Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)
31/08/2017 13:08
EPR Flamanville
Il ne faut pas donner plus d'importance à l'argent qu'aux vies. Ces pièces ont des anomalies, il faut les forger de nouveau, c'est tout.
31/08/2017 13:08
Cuve EPR
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Je n'accepte pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
Merci.
31/08/2017 13:08
Protection des populations
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
31/08/2017 13:08
Cuve du réacteur de l'EPR Flamanville
Joseph J.
J'ai débuté ma carrière dans le nucléaire en 1976 dans une unité en charge de l'étude, de la conception et de la réalisation des centrales nucléaires françaises. De 1983 à 2010 c'est sur un site nucléaire de l'Est de la France que j'ai œuvré non sans responsabilités.
N'en déplaise à certains commentateurs qui émettent des avis et contre-vérités sans aucun fondement technique et/ou rationnel véhiculent un tissu d'ânerie sur des sujets qui méritent un minimum de sérieux.
On aurait tendance à faire croire (merci les écologistes) que l'ASN, EDF et les sociétés participant à la construction ou à l'exploitation des centrales nucléaires françaises feraient à peu près n'importe quoi et seraient des irresponsables.
Pour avoir côtoyé de près les inspecteurs de l'ASN lorsque j'étais en poste comme chef de révision ou plus tard dans un service d'ingénierie sur site, j'affirme qu'à aucun moment il n'y a eu concertation ou incitation à transiger sur la sûreté des installations. Les contrôles complémentaires lorsqu'ils étaient exigés ont été réalisés et vérifiés par les inspecteurs, personnes compétentes et responsables.
EPR FLAMANVILLE
Dans les années 80 il a été découvert lors de contrôles des "micro fissures sous revêtements" des plaques tubulaires des générateurs de vapeur. A l'époque ce problème a été bien moins médiatisé qu'aujourd'hui pour ce qui concerne le problème de l'EPR Flamanville.
EDF a, comme à son habitude, instruit un dossier avec le constructeur et l'ASN et programmé des contrôles de ces matériels lors des différentes révisions. Après 30 ans de service ces matériels n'ont pas posé problème.
Pour ce qui concerne le réacteur de l'EPR de Flamanville, je considère malgré mon expérience du nucléaire ne pas être assez "pointu" dans le domaine de la métallurgie pour porter un avis sur le sujet. Les experts reconnus se sont prononcés sur ce sujet et ont décidé que le réacteur était bon pour le service. Je suis sincèrement désolé mais n'ai trouvé aucun argument sérieux et objectif émis par les détracteurs du nucléaire permettant de demander l'arrêt de Flamanville 3. FLAMANVILLE 3 doit être mis en service !
31/08/2017 13:08
EPR Flamanville
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
31/08/2017 12:08
Stop au danger du nucleaire
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
31/08/2017 12:08
cuve et couvercle EPR Flamanville
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
31/08/2017 12:08
Anomalie sur la cuve et pollution futur
Il est hors de question que le peuple français accepte la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies comme la cuve de l'EPR.
Le chantier doit être au minimum suspendu ! Soit, ils repartent de zéro avec une nouvelle cuve, soit le chantier de l'EPR doit être stoppé.
De plus, le nucléaire n'est pas une énergie propre puisque les déchets radioactifs ne sont actuellement ps traitable et qu'ils polluent leur environnement pendant des siècles !
C'est un cadeau empoisonné pour les générations futurs.
Il faut se passer du nucléaire.
31/08/2017 12:08
anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
31/08/2017 12:08
back to the future
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
31/08/2017 12:08
Réponse à YannLegeleux et DPS
Désolé mais on ne peut pas qualifier les sources d'énergies nucléaires et les déchets nucléaires de "propres" à cause de la radioactivité mortelle sur des échelles de temps géologiques (l'irradiation produit des brûlures, une destruction de l'ADN du noyau des cellules avec risques de cancers, de mutations génétiques sur plusieurs générations). Bien au contraire c'est très très très "sale", difficile même d'imaginer plus sale et plus insidieux (incolore, inodore mais mortel). Ceci n'est pas une opinion mais une certitude scientifique (demandez à votre médecin pour voir, si vous ne me croyez pas).
Les déchets ne sont pas recyclés ni maîtrisé comme vous le dites mais stockés, accumulés, mis sous le tapis, sans que l'on sache vraiment ce que l'on va en faire pendant des échelles de temps géologiques. Ce n'est pas non plus une opinion, c'est une certitude scientifique (demi-vie du plutonium-239 = 24130 ans et pour l'uranium-235 c'est 703800000 ans). Les physiciens nucléaires ont toutes les équations pour le démontrer et c'est parfaitement connu depuis fort longtemps avec une très très grande précision.
Le nucléaire n'émet pas zéro CO2 comme vous le dites. Il ne faudrait plus utiliser de pétrole ni d'énergies fossiles dans l'industrie nucléaire, ce qui n'est évidemment pas le cas : extraction, transport uranium, construction des centrales, béton (énergie grise), acier (énergie grise), démantèlement (moteurs thermiques pour découper, transporter, soulever, etc.), fabrication des centres de stockage, cars, bus, véhicules des ouvriers, techniciens, ingénieurs, et de tous ceux qui travaillent pour le nucléaire sur des échelles de temps géologiques. C'est vrai que c'est difficile à comptabiliser comme tout ce qui concerne le nucléaire car les échelles de temps à envisager ne sont pas à l'échelle humaine, elles sont de l'ordre de 100000 ans au lieu de 10 ans pour les autres sources d'énergie (et encore, 100000 ans c'est peu par rapport à la demi-vie de l'uranium-235). Là encore, ce n'est pas une opinion mais une certitude scientifique. Ça paraît un peu bizarre de parler d'énergie grise (énergie nécessaire pour fabriquer un matériau de construction) et de coûts externes (ou externalités négatives) parce qu'on n'en a pas l'habitude et que nos économistes orthodoxes (libéraux) n'en parlent jamais par facilité afin de favoriser les bénéfices à court terme au détriment du long terme donc des générations futures. Il faut changer de paradigme et ça fait très longtemps que des gens très très sérieux se penchent sur cette question cruciale pour l'avenir de l'humanité (taxe pigouvienne, principe pollueur-payeur, hétérodoxie en économie, pas de croissance infinie dans un monde fini, etc.).
Prenant pour référence une étude de 2008 publiée dans Energy Policy, Wise retient comme chiffre de référence des émissions de CO2 allant de 1,4 à 288 grammes équivalents de CO2 par kWh (gCO2éq/kWh) avec une valeur médiane de 66 grammes. Ce chiffre est à comparer à 1000 gCO2éq/kWh pour le charbon, 600 pour le gaz, 6 pour l’hydraulique, 100 pour le solaire et 14 pour l’éolien.
Même si la comparaison est avantageuse, Wise juge que "les émissions évitées" par la substitution du nucléaire à d’autres formes de production d’énergie, restent marginales, et sans aucun effet sur la hausse mondiale des émissions. De plus, limité dans son champ d’action, le nucléaire n’est pas de nature, même poussé à son maximum, à ramener les émissions de gaz à effet de serre à un niveau soutenable".
Selon le cabinet, "les émissions évitées par le nucléaire, ainsi calculées, atteignent aujourd’hui en réalité environ 1,5 milliard de tonne, soit un peu moins de 4% des émissions de CO2." Un résultat jugé très insatisfaisant par le cabinet au regard des besoins de la planète.
Personnellement, à cause des échelles de temps géologiques (la centrale nucléaire produit de l'électricité pendant 50 ans puis nous enquiquine pendant 50000 ans sans ne plus rien produire du tout), je multiplierais volontiers les résultats les plus pessimistes par 2 ou 3, ce qui donne 288x3=864 du même ordre de grandeur que toutes les autres sources d'énergie fossiles. Le problème de CO2 n'est pas du tout réglé, il n'est que déplacé, exactement comme le problème du coût. François BROTTES dans son rapport de la commission d'enquête sur les coûts passés, présents et futurs de la filière nucléaire est positif en disant qu’il n’y a pas de "coûts cachés" dans le nucléaire mais seulement des "coûts non précisés". Cherchez la différence et cherchez combien ça fait quand c’est "non précisé".
