Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

J'appelle l'ASN à relever la tête, à garder courage et détermination afin de ne pas céder aux lobbys d'EDF et d'AREVA et de continuer à protéger la population de tout risque nucléaire. Le moindre défaut dans le couvercle ou dans le fond de la cuve du réacteur EPR ne doit pas être accepté.
Le simple fait que vous, l'ASN, émettiez la possibilité d'accorder quand même votre autorisation me choque profondément. Vu l'ampleur du chantier et les sommes colossales dépensées, la pression doit être énorme mais vous vous devez d'être au-dessus de tout ça. Courage et merci pour nous!

J'appelle l'ASN à relever la tête, à garder courage et détermination afin de ne pas céder aux lobbys d'EDF et d'AREVA et de continuer à protéger la population de tout risque nucléaire. Le moindre défaut dans le couvercle ou dans le fond de la cuve du réacteur EPR ne doit pas être accepté.
Le simple fait que vous, l'ASN, émettiez la possibilité d'accorder quand même votre autorisation me choque profondément. Vu l'ampleur du chantier et les sommes colossales dépensées, la pression doit être énorme mais vous vous devez d'être au-dessus de tout ça. Courage et merci pour nous!

J'appelle l'ASN à relever la tête, à garder courage et détermination afin de ne pas céder aux lobbys d'EDF et d'AREVA et de continuer à protéger la population de tout risque nucléaire. Le moindre défaut dans le couvercle ou dans le fond de la cuve du réacteur EPR ne doit pas être accepté.
Le simple fait que vous, l'ASN, émettiez la possibilité d'accorder quand même votre autorisation me choque profondément. Vu l'ampleur du chantier et les sommes colossales dépensées, la pression doit être énorme mais vous vous devez d'être au-dessus de tout ça. Courage et merci pour nous!

Phil57 dit : " Les sujets sont techniques et seuls les experts du domaine sont en mesure d'apporter des arguments censés. Etant donné qu'il y a moins d'ingénieurs et d'experts que d'anti-nucléaires, ces derniers peuvent faire valoir des arguments y-compris caricaturaux, transformant ce débat en véritable défouloir ... Comment pourrait-il en être autrement sur un sujet aussi pointu que celui-là ? ".
Voici ce que je pense : il ne faut pas opposer ingénieur, expert et anti-nucléaire ou pro-nucléaire. Il y a des ingénieurs et des experts ou même des médecins et des scientifiques antinucléaire et pro-nucléaire, et encore faut-il préciser ce qu'on entend par pro ou antinucléaire (civil, militaire, filière uranium ou thorium, neutrons lents, neutrons rapides, etc...), mais là n'est pas le problème ...
Ce qu'il y a de commun entre tous les scientifiques (ingénieurs, experts, chercheurs dans tous les domaines, médecins), c'est qu'ils pratiquent la démarche scientifique. Elle est de type hypothético-déductive. On fait d'abord des mesures, des tests, des analyses, puis on propose une hypothèse (un diagnostic pour le médecin ou l'expert) puis une théorie (ou un traitement ou une conduite à tenir) puis on vérifie si cette théorie ou ce traitement fonctionne ou non, si ça ne fonctionne pas, on revient aux tests et aux analyses et on refait une nouvelle hypothèse, jusqu'à ce que ça marche (ce qui, bien évidemment, n'est jamais garanti, mais c'est quand même bien d'avoir essayé, car les erreurs des uns peuvent servir aux autres ...).
Ici, ce n'est pas du tout complexe, ni pointu, comme le dit PHIL57 (à part que dans le nucléaire, on n'a pas le droit à l'erreur puisque si ça pète, c'est la catastrophe la plus cauchemardesque qui soit) : on a mesuré que l'acier contient 0,3 % de carbone au lieu de 0,2 %, ce qui fait 0,3 - 0,2 = 0,1 % en écart absolu, ce qui peut paraître très faible, à priori, mais en écart relatif, cela fait (0,3 - 0,2) / 0,2 = 50 %, ce qui est gigantesque - et c'est bien l'écart relatif qui compte en physique (même dans un lycée, on ne s'accorde que 10 % d'erreur relative maximale car le matériel de mesure est de piètre qualité pour des raisons de rapport qualité/prix). Cela signifie tout simplement que les normes ne sont pas respectées et loin s'en faut ... Rien de compliqué, ni de pointu dans ce raisonnement purement scientifique (limite bèbète...).
Après, tout dépend de ce que l'on fait de ce résultat objectif. Si on est un expert ou un ingénieur travaillant dans le nucléaire (qui n'est pas totalement indépendant puisque son salaire dépend de la réponse qu'il va apporter à la problématique), on dira que les normes précédentes étaient mauvaises et que ce n'est pas 0,2 % de carbone qu'il faut mais 0,3 %, ce qui fait donc 0 % d'erreur relative, mais alors, à quoi servaient les précédentes normes et qui étaient les "imbéciles" qui les avaient imposées ? Et ensuite, est-ce qu'on construira toutes les cuves à 0,3 %, et pourquoi pas à 0,4 puis à 0,5 % pendant qu'on y est !
Si on est un expert, un ingénieur, un scientifique, indépendant du nucléaire (ne travaillant pas plus pour le nucléaire que pour d'autres énergies ou pour autre chose que l'énergie), on respectera les normes en vigueur, ce qui est beaucoup plus sage et plus respectueux pour ceux qui les ont faites (qui sont forcément parmi les plus grandes pointures de la spécialité car ce n'est pas un mince affaire que d'établir des normes ... ).
Que diriez-vous d'un médecin qui accepterait 18/10 de pression artérielle comme normale ou qui changerait les normes en vigueur des constantes biologiques des analyses de sang ou d'urine pour dire que son patient n'est pas malade ? Mauvais médecin, criminel, génie ? Personnellement, je préfère un médecin qui respecte les mêmes normes que l'ensemble de ses collègues à l'instant t donné où vous venez le consulter pour savoir si vous êtes malade ou non.
Dans le cas qui nous concerne l'instant t c'est 0,2 % et pas 0,3 %. Donc avis TRES DEFAVORABLE (pour un scientifique indépendant du lobby nucléaire, dont le salaire ne dépend pas de la poursuite ou non du projet EPR Flammanville et pas forcément antinucléaire mais juste prudent et respectueux du travail de ses confrères et consoeurs à un instant t donné).
Voilà, ce n'est pas plus compliqué que ça !
Bien cordialement.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Bonjour,

Ce n'est pas une erreur sur la fabrication d'une cuillère, d'une chaussure ou que sais-je d'autre, c'est sur un bâtiment entier qui peut mettre en péril la vie terrestre et celle de ses peuples (humains, animaux, végétaux, minéraux).
Fukushima ne pouvait pas prévoir les dégâts d'un risque tel que celui qu'a subit leur centrale, alors comment EDF et Areva pourraient ne seraient-ce que imaginer les risques éventuels, inimaginables??
La nature est plus puissante que nous petits humains et si Tchernobyl, Fukushima ne suffisent pas pour nous faire comprendre la leçon que le nucléaire est trop dangereux alors elle continuera de nous l'enseigner. Alors faisons en sorte de comprendre et arrêtons là les dégâts et les prises de risques inconsidérées.

Ce n'est pas seulement stopper la possible mise en service de l'EPR. C'est tout bonnement arrêter définitivement les projets nucléaires, même ceux quasi fini.

AVIS Extremement défavorable:
La qualité de tous les éléments d'un réacteur et à plus fort titre la cuve se doit d'être parfaite, pas juste bien, parfaite! Ce n'est visiblement pas le cas et comme je l'ai dit le risque est trop grand sur une centrale "en bonne santé" alors avec une centrale comportant des anomalies, c'est n'est pas autorisable.
Les responsablesssss d'EDF et d'AREVA, conscients de leur actes doivent assumer et prendre leur responsabilité. Les écouter, leur faire confiance, impossible puisque l'argent compte plus pour eux visiblement que les vies sur Terre.
Je refuse catégoriquement qu'un tel risque soit pris avec en plus des pièces non conformes.
Je demande l'arrêt du chantier et même l'arrêt du nucléaire.

La catastrophe qui a eu lieu à Fukushima n'a pas assez fait parler d'elle pour que l'on prenne au sérieux les menaces que représente l'industrie (business) de l'énergie nucléaire? Lorsque l'on est au courant de la non qualité de pièces primordiales à l'installation que l'on souhaite mettre en place et qui menace clairement l'intégrité de toute forme de vie dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres, c'est simple : on les jette et on recommence! Un enfant répondrait à cette simple question du tac au tac. Incroyable que l'on demande aux citoyens leur avis sur le sujet, étant donné sa simplicité. Où est-ce qu'on a la tête? Un peu de conscience, s'il vous plaît! Ca va peut-être couter un peu d'argent à des entreprises qui peuvent mettre la main à un portefeuille faramineux. Et alors?

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence... Comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. L'utilisation de pièces comportant des anomalies dans un domaine aussi dangereux est-elle tout simplement sensée ? Le niveau de sûreté n'étant pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir et le chantier arrêté.
La santé de la population doit passer avant les intérêts financiers (d'autant plus que ce sont les citoyens qui subventionnent le nucléaire via leur consommation électrique et leurs impôts).
UN accident nucléaire est déjà possible (déclaration de l'ASN d'avril 2011), ARRETONS LE NUCLEAIRE AVANT L'ACCIDENT pour passer enfin aux énergies renouvelables (382000 emplois crées en Allemagne dans ce secteur) !

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Je n'accepte pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Et de toute façon, l'argent gaspillé pour ce projet serait bien mieux utilisé dans les énergies renouvelables (sans danger, nettement moins chères à produire, ne générant pas de déchets dont on ne sait que faire ...).

Cordialement.

Il semble incroyable de donner le feu vert pour mettre en service un réacteur d'une puissance jusqu’alors inégalée avec un couvercle de cuve ne répondant pas aux exigences de qualité ! De plus, EDF et Areva ont menti à l'ASN en cachant les défauts connus depuis des années, et malgré ça, on leur autorise de continuer ! Un scandale, une claque à la morale, un danger public ! On voit bien dans cette histoire que l'industrie nucléaire française a sombré depuis longtemps, arrêtons de prolonger à coût/coup de milliards son agonie, et tournons la page !
Avis donc très clairement défavorable.