Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Le principe de précaution doit s'appliquer.
La cuve étant la pièce essentielle du réacteur, sa qualité doit être sans faille et constamment sous surveillance.
Ni les populations alentours, ni les contribuables ne doivent compenser les manquements gravissimes d'AREVA et d'EDF qui étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté.
C'est à AREVA et EDF d'assumer leur erreurs, prises de risque, et incompétences; ça suffit maintenant: l’industrie nucléaire ne doit plus passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit donc pas être qualifiée et le chantier doit être arrêté.

Cette histoire d'acier possiblement défaillant est un épiphénomène : si l'on prenait en compte l'ensemble de ses coûts amont et aval, le nucléaire serait hors de prix ! Fabriquer une nouvelle cuve conforme coûterait une fortune et repousserait de plusieurs années la mise en service d'une centrale qui a déjà pris du retard : le temps, c'est aussi de l'argent. Areva étant financièrement dans le rouge, la seule solution pour éventuellement se sortir d'une situation plus que délicate était d'imposer son rachat par EDF qui, elle, a la possibilité d'augmenter facilement son chiffre d'affaires en vendant son électricité plus cher, ce qu'elle réclame en permanence. En prélevant quelques euros supplémentaires sur la facture de chaque consommateur, EDF pourra boucher le trou comptable d'Areva et, le cas échéant, faire construire une nouvelle cuve.
Le problème principal dans cette affaire c'est que l'EPR est un type de centrale qui n'existe que sur le papier et dans l'esprit scientiste et passablement arrogant des nucléocrates qui sont encore à la tête du secteur énergétique français et qui régnaient en maîtres il y a dix ans, quand le principe de la construction des premiers réacteurs a été adopté. Depuis (en Finlande, en France, en Angleterre), les retards s'ajoutent aux retards et la note s'alourdit : la seule solution pour EDF-Areva est d'aller le plus vite possible, malgré tous les bâtons glissés dans ses roues, et également de placer de nouveaux contrats, on se demande avec quels arguments. Dans la finance, cette fuite en avant se nomme "cavalerie".
Sans vouloir jouer les Cassandre, on peut se demander si hélas seul un accident nucléaire majeur en France ferait prendre conscience aux élites qui nous gouvernent que le nucléaire, pas plus que le charbon en son temps, N'EST PAS l'avenir, qui de toute façon n'est pas vraiment rose.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
Et l'ASN doit en être la garante, elle qui "assure, au nom de l'État, la réglementation et le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour protéger le public, les patients, les travailleurs et l'environnement."

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Bonjour,
L'EPR de Flamanville accumule les retards et les problèmes.
Malgré leur connaissance de l'incapacité de l'usine Creusot Forge d'AREVA à produire des pièces conformes aux normes de sûreté, EDF et AREVA les y ont fabriquées.
Si la cuve, élément essentiel au bon fonctionnement du réacteur, n'est pas conforme, le niveau de sûreté ne peut être validé. Pour la sécurité des populations, le principe de précaution doit être mis en avant.
Pour l'accident de Tchernobyl, on a incriminé la non-modernité de l'installation. Pour Fukushima, les éléments naturels. Si un accident se produit à Flamanville, la modernité et les éléments n'y seront pour rien. Seule la cupidité sera responsable. Les principes de la sûreté nucléaire ne seront alors plus fiables pour personne.
Un tel accident ne peut pas se justifier. Il est encore temps d'arrêter le chantier.
Merci de votre attention.

Les doutes planant sur la sûreté de cette nouvelle génération de réacteur devraient nous inciter à changer de technologie et à nous diriger vers une sortie du nucléaire. Les retards techniques de l'EPR ont déjà coûté suffisamment au contribuable, est-il bien nécessaire de rajouter aux risques financiers des risques pour la santé publique avec un couvercle défectueux? Je suggère que vous arrêtiez les frais et mettiez fin au chantier de l'EPR pour investir dans des sources d'énergie d'avenir. Le nucléaire est derrière nous. Il est temps de le comprendre.

