Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)
19/08/2017 16:08
STOP !!!
Le nucléaire est un gouffre financier à retardement.
Quelle irresponsabilité vis-à-vis des générations futures de vouloir persévérer sur cette voie....
Nous devons tout simplement chercher à limiter les dégâts, en commençant par abandonnant tous ces projets qui n'ont aucun sens...
19/08/2017 16:08
Inquiétudes
Les caractéristiques de la cuve semblent inquiétantes.
Le principe de précaution devrait être appliqué.
19/08/2017 14:08
Il est intolerable de jouer avec notre securité!
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
19/08/2017 12:08
Réponse à GSQ (18/08/2017 à 19:18
GSQ dit : "RIDICULES !!!... Merci à vous de vous êtes exprimés. ASN saura faire le tri de vos copier/coller !!!... :-)"
Dans un roman de Carlos Ruiz Zafon intitulé L'Ombre du vent que je suis en train de lire, j'ai trouvé à la page 271 la phrase suivante que j'ai beaucoup aimée :
"Les raisons de dire la vérité sont limitées, mais le nombre de celles qui poussent à mentir est infini."
Donc je rappelle les raisons de dire la vérité (j'en vois principalement deux que l'on retrouve forcément dans le copier/coller incriminé, au grand dam de GSQ) :
- L'acier ne vérifie pas les normes pour l'ensemble de la cuve du couvercle, il faut donc tout changer avant le démarrage de l'EPR et pas après (ce sera trop tard, impossible à contrôler et beaucoup trop risqué). Peu importe si c'est très long et très cher et que ça fait perdre des marchés à l'étranger car le PRINCIPE DE PRÉCAUTION ne doit pas être un vain mot. Il faut changer de fabricant car CREUSOT FORGE n'est pas ou plus capable de respecter les normes. Il s'agit d'un problème de processus de fabrication incorrect car pas ou plus connu, qui part de la qualité du lingot initial, donc du tout début du processus. Changer les normes après la fabrication est du bricolage indigne des standards élevés de l'industrie nucléaire. Ne changer que le couvercle et pas la cuve alors que les deux sont mauvais est irrationnel et absurde. Ce serait comme changer les preux usés à l'avant sans changer les pneus usés à l'arrière de sa voiture. Ils finiront par éclater et provoquer l'accident. C'est aussi inutile qu'un emplâtre sur jambe de bois ;
- L'exploitation des sources d'énergie nucléaires à base d'uranium 235 par l'homme n'ont aucun avenir intéressant pour lui à court, moyen et long terme. C'est une impasse, une gabegie, une malédiction qui va engloutir tout notre argent, notre santé, celle de nos enfants, des enfants de nos enfants et qui va nous faire rater la transition énergétique vers les sources d'énergie renouvelable. Le recours aux sources d'énergie renouvelable est la seule manière de sortir tête haute de la crise dite "économique" qui a commencé en 1974 mais qui est en réalité une crise énergétique, écologique et morale. NOUS N'AVONS PAS LE CHOIX. C'est là-dessus qu'il faut miser tout notre argent et pas sur la fission de l'uranium-235 qui est un pari perdu d'avance. Nous avons suffisamment perdu de temps comme cela (43 ans) en gabegies (diesel détaxé, kérosène détaxé, taxe poids-lourds annulée, fermeture de THEMIS, EPR, mauvaise orientation des crédits recherche, baisse des financements du CNRS, des hôpitaux publics, de l'Université, des lycées, collèges, écoles publiques, armées, etc.).
Et les raisons de mentir (liste non exhaustive) :
- Cupidité (l'argent) : les conflits d'intérêts en faveur des intérêts privés au détriment des intérêts du peuple sont une sorte de racket de notre argent pour le mettre dans la poche des copains des oligarques qui nous gouvernent. L'argent devrait être au service de l'homme et non l'inverse ;
- Hubris (chez les Grecs anciens, démesure, orgueil inacceptable de la part d’un mortel. Toute prétention à une supériorité insolente parmi les hommes doit donc entraîner une punition cruelle de la part des dieux immortels. L'hubris est le thème principal de la tragédie) ;
- Confiance excessive en soi-même conduisant au non respect des règles de sécurité ;
- Absence de prévoyance scientifique et technique ;
- Absence de vision à long terme ;
- Peur de perdre son emploi ;
- Peur d'être persécuté ;
- Pressions diverses ;
- Carriérisme ;
- Incompétence ;
- Imbécilité ;
- Méchanceté ;
- Bêtise humaine ;
- Inconscience ;
- Etc.
Bien cordialement,
Emmanuel
19/08/2017 12:08
Réponse à GSQ (18/08/2017 à 19:18
GSQ dit : "RIDICULES !!!... Merci à vous de vous êtes exprimés. ASN saura faire le tri de vos copier/coller !!!... :-)"
Dans un roman de Carlos Ruiz Zafon intitulé L'Ombre du vent que je suis en train de lire, j'ai trouvé à la page 271 la phrase suivante que j'ai beaucoup aimée :
"Les raisons de dire la vérité sont limitées, mais le nombre de celles qui poussent à mentir est infini."
Donc je rappelle les raisons de dire la vérité (j'en vois principalement deux que l'on retrouve forcément dans le copier/coller incriminé, au grand dam de GSQ) :
- L'acier ne vérifie pas les normes pour l'ensemble de la cuve du couvercle, il faut donc tout changer avant le démarrage de l'EPR et pas après (ce sera trop tard, impossible à contrôler et beaucoup trop risqué). Peu importe si c'est très long et très cher et que ça fait perdre des marchés à l'étranger car le PRINCIPE DE PRÉCAUTION ne doit pas être un vain mot. Il faut changer de fabricant car CREUSOT FORGE n'est pas ou plus capable de respecter les normes. Il s'agit d'un problème de processus de fabrication incorrect car pas ou plus connu, qui part de la qualité du lingot initial, donc du tout début du processus. Changer les normes après la fabrication est du bricolage indigne des standards élevés de l'industrie nucléaire. Ne changer que le couvercle et pas la cuve alors que les deux sont mauvais est irrationnel et absurde. Ce serait comme changer les preux usés à l'avant sans changer les pneus usés à l'arrière de sa voiture. Ils finiront par éclater et provoquer l'accident. C'est aussi inutile qu'un emplâtre sur jambe de bois ;
- L'exploitation des sources d'énergie nucléaires à base d'uranium 235 par l'homme n'ont aucun avenir intéressant pour lui à court, moyen et long terme. C'est une impasse, une gabegie, une malédiction qui va engloutir tout notre argent, notre santé, celle de nos enfants, des enfants de nos enfants et qui va nous faire rater la transition énergétique vers les sources d'énergie renouvelable. Le recours aux sources d'énergie renouvelable est la seule manière de sortir tête haute de la crise dite "économique" qui a commencé en 1974 mais qui est en réalité une crise énergétique, écologique et morale. NOUS N'AVONS PAS LE CHOIX. C'est là-dessus qu'il faut miser tout notre argent et pas sur la fission de l'uranium-235 qui est un pari perdu d'avance. Nous avons suffisamment perdu de temps comme cela (43 ans) en gabegies (diesel détaxé, kérosène détaxé, taxe poids-lourds annulée, fermeture de THEMIS, EPR, mauvaise orientation des crédits recherche, baisse des financements du CNRS, des hôpitaux publics, de l'Université, des lycées, collèges, écoles publiques, armées, etc.).
Et les raisons de mentir (liste non exhaustive) :
- Cupidité (l'argent) : les conflits d'intérêts en faveur des intérêts privés au détriment des intérêts du peuple sont une sorte de racket de notre argent pour le mettre dans la poche des copains des oligarques qui nous gouvernent. L'argent devrait être au service de l'homme et non l'inverse ;
- Hubris (chez les Grecs anciens, démesure, orgueil inacceptable de la part d’un mortel. Toute prétention à une supériorité insolente parmi les hommes doit donc entraîner une punition cruelle de la part des dieux immortels. L'hubris est le thème principal de la tragédie) ;
- Confiance excessive en soi-même conduisant au non respect des règles de sécurité ;
- Absence de prévoyance scientifique et technique ;
- Absence de vision à long terme ;
- Peur de perdre son emploi ;
- Peur d'être persécuté ;
- Pressions diverses ;
- Carriérisme ;
- Incompétence ;
- Imbécilité ;
- Méchanceté ;
- Bêtise humaine ;
- Inconscience ;
- Etc.
Bien cordialement,
Emmanuel
19/08/2017 12:08
Réponse à GSQ (18/08/2017 à 19:18
GSQ dit : "RIDICULES !!!... Merci à vous de vous êtes exprimés. ASN saura faire le tri de vos copier/coller !!!... :-)"
Dans un roman de Carlos Ruiz Zafon intitulé L'Ombre du vent que je suis en train de lire, j'ai trouvé à la page 271 la phrase suivante que j'ai beaucoup aimée :
"Les raisons de dire la vérité sont limitées, mais le nombre de celles qui poussent à mentir est infini."
Donc je rappelle les raisons de dire la vérité (j'en vois principalement deux que l'on retrouve forcément dans le copier/coller incriminé, au grand dam de GSQ) :
- L'acier ne vérifie pas les normes pour l'ensemble de la cuve du couvercle, il faut donc tout changer avant le démarrage de l'EPR et pas après (ce sera trop tard, impossible à contrôler et beaucoup trop risqué). Peu importe si c'est très long et très cher et que ça fait perdre des marchés à l'étranger car le PRINCIPE DE PRÉCAUTION ne doit pas être un vain mot. Il faut changer de fabricant car CREUSOT FORGE n'est pas ou plus capable de respecter les normes. Il s'agit d'un problème de processus de fabrication incorrect car pas ou plus connu, qui part de la qualité du lingot initial, donc du tout début du processus. Changer les normes après la fabrication est du bricolage indigne des standards élevés de l'industrie nucléaire. Ne changer que le couvercle et pas la cuve alors que les deux sont mauvais est irrationnel et absurde. Ce serait comme changer les preux usés à l'avant sans changer les pneus usés à l'arrière de sa voiture. Ils finiront par éclater et provoquer l'accident. C'est aussi inutile qu'un emplâtre sur jambe de bois ;
- L'exploitation des sources d'énergie nucléaires à base d'uranium 235 par l'homme n'ont aucun avenir intéressant pour lui à court, moyen et long terme. C'est une impasse, une gabegie, une malédiction qui va engloutir tout notre argent, notre santé, celle de nos enfants, des enfants de nos enfants et qui va nous faire rater la transition énergétique vers les sources d'énergie renouvelable. Le recours aux sources d'énergie renouvelable est la seule manière de sortir tête haute de la crise dite "économique" qui a commencé en 1974 mais qui est en réalité une crise énergétique, écologique et morale. NOUS N'AVONS PAS LE CHOIX. C'est là-dessus qu'il faut miser tout notre argent et pas sur la fission de l'uranium-235 qui est un pari perdu d'avance. Nous avons suffisamment perdu de temps comme cela (43 ans) en gabegies (diesel détaxé, kérosène détaxé, taxe poids-lourds annulée, fermeture de THEMIS, EPR, mauvaise orientation des crédits recherche, baisse des financements du CNRS, des hôpitaux publics, de l'Université, des lycées, collèges, écoles publiques, armées, etc.).
Et les raisons de mentir (liste non exhaustive) :
- Cupidité (l'argent) : les conflits d'intérêts en faveur des intérêts privés au détriment des intérêts du peuple sont une sorte de racket de notre argent pour le mettre dans la poche des copains des oligarques qui nous gouvernent. L'argent devrait être au service de l'homme et non l'inverse ;
- Hubris (chez les Grecs anciens, démesure, orgueil inacceptable de la part d’un mortel. Toute prétention à une supériorité insolente parmi les hommes doit donc entraîner une punition cruelle de la part des dieux immortels. L'hubris est le thème principal de la tragédie) ;
- Confiance excessive en soi-même conduisant au non respect des règles de sécurité ;
- Absence de prévoyance scientifique et technique ;
- Absence de vision à long terme ;
- Peur de perdre son emploi ;
- Peur d'être persécuté ;
- Pressions diverses ;
- Carriérisme ;
- Incompétence ;
- Imbécilité ;
- Méchanceté ;
- Bêtise humaine ;
- Inconscience ;
- Etc.
Bien cordialement,
Emmanuel
19/08/2017 12:08
C'est pas la peine de risquer
Je crois que la vie humaine vaut plus que les intérêts d'une compagnie! Je refuse cet couvercle!
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.
19/08/2017 11:08
Arrêtez le massacre et les frais !
Les commentaires précédents sont suffisamment clairs, il me semble.
Qu'est ce que cette obstination va apporter, si ce n'est du malheur et des larmes (sans parler du coût ...) car on sait pertinemment qu'un jour, un accident arrivera, on ne sait juste pas quand cela arrivera !
Pourquoi continuer droit dans le mur ? Quel monde laisserons nous à nos enfants et petits enfants ?
Vous, dirigeants d'EDF et d'Areva, vous êtes des apprentis sorciers ! Vous nous faites peur, mais vous avancez masqués et vous trompez la population.
Comment pouvez vous encore continuer comme cela ? Il faut réagir et vous ressaisir. Vous vous honorerez en renonçant et en faisant marche arrière !
Montrez enfin de l'humanité !
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
19/08/2017 11:08
Ne jouons pas avec notre sécurité !
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
19/08/2017 10:08
Les calottes sont cuites, mais comment ?
Remplace et annule la première contribution du jeudi 03/08/17 à 14h12.
DOCUMENTS DE REFERENCE
[CODEP 019368] Rapport au Groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires / Rapport ASN référencé CODEP-DEP-2017-019368 / Rapport IRSN/2017-00011 / Analyse des conséquences de l’anomalie des calottes de la cuve du réacteur EPR de Flamanville sur leur aptitude au service / 15 juin 2017, version publique, 185 pages
[AREVA Ténacité calottes] Justification de la ténacité suffisante des calottes du fond et du couvercle de la cuve de l'EPR de Flamanville 3 / Document AREVA n°D02-ARV-01-104-503 / Rév. B du 27 avril 2017, 108 pages
[AREVA Essais mécaniques] Synthèse des essais mécaniques du programme sacrificiel calottes de cuve EPR FA3 / Document AREVA n°D02-ARV-01-101-167 / Rév. F du 24 avril 2017, 183 pages
[AREVA Transposition résultats pièces sacrificielles] Eléments de synthèse relatifs à la transposition des résultats obtenus sur les pièces sacrificielles aux calottes de cuve FA3 / Document AREVA n°D02-ARV-01-104-502 / Rév. B du 18 avril 2017, 135 pages
[CODEP 043888] Evaluation de la conformité de la cuve de l’EPR de Flamanville 3 / Démarche de justification de la ténacité suffisante des calottes du fond et du couvercle de la cuve / Lettre de l’ASN à AREVA référencée CODEP-DEP-2015-043888 /14 décembre 2015, 10 pages
[CODEP 037971] Rapport au Groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires / Rapport ASN référencé CODEP-DEP-2015-037971 / Rapport IRSN/2015-00010 / Analyse de la démarche proposée par AREVA pour justifier de la ténacité suffisante des calottes du fond et du couvercle de la cuve de l’EPR de Flamanville 3 / 16 septembre 2015, version publique, 78 pages
[GPESPN Ténacité calottes] Groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires / Avis relatif à la démarche proposée par AREVA pour justifier de la ténacité suffisante des calottes du fond et du couvercle de la cuve de l’EPR de Flamanville 3 / 30 septembre 2015, 6 pages
[IRSN Fiche technique] EPR Flamanville 3 - Qualification technique des calottes du couvercle et du corps de la cuve du réacteur / Avis IRSN n° 2015-00118 / 03 avril 2015, 2 pages + Réacteur EPR Flamanville 3 - Qualification technique des calottes du couvercle et du corps de la cuve du réacteur / Fiche technique en support de l'avis IRSN/2015-00118 du 03 avril 2015 référencée FT/AV/PSN /2015-00067, 29 pages
[CODEP 053426] Réparation du couvercle de la cuve destinée au réacteur EPR de Flamanville 3. Lettre de suites du GPESPN. / Lettre de l’ASN à AREVA référencée CODEP-DEP-2011-053426 / 17 octobre 2011, 8 pages
[CODEP 044909] Opérations de réparations du couvercle de la cuve destinée au réacteur EPR de Flamanville 3 / Lettre de l’ASN à la DREAL référencée CODEP-DEP-2011-044909 / Saisine du GPESPN / 16 août 2011, 2 pages
[GPESPN Synthèse rapport réparation couvercle] Groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires / Opérations de remise en conformité du couvercle de cuve destiné au réacteur EPR de Flamanville 3 / Synthèse du rapport par l’ASN / Séance du 14 septembre 2011, 6 pages
[GPESPN Avis réparation couvercle] Groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires / Avis relatif aux opérations de réparations du couvercle de cuve destiné au réacteur EPR de Flamanville 3 / 14 septembre 2011, 4 pages
TEXTE
Monsieur le Président de l’ASN,
Dans le cadre de la démarche de justification de la ténacité suffisante des calottes de la cuve du réacteur nucléaire EPR de Flamanville 3 fabriquées par Creusot Forge, les éprouvettes d’essais mécaniques prélevées depuis les calottes sacrificielles UAsup, UKsup et UAinf sont annoncées avoir fait l’objet d’un traitement thermique de détensionnement simulé unique, « équivalent », censé représenter celui subi par les calottes FA3sup et FA3inf au cours de leur fabrication (« traitement de détensionnement requis dans les spécifications d’approvisionnement »), et dont les paramètres communiqués sont les suivants :
- appliqué aux blocs 800400 lors de la découpe des calottes sacrificielles
- vitesse de montée en température jusqu'à 400°C : libre
- vitesse de montée en température à partir de 400°C : 55°C/h maxi
- maintien à 620°C ± 5°C pendant 16h à 16h30
- vitesse de refroidissement jusqu'à 400°C : 55°C/h maxi
- vitesse de refroidissement en dessous de 400°C : libre
[CODEP 019368] : pages 42, 45, 185, 186
[AREVA Ténacité calottes] : pages 79, 80
[AREVA Essais mécaniques] : pages 27, 29
[GPESPN Ténacité calottes] : page 4
[CODEP 043888] : page 7
[CODEP 037971] : page 56
Or, suite aux réparations des soudures des adaptateurs du couvercle de FA3 à partir de 2011 et jusqu’en octobre 2015, il semblerait qu’un « nouveau traitement thermique de détensionnement » ait été appliqué au couvercle, donc sur la calotte FA3sup qui le constitue, après réalisation de nouveaux beurrages et avant les nouvelles soudures d’adaptateurs (paramètres du premier traitement thermique et du « nouveau » traitement thermique de détensionnement non communiqués).
[CODEP 044909] : page 1
[GPESPN Synthèse rapport réparation couvercle] : pages 4 et 5
[GPESPN Avis réparation couvercle] : page 3
Donc, sauf erreur de ma part :
- la calotte FA3sup aurait subi au moins un traitement thermique de détensionnement supplémentaire par rapport à la calotte FA3inf au cours de leurs fabrications respectives d’une part,
- les éprouvettes prélevées des calottes sacrificielles UAsup, UKsup et UAinf n’ont subi qu’un seul et identique traitement thermique de détensionnement simulé « équivalent » dans le cadre de la démarche de justification de la ténacité suffisante des calottes de cuve d’autre part.
Question 1 : le confirmez-vous ?
Question 2 : quels sont les paramètres de tous les traitements thermiques de type « détensionnement » ou « revenu-détensionnement » subis par chacune des calottes FA3sup, FA3inf, UAsup, UKsup et UAinf en fabrication, postérieurement à l’application de leurs derniers traitements thermiques de revenu après emboutissage respectifs {[IRSN Fiche technique] : TTQ après emboutissage pages 25 et 26}, y compris lors des réparations des soudures d’adaptateurs pour la calotte FA3sup ?
Question 3 : si oui à Q1, comment cela a-t-il été pris en compte dans l’application du traitement thermique simulé « équivalent » appliqué aux blocs découpés des calottes sacrificielles ?
Question 4 : si non à Q3, comment justifiez-vous, au regard de cette différence de nombre de TT appliqués, la validité des résultats des essais mécaniques sur calottes sacrificielles pour représenter les propriétés mécaniques de la calotte FA3sup ?
Question 5 : si oui à Q3, les résultats des essais mécaniques sur calottes sacrificielles peuvent-ils être représentatifs des calottes des EPR chinois de Taishan (certaines également fabriquées par Creusot Forge), notamment si les calottes supérieures concernées de ces EPR chinois n’ont pas fait l’objet de réparation de leurs soudures impliquant l’application d’un « nouveau traitement thermique de détensionnement » ?
Question 6 : si oui à Q1, dans quelle mesure l’application d’un traitement thermique de détensionnement supplémentaire (en connaissance de ses paramètres, voir Q2) pourrait affecter à la baisse les propriétés de résistance mécanique en traction (à température ambiante et à haute température) de l’acier constitutif de la calotte FA3sup, notamment (1) près de la peau interne où la teneur en carbone est la plus faible [Note 1], y compris en zones affectées thermiquement (ZAT) (a) du revêtement en acier inoxydable soudé en peau intérieure (b) des beurrages non éliminés lors des réparations des soudures d’adaptateurs mais sur lesquels ont été redéposés de nouvelles soudures (c) de la soudure d’assemblage de la calotte à la bride de couvercle (2) compte tenu de la position basse de la calotte FA3sup dans le bloom de référence {[CODEP 019368] : page 55 et [AREVA Transposition résultats pièces sacrificielles] : page 31} et plus spécifiquement dans les zones éventuellement concernées par une ségrégation négative résiduelle ? Est-il possible de consulter l’analyse AREVA « permettant de justifier la résistance mécanique du couvercle réparé en prenant en compte les hypothèses les plus pénalisantes envisagées au cours de la réparation » {[GPESPN Synthèse rapport réparation couvercle] : page 5 + [CODEP 053426] : pages 5 et 7} ?
Note 1 : les mesures de teneur en carbone en surface interne de la calotte FA3sup par analyses chimiques sur copeaux prélevés dans l’anneau de recette lors du processus de fabrication sont inférieures à celles des calottes sacrificielles du même type (0,17% pour FA3sup versus 0,19% pour UAsup et UKsup) {[AREVA Transposition résultats pièces sacrificielles] : page 86 + [CODEP 019368] : page 57, Tableau 18}.
Question 7 : les caractéristiques mécaniques en traction en zone de recette des calottes FA3sup et FA3inf (matière de recette a priori non concernée par l’application des traitements thermiques de détensionnement inclus dans les gammes de revêtement par soudage en peau intérieure, de soudures des adaptateurs et de leurs réparations) ont été déterminées lors de leur fabrication à partir d’éprouvettes prélevées au ¼ de l’épaisseur depuis la peau intérieure {[CODEP 019368] : pages 39 et 60 + [AREVA Ténacité calottes] : page 25} ; suite à la détection en 2015 d’écarts dans la réalisation des essais de traction dans les zones de recette, de nouveaux essais de traction ont été menés en ces mêmes zones de recette, « à la demande du rapporteur », à la faveur de la démarche de justification de la ténacité suffisante des calottes de cuve et leurs résultats sont annoncés « conformes aux critères du code RCC-M » {[CODEP 019368] : pages 118 à 120}. Ces nouveaux essais ont-ils été effectués au ¼ de l’épaisseur depuis la peau intérieure en zone de recette d’une part, quelles sont ces nouvelles valeurs de résistance mécanique en traction et quels sont les critères applicables du RCC-M d’autre part ?
Question 8 : comment expliquez-vous les différences de propriétés mécaniques de résistance à la traction mesurées en zone de recette des calottes FA3sup, UAsup et UKsup entre (1) les valeurs déterminées à température ambiante extraites de leurs rapports de fin de fabrication {[CODEP 019368] : page 60, Tableau 23 + [AREVA Transposition résultats pièces sacrificielles] : page 40, Tableau 6 [Note 2]} et (2) les valeurs déterminées à +22°C, +24°C ou +25°C selon le cas (températures voisines de la température ambiante) pour permettre l’interprétation des essais de ténacité dans le cadre de la démarche de justification de la ténacité suffisante des calottes de cuve {[AREVA Essais mécaniques] : page 35, Tableaux 5, 6 et 7}, ces deuxièmes valeurs étant plus faibles que les premières ? Serait-ce parce que tous les coupons de recette auraient subi, pour les besoins de la démarche de justification de la ténacité suffisante des calottes, l’application du TT de détensionnement « équivalent » simulé unique {[CODEP 019368] : page 49, Tableau 10} ? Dans l’affirmative, les nouveaux essais de traction en zone de recette de la calotte FA3sup évoqués dans la Q7 ont-ils été exécutés à partir de matière de recette à l’état TTQ (comme en fin de fabrication) ou [TTQ + TT détensionnement simulé] ?
Note 2 : à cet égard, le Rm moyen en zone de recette de la calotte FA3sup à la fabrication serait de 596 MPa [=(605+586)/2] d’après les valeurs tirées de {[AREVA Transposition résultats pièces sacrificielles] : page 40, Tableau 6} et non 600 MPa comme reporté dans {[CODEP 019368] : page 60, Tableau 23}, alors que les autres valeurs sont correctement moyennées et reportées dans ledit Tableau 23 : pourquoi un tel arrondi à la hausse un tantinet abusif, s’agit-il encore d’un matériau à Rm ≥ 600 MPa pour la calotte FA3sup au regard de l’Arrêté du 30 décembre 2015 relatif aux équipements sous pression nucléaires – Annexe 1, en zone de recette après TTQ et a fortiori sur pièce réelle après application d’un ou plusieurs TT de détensionnement ?
Question 9 : si oui à Q1, dans quelle mesure l’application d’un TT de détensionnement supplémentaire (en connaissance de ses paramètres, voir Q2) pourrait accentuer le phénomène de migration du carbone à l’interface entre revêtement soudé en acier inoxydable austénitique et zone affectée thermiquement (ZAT) sous-jacente de la calotte FA3sup et, partant, affaiblir la bande de ZAT le cas échéant appauvrie en carbone ? Existe-t-il corrélativement un risque d’apparition en service d’un défaut à l’interface revêtement-ZAT sur la période prévue d’utilisation du couvercle (soit jusqu’au 31 décembre 2024 au plus tard d’après le projet d’Avis n°2017-AV-XXX de l’ASN), et quelle en serait sa nocivité ?
Finalement, concernant la calotte FA3sup par rapport aux autres calottes, en zone de recette :
- les propriétés de résistance mécanique à la traction sont les plus faibles, la RTNDT est la plus élevée (avec UAinf et FA3inf) et l’énergie à l’essai de flexion par choc KV @ 0°C est la plus faible {[CODEP 019368] : pages 60 et 61, Tableau 23 + [AREVA Transposition résultats pièces sacrificielles] : pages 38 et 40, Tableaux 6 et 7},
- la température T68J, déterminée en zone de recette dans le cadre du programme d’essais de la démarche de justification de la ténacité suffisante des calottes, est la plus élevée pour la calotte FA3sup, avec une courbe de transition de résilience à l’essai de flexion par choc la plus décalée vers la droite (soit vers les hautes températures) pour la calotte FA3sup ; de même, les températures de transition Tenv et T0 issues des essais de ténacité réalisés en zone de recette sont les plus élevées pour la calotte FA3sup {[CODEP 019368] : pages 60 à 62, Tableaux 24 et 25, Figure 17 + [AREVA Transposition résultats pièces sacrificielles] : page 45, Tableau 10 et Figure 8 + [AREVA Ténacité calottes] : page 26, Tableau 2 et Figure 6},
…ce qui globalement ne plaide pas en faveur de ladite calotte FA3sup, dès lors singularisée.
Cette calotte FA3sup n’est manifestement pas dotée des meilleures caractéristiques mécaniques initiales parmi les calottes mises à l’étude d’une part, et il serait regrettable que les opérations de fabrication ultérieures ne les aient dégradées davantage d’autre part ; autrement dit, percée des 107 traversées, elle ne m’inspire pas confiance : serait-elle un peu « juste » au regard de ses propriétés mécaniques de résistance à la traction en peau interne notamment ?
Aussi, outre la délivrance autant que possible d’éléments de réponse à mes questionnements -ce dont je vous remercie par avance-, je souhaite que vous reconsidériez votre projet d’avis et demandiez l’exploration destructive du couvercle de la cuve du réacteur Flamanville 3, sur la base du programme d’essais -au demeurant remarquable- mis en œuvre sur les calottes sacrificielles (sans le TT de détensionnement simulé) afin de vérifier ce qu’a « dans le ventre » la calotte qui le constitue et qui a son histoire propre : en effet, « […] Les comparaisons des différentes calottes ne peuvent donc pas être menées sur les grandeurs d’intérêt direct et se concentrent sur des paramètres relais […] » {[CODEP 019368] : pages 67 et 68}.
La prudence d’une telle décision, compte tenu de l’enjeu de sûreté, ne pourra que contribuer à vous forger « une conviction forte, une quasi-certitude » comme vous le déclariez le 15/04/15 en présentant le rapport de l'ASN sur la sûreté nucléaire en France en 2014 devant l’OPECST, cette conviction forte allant dès lors bénéficier à la calotte FA3inf : l’assurance reste indiscutablement préférable à l’incertitude dans le domaine du nucléaire.
Je vous remercie pour la consultation du public mais, tout en comprenant les raisons relevant du secret industriel, regrette la délivrance partielle des informations dans les documents mis à disposition (tableaux ou paragraphes noircis, documents appelés non téléchargeables).
19/08/2017 09:08
Non
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
19/08/2017 07:08
Pourquoi jouer avec la sécurité?
Pourquoi modifier les normes de sécurité n'ont elle pas été mise la pour justement éviter des catastrophes?
Et aprés si par votre négligence il arrive un malheur vous avez prévus quoi pour les personnes atteintes, touchées, mortes, malades, les vies détruites ainsi que ceux de leurs entourage?
Vous prenez des décisions sur notre sécurité, notre santé, écoutez nous. Je vous demande de me protéger, n'oublier pas votre décision peut me sauver, moi, mes enfants, mes petits enfants ainsi que beaucoup de population ou vous pouvez aussi bien nous tuer comme si vous le fassiez de vos mains.
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.
19/08/2017 02:08
TOMBER DES NUES
Bonjourà tous et aux éminents responsables qui sont censés lire nos commentaires.. Etant entendu que le public est tout à fait à meme de commenter un avis d 'experts sur la résilience ,les ségrégations et la défense en profondeur des elements segmentés de l'acier de la CUVE et du COUVERCLE d'une CENTRALE NUCLEAIRE,
Etant ingenieur en instrumentation depuis 30 ans et ayant travaillé avec les differentes entités du nucléaire ( centrales , La Hague et consort ),
je porte un regard professionnel sur cette industrie ,je vais donc me permettre quelques commentaires :
1) Le rapport montre que 2 experts confirment que leurs perfomances sont forcément dégradés ,arrivé à ce taux d'irrespect des perfomances ,un client normalement constitué exige des nouvelles pièces (non conformité ISO 9001 , le B.A.BA,le niveau 0 de l'assurance qualité...)
2) Reconsidérons le niveau de perfomances de notre industrie nucléaire :
la majorité des équipements date des années 80 et c'est toujours les memes fournisseurs certifiés en 80 qui fournissent le matériel de remplacement à prix d'or , AREVA et EDF n'ont pas fait évoluer leurs spécifications ni la certification de nouvelles references et fournisseurs . le service UTO ( traitement de l'obsolescence) est paralysé par le respect des normes et tout est sclérosé et rustique technologiquement.
Le niveau actuel des ingénieurs n'est pas suffisant et je les pense incapable de demarrer leur EPR ( quid de la finlande !! ) ou si ils le font ,nous sommes en danger .
STOP STOP Laisser tomber l'EPR !!
Pour un futur du nucléaire, AREVA doit investir dans le démantelement des réacteurs et la fission du THORIUM et stopper les réacteurs à eau préssurissé.
3)Pour moi ,que l'ASN demande au public de se prononcer sur la conformité de cet acier , c'est effrayant
Qu'attendez de nous?
un plébiscite en faveur de son remplacement ?
Pauvre de nous, je tombe des nues ...CITOYEN FRANCAIS TREMBLONS
18/08/2017 23:08
Consultation au sujet de Flammenville
Bonjour. A quoi cela sert-il de mettre en place des normes et des procédures de contrôle afin de certifier la solidité de la chaudière si par la suite, on "adapte" ces exigences pour valider cette cuve dont vous savez qu'elle est défectueuse ! Cette cuve doit résister à des contraintes énormes : pression, température... La solidité de cette cuve ne doit pas se juger au doigt mouillé !
D'autre part, l'histoire nous montre que malgré le fait que tous les risques aient pu être imaginés, il y a encore des accidents qui se produisent, un paramètre ayant été oublié ou sous évalué (Fukushima : les ingénieurs japonnais sont pourtant surement très compétents!)
Dernier point : le coût : est-ce raisonnable de continuer à financer ce projet dont le budget a explosé, et dont on peut supposer que ce n'est pas fini mais hors de contrôle . Coût à ajouter à celui du futur démantèlement;
Le plus raisonnable est donc l'arrêt pur et simple de ce projet pour basculer sur les énergies renouvelables .
18/08/2017 23:08
EPR Flamanville
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.
Ne créons pas une nouvelle catastrophe !
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Date de la dernière mise à jour : 09/11/2021