Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Il serait temps pour EDF et Areva de grandir, et d'arrêter de mettre en danger la situation de leur concitoyens, l'irresponsabilité de quelques uns ne doit pas prévaloir sur la vie de millions d'autres ! Dans le nucléaire, le principe de précaution est primordial, la cuve, en cet état, ne peut être utilisée, ce projet pharamineux doit s'arrêter, et les responsables doivent assumer leurs erreurs, en laissant leur orgueil de côté. La filiale nucléaire française doit d'abord concentrer ses efforts pour être capable de démanteler ses propres centrales afin réduire la part de production d’électricité nucléaire à 50%, avant de prévoir quelconques autres projets mégalomaniaques, dont les tâtonnements coutent chère au contribuable...

L'industrie nucléaire m'inquiète de plus en plus, avec ses multiples accidents et incidents.
Parmi les incidents, on pourrait citer les dérapages de délai, de prix et maintenant de qualité.
Pour avoir travaillé plus de 30 ans dans l'industrie, je sais que les processus robustes garantissent sécurité, qualité, délai et prix !
Concernant l'industrie nucléaire, force est de constater que rien n'est robuste....au bout de plusieurs décennies d'ingénierie et d'exploitation...
Et il ne m'apparaît pas sérieux, compte tenu de la dangerosité du processus, de mettre en oeuvre des solutions techniques dégradées.

En synthèse, j'espère que nous n'attendrons pas l'accident de trop pour prendre la sage décision d'arrêter.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence... comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Au lieu de construire de nouvelles centrales, la France devrait investir davantage dans les énergies renouvelables !

Les centrales nucléaires construites dans les années 70 ont permis au pays de subvenir à ses besoins en énergie électrique à un moment où les alternatives n'existaient pas ; c'est incontestable ! Nous savons aussi par ailleurs, que le traitement des déchets de haute énergie et de longue durée de demi-vie n'est pas résolu et ne le sera pas avant longtemps encore.
Désormais, les filières basées sur les énergies renouvelables sont compétitives tant en termes économiques que quantitatifs si nous promouvons la réduction des consommations ostentatoires et inutiles.
Donc le nucléa

Recueillir l'avis du public, c'est bien dans les domaines où il est à même d'en donner un caractérisé... Mais demander l'avis du public sur un domaine aussi technique et controversé que celui en objet, je n'en vois pas l'intérêt. Qui peut donner un avis plus autorisé que les experts de l'ASN??
Je n'ai pas consulté l'ensemble des avis déjà collectés, mais le peu que j'ai lu me laisse perplexe, il s'agit plutôt de l'éternelle guéguerre entre les "nucléaucrates" et les écolos résoluments "anti". D'ailleurs, ces derniers se mobilisent beaucoup plus, ce qui pose comme toujours les limites de cette démarche.
Sauf à vouloir enterrer le projet sans en prendre la responsabilité, je ne vois pas la finalité de la chose.
Allons, que l'ASN qui est composée d'experts triés sur le volet, et dont c'est le métier prenne ses responsabilités...

Je refuse la mise en service de cet EPR de Flamenville en raison de la mise en danger potentielle des populations, en raison des dégâts écologiques irreversibles certains, les produits issue de central nucléaire n'est pas traité et mis à part le stockage (couteux) ou l'enfouissement (dangereux), rien n'est actuellement possible. Mais aussi parce qu'EDF et Areva ne cherche pas d'alternative sur le long terme et préfère investir dans des solutions dangereuse, c'est une fuite en avant sans remises en causes ni une quelconque forme d'apprentissage des erreurs passées.

Je refuse la mise en service de l'EPR de Flamanville pour les raisons soulevées par l'organisme Greenpeace :

"La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA."

Je ne comprends pas que la France prenne encore des risques de telle ampleur- Les études d'AREVA et d'EDF ne sont pas objectives mais partiales et guidées par leurs intérêts immédiats. Ils cachent ou minimisent la réalité des incidents.
Les opposants au nucléaire ne sont pas de doux rêveurs ou de dangereux et sales "écolos" irresponsables. L'irresponsabilité n'est pas de leur côté et ce n'est pas eux qui devront rendre des comptes aux générations futures. Surtout qu'ils ne demandent bien sûr pas l'arrêt immédiat de toutes les centrales et le black-out généralisé, mais c'est tellement plus facile de les caricaturer à outrance pour les ridiculiser. Nous aimerions juste avoir des éléments probants, concrets, qu'une transition énergétique va s'opérer et que la filière nucléaire va enfin céder la place aux vraies énergies renouvelables (lesquelles ont bien sûr leurs imperfections qu'il faudra minimiser en accordant plus de crédits à la recherche, mais ne présentent absolument pas les mêmes risques pour l'humanité et la planète que le nucléaire.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Il me semble que sans une totale sécurité, il n'est pas impossible d'utiliser ce couvercle. Pourquoi vouloir joué à une sorte de "roulette russe" avec la sécurité des habitants de France, d'Europe, de la planète terre. J'ai des frissons de honte lorsque pense que notre pays pourrait être responsable d'une catastrophe nucléaire sans précédent.

Je me permets de reprendre la conclusion du commentaire précédent le mien :
"Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA."