre avec la plus grande attention, car seule subsisterait la marge classique calculée à froid. Toutefois dans cette situation, le combustible n'est pas présent en cuve, il n'y a plus de risque vis à vis de la sûreté du cœur, seul subsiste un risque industriel.

​Concernant le non respect par AREVA NP du premier niveau de défense en profondeur, la logique de renforcer le deuxième niveau par la nécessité du renfort des contrôles non destructifs à chaque requalification complète du circuit primaire principal me parait indispensable. C'est une sage solution où la connaissance des marges vis à vis du risque de rupture brutale, me parait beaucoup moins risquée que l'engagement du remplacement technique de la calotte inférieure de la cuve de l'EPR de Flamanville.

André COPIN
Membre de la CLI de Dampierre et de l:ANCCLI (collège  personne qualifiée - SFEN -)

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA

La cuve du réacteur est conforme ou elle ne l'est pas. Il n'y a pas de conditions de contrôles à imposer pour sa mise en service. Areva NP sait depuis 2005 que l'usine Creusot Forges n'avait pas la capacité de d'élaborer un matériaux conforme aux normes de sécurité. Comment envisager l'avenir, si ce n'est par une série d'incidents mineurs ou majeurs, ou pire encore, par un désastre humanitaire et environnemental irréparable mais annoncé... Non, l'ASN ne doit pas rendre d'avis favorable à la mise en service de la cuve de l'EPR de Flamanville. La course en avant d'Areva et d'EDF n'empêcheront pas leurs faillites, mais nous assure un jour ou l'autre une catastrophe irrémédiable. L'ASN a été créé pour que de tels événements ne se produisent pas. Il en va de sa responsabilité, envers tous les citoyens français, mais aussi bien au-delà...

Il faut bien sûr lire en fin de mon commentaire : "Pour finir, j'aimerais juste que l'on arrête de considérer les opposants au nucléaire comme de doux rêveurs ou de dangereux et sales "écolos" irresponsables. L'irresponsabilité n'est pas de leur côté et ce n'est pas eux qui devront rendre des comptes aux générations futures. Surtout qu'ils ne demandent bien sûr pas l'arrêt immédiat de toutes les centrales et le black-out généralisé, mais c'est tellement plus facile de les caricaturer à outrance pour les ridiculiser. Nous aimerions juste avoir des éléments probants, concrets, qu'une transition énergétique va s'opérer et que la filière nucléaire va enfin céder la place aux vraies énergies renouvelables (lesquelles ont bien sûr leurs imperfections qu'il faudra minimiser en accordant plus de crédits à la recherche, mais ne présentent absolument pas les mêmes risques pour l'humanité et la planète que le nucléaire...)."

J'ai été informé de cette consultation par le biais de Greenpeace... On ne peut pas dire que vous ayez beaucoup communiqué dessus, et comme par hasard cette consultation tombe en plein été !!! A croire que l'ASN a repris à son compte les bonnes vieilles méthodes de nos gouvernants quand ils veulent faire passer des lois moisies : attendre que les citoyens soient en vacances, loin (physiquement ou mentalement) des préoccupations quotidiennes. Bravo donc déjà pour ce premier point.

Deuxième point : je suis curieux de savoir si vous tiendrez compte de l'avis (majoritairement défavorable quand on regarde) des gens à qui vous permettez de "s'exprimer". Car c'est bien beau de donner la parole, mais si c'est pour continuer malgré tout comme si de rien n'était, ça s'appelle un simulacre de démocratie et c'est malheureusement ce qui est pratiqué dans notre beau pays de nucléocrates depuis que le nucléaire y est présenté comme la panacée, la seule et unique voie possible.

Je reprends ci-après les propos de Greenpeace que je partage totalement : "La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale ! Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations ! La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir ! Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA."

Comment ne pas souscrire à leur analyse ? Il faudrait faire confiance à des gens qui ont délibérément livré des cuves défectueuses ?!!!! Et l'ASN se base sur les documents qu'ils ont bien voulu lui transmettre, dans leur grande générosité désintéressée ?! On rappelle qu'on ne parle pas de pommes de terres mais de NUCLEAIRE, là, on ne fait pas joujou avec un tel sujet !!! Il y en a assez de la suffisance des représentants français, pour lesquels tout va bien avec NOTRE nucléaire, infaillible soi-disant malgré les incidents qui se multiplient car on rogne toujours plus sur le principe de sécurité. On avait déjà eu droit à la ritournelle lors de Tchernobyl (les Russes, c'est quand même pas la qualité française, hein), on l'a eue encore après Fukushima... Mais il faut arrêter là ! Comme si les Japonais étaient des arriérés... Ils nous ont toujours "mis un vent" en matière de technologie et pourtant ils y ont eu droit et leur pays est considérablement affecté pour des lustres, sans parler du coût pour les humains et l'environnement, le coût économique est exorbitant et ils ne s'en relèveront pas de sitôt... Et bravo pour l'"argument" comme quoi nous n'avons pas de risques naturels en France, il faut être bien ignare pour s'en contenter - d'autant plus que les effets du réchauffement climatique vont les démultiplier - sans parler des risques terroristes, ni même de l'uranium (ressource fossile n'en déplaise aux communicants de la filière) qu'il faut aller chercher dans de belles démocraties, avec les résultats que l'on connaît pour Areva : la faillite et le rachat forcé par EDF (lui-même éjecté de la bourse - une première -, ce qui n'augure rien de bon...).

Et que faisons-nous ? On en rajoute une couche en acceptant des malfaçons ?! Comment nos "pontes" peuvent-ils autant être à la masse, à moins que bien sûr il n'y ait des enjeux bien moins avouables...

Pour finir, j'aimerais juste que l'on considère les opposants au nucléaire comme de doux rêveurs ou de dangereux et sales "écolos" irresponsables. l'irresponsabilité n'est pas de leur côté et ce n'est pas eux qui devront rendre des comptes aux générations futures. Surtout qu'ils ne demandent bien sûr pas l'arrêt immédiat de toutes les centrales et le black-out généralisé, mais c'est tellement plus facile de les caricaturer à outrance pour les ridiculiser. Nous aimerions juste avoir des éléments probants, concrets, qu'une transition énergétique va s'opérer et que la filière nucléaire va enfin céder la place aux vraies énergies renouvelables (lesquelles ont bien sûr leurs imperfections qu'il faudra minimiser en accordant plus de crédits à la recherche, mais ne présentent absolument pas les mêmes risques pour l'humanité et la planète que le nucléaire...

Bref, le premier courage c'est de ne pas accepter le risque supplémentaire d'un cataclysme : refusez la cuve défectueuse... ainsi que les 46 générateurs de vapeur (équipant 18 réacteurs en exploitation) également concernés par une concentration anormalement élevée de carbone dans l'acier qui les compose, et pour lesquels l'ASN a bien sûr donné son feu vert de redémarrage le 5 décembre dernier (tiens ! En hiver, alors qu'il y avait des risques de pénurie d'électricité. Mais c'est sans doute un malencontreux hasard...).

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier devrait être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Fukushima-Daiichi nous a "gentiment" rappelé que la Nature ne pardonne ni l'incertitude, ni les défauts de conception.

Beaucoup d'élements sont réunis avec les à peu près de l'EPR pour aboutir à la prochaine grande catastrophe nucléaire. A-t'on vraiment envie de voir ça (et de continuer de payer pour les décisions absurdes prises par AREVA/EDF) ?
Les citoyens disent non à l'EPR : trop de risques, trop de temps et d'argent perdus, trop de spéculations quant à la sécurité.

Je ne comprends pas non plus que l'ASN ne tienne pas son rôle de protection de la société civile puisque la suite a été validée... on nous consulte pourquoi puisque le go a été donné ?

Jules est victime de la désinformation. L' acier qui avait été commandé pour la cuve ( comme toutes les cuves des réacteurs) s' appelle 16MND5. 16 signifie qu' il possède une concentration en carbone de 0,16 % ! Pas 0,22%, comme on le voit écrit partout . 0,22 est la marge supérieur d' incertitude que le fabricant s' engage à ne pas dépasser. Comme la ségrégation porte la concentration à 0,32, celle ci est LE DOUBLE de ce qu'elle devrait être.
En gros, avec une teneur doublée, l' acier présente une résilience divisée par deux !
L' acier est loupé, il aurait déjà dû être refusé.

Je partage cet avis :
EPR
Ma position sur le sujet, en 2 points:

Un cahier des charges a été mis en place pour le dimensionnement du réacteur et de toutes ses installations connexes. Les pièces non-conformes doivent être mis en conformité (ou remplacé par des pièces conformes). Les arguments économiques ne peuvent venir impacter les décisions techniques lorsque l'on prend en considération le danger encouru par l'Homme et les territoires (incluant faune, flore, milieu marin...) en cas de défaillance du système. Les enjeux financiers quels qu'ils soient ne justifient pas de rogner sur des aspects sécurité pris en compte de manière relativement objective lors de la mise en place du cahier des charges et des specifications générales.
Le contexte politico-technico-économique a changé. Un certain nombre de solutions alternatives et une volonté de diminuer le poids du nucléaire (au moins au niveau local français, mais aussi assez largement en Europe et dans le monde) sont apparus et questionnent le bien-fondé de continuer ce projet. Peut-on aujourd'hui techniquement et dans une démarche pérenne pour l'environnement, en s'affranchissant totalement des aspects économiques (maintenir des emplois, faire vivre une industrie française...) justifier de continuer ce projet ? à mon humble avis: non. Ce projet avait tout son sens à la fin du siècle précédent, et dans une mesure plus relative au début des années 2000. Mais aujourd'hui il serait opportun de prendre avantage des retards et des dérapages techniques pour prendre une décision avec une vision beaucoup plus "long terme" et arrêter ce projet. Il est possible de réorienter les industriels et les bassins d'emplois concernés progressivement de façon à gérer le parc actuel et son démantèlement progressif (sur plusieurs dizaine d'années).
En espérant que vous réussirez à vous affranchir des arguments partisans pour prendre une décision qui a pour but de bénéficier à l'ensemble de la population française et européenne, actuelle et des siècles à venir (pour ces dernières: en ne leur laissant pas le joli cadeau de gérer des incidents et de devoir démanteler une structure qu'aujourd'hui on ne sait pas faire correctement et en contrôlant réellement tous les aspects techniques et financiers).