Bonjour,

Je vous remercie de votre démarche de consultation des citoyens sur ce sujet.
Le nucléaire est une source d'énergie incroyable dont la France n'est pas en mesure de se passer actuellement, par un manque d'investissement dans d'autres sources d'énergie et un manque d'effort pour réduire nos consommations. Toutefois, le nucléaire est aussi une source d'énergie extrêmement dangereuse pour nous, pour les autres habitants de la planète, pour les générations futures. Compte tenu des risques considérables, il est indispensable de faire primer le principe de précaution sur nos besoins énergétiques.
Les pièces utilisées doivent donc être sans défaut, et ce, même s'il ne s'agit pas d'une pièce maîtresse dans l'installation. C'est bien le minimum qui peut être exigé pour la population face à l'ampleur des risques qui dépassent de loin notre petite échelle.
Nous prenons déjà suffisamment de risques avec le nucléaire, inutile d'en rajouter. Si l'Etat ne se donne pas les moyens de se passer du nucléaire, il faut garantir des installations impeccables qui limiteront les risques mais la solution la plus sûre pour la population resterait tout de même de parvenir à se passer de l'énergie nucléaire.
Merci
Bien cordialement,

Une nouvelle étape dans la mise en danger des populations par EDF.
Comment expliquer cet entêtement d'EDF et ses filiales.....et ses complices, à vouloir poursuivre un projet qui a déjà coûté tellement plus cher que ce qui était prévu à l'origine ? L'espoir d'EDF, AREVA et consorts d'enfin pouvoir récupérer leur mise ?!
Stop à l'hémorragie pour poursuivre le développement d'une énergie d'un autre âge, dangereuse, dépassée. Que tout l'argent qu'on ne perdra enfin plus en poursuivant ce projet EPR raté et passéiste, soit consacré au démantèlement des centrales nucléaires et ça va coûter "un max", et au développement des énergies propres. Non! non! et non! L'énergie nucléaire n'est pas propre elle est même extrêmement sale!
Donc d'accord entièrement avec GREENPEACE pour dire : " La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir ! Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA."

Il faut adapter le produit aux normes et pas les normes au produit, sinon elles ne servent à rien. C'est encore plus vrai dans le domaine du nucléaire où les conséquences d'un accident sont tragiques (on n'est pas encore sortis de Fukushima et de Tchernobyl et on n'est pas prêts d'en sortir). Quant à l'ASN, elle serait vraiment indépendante si elle refusait une cuve qui n'est pas aux normes comme elle le dit elle-même (0,3% de carbone au lieu de 0,2% ce qui fait 50% d'erreur relative dans la composition chimique de l'acier, ce n'est pas rien). Si l'ASN n'est pas indépendante, c'est qu'elle ne sert à rien. Quant au copier-coller de Greenpeace, il résume très bien la situation. Les raisons qui poussent à dire la vérité sont peu nombreuses (ce n'est pas bon, on refuse). Par contre, les raisons qui poussent à mentir sont infinies (conflits d'intérêts dans lequel on rackette le peuple par centaines de milliards sans lui demander son avis et sans se préoccuper des générations futures alors que d'autres solutions, bien meilleures, à base de sources d'énergie renouvelables et d'économies d'énergies existent et on nous empêche d'y aller).

Bien cordialement,

Emmanuel

1 - Les énergies renouvelables sont devenues bien moins chères que le nucléaire en tenant compte du démantèlement des centrales obsolètes
2 - Nous ne savons toujours pas quoi faire des déchets nucléaires
3 - Il est grand temps d'investir massivement dans les économies d'énergie (bâtiments anciens en particulier) plutôt que dans le nucléaire dont la rentabilité plus que discutable montre bien qu'il s'agit avant tout de maintenir un arsenal militaire nucléaire
4 - Enfin et surtout, le risque d'accident nucléaire ne pouvant être exclu, à quoi bon s'acharner sur cette production nucléaire qui présente déjà tellement d'inconvénients par ailleurs !

"La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA. "