Nous ne crachons pas sur ceux qui font la lumière, comme vous le dites. Au contraire, nous les admirons lorsqu'il font du bon boulot et qu'ils respectent toutes les normes pour assurer notre sécurité. Pour l'EPR Flamanville, ce n'est pas le cas et c'est l'ASN qui le dit : diminution des marges de sécurité, obligation de vérifier en permanence que des fissures ne se forment pas (bonjour l'angoisse) en plus c'est impossible de réaliser cette surveillance de fissures sur le couvercle donc on le garde 7 ans le temps d'en faire un autre. En résumé, on va angoisser pendant 60 ans pour la cuve et pendant 7 ans pour le couvercle parce que l'acier est mauvais et qu'on n'a pas voulu refaire cette cuve et ce couvercle dans les normes strictes c'est à dire à 0,2% de carbone (et pas 0,3%) en prenant le risque que ça explose (c'est la première fois qu'on essaie un réacteur aussi puissant), juste à côté de La Hague. Imaginez un peu, c'est encore pire que Fukushima et Tchernobyl réunis. Donc, bien distinguer conception et réalisation concrète. La conception était certainement d'une qualité exemplaire mais encore faut-il que la réalisation soit à la hauteur de la qualité de la conception, même si j'émets une réserve quant à l'augmentation de la puissance du réacteur qui me semble contraire à la sûreté. Un peu plus de modestie en utilisant des processus de fabrication éprouvés et expérimentés pour le cœur du réacteur (partie la plus sensible) aurait été plus sage, d'autant qu'on n'a pas besoin de toute cette puissance concentrée dans un espace réduit.
Nous comptons aussi beaucoup sur EDF et le CEA pour démanteler nos centrales dans les règles de l'art et pour qu'ils soient la vitrine mondiale du démantèlement.
Nous comptons aussi beaucoup sur EDF et le CEA pour promouvoir les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydrolien, biomasse). EDF est déjà championne dans les barrages hydroélectriques, il n'y a a pas encore eu de catastrophe nucléaire majeure en France (je croise les doigts pour que ça continue car avec le vieillissement des centrales, es probabilités augmentent) c'est indéniable. Le CEA est champion dans les piles à combustible, le stockage, les panneaux photovoltaïques à haut rendement (energy observer), c'est indéniable aussi.
Nous comptons sur EDF et le CEA pour décentraliser la production d'électricité, pour faire en sorte que tous les bâtiments, centres commerciaux, mairies, hôpitaux, etc. soient des unités de production d'énergie et que les batteries des voitures puissent servir à stocker cette énergie d'origine solaire avec des systèmes de réseaux intelligents.
Nous comptons sur l'EDF pour favoriser l'autoconsommation de l'énergie solaire que l'on transforme en énergie électrique avec nos panneaux photovoltaïques.
Nous comptons sur EDF pour favoriser l'investissement citoyen sur des centrales de production d'électricité à partir d'énergies renouvelables avec rendement du placement nettement supérieur au Livret A.
Nous comptons sur EDF et AREVA pour arrêter de nous mentir, arrêter de prendre ceux qui payent pour des cons et arrêter de faire pression sur l'ASN pour essayer de faire sauter ce dernier verrou de sécurité au détriment des intérêts de la population pour leurs intérêts personnels et privés (et EDF et AREVA ne sont pas les seuls à faire pression...).
Bien cordialement,
Emmanuel
31/08/2017 12:08
Réponse à YannLegeleux et DPS
Désolé mais on ne peut pas qualifier les sources d'énergies nucléaires et les déchets nucléaires de "propres" à cause de la radioactivité mortelle sur des échelles de temps géologiques (l'irradiation produit des brûlures, une destruction de l'ADN du noyau des cellules avec risques de cancers, de mutations génétiques sur plusieurs générations). Bien au contraire c'est très très très "sale", difficile même d'imaginer plus sale et plus insidieux (incolore, inodore mais mortel). Ceci n'est pas une opinion mais une certitude scientifique (demandez à votre médecin pour voir, si vous ne me croyez pas).
Les déchets ne sont pas recyclés ni maîtrisé comme vous le dites mais stockés, accumulés, mis sous le tapis, sans que l'on sache vraiment ce que l'on va en faire pendant des échelles de temps géologiques. Ce n'est pas non plus une opinion, c'est une certitude scientifique (demi-vie du plutonium-239 = 24130 ans et pour l'uranium-235 c'est 703800000 ans). Les physiciens nucléaires ont toutes les équations pour le démontrer et c'est parfaitement connu depuis fort longtemps avec une très très grande précision.
Le nucléaire n'émet pas zéro CO2 comme vous le dites. Il ne faudrait plus utiliser de pétrole ni d'énergies fossiles dans l'industrie nucléaire, ce qui n'est évidemment pas le cas : extraction, transport uranium, construction des centrales, béton (énergie grise), acier (énergie grise), démantèlement (moteurs thermiques pour découper, transporter, soulever, etc.), fabrication des centres de stockage, cars, bus, véhicules des ouvriers, techniciens, ingénieurs, et de tous ceux qui travaillent pour le nucléaire sur des échelles de temps géologiques. C'est vrai que c'est difficile à comptabiliser comme tout ce qui concerne le nucléaire car les échelles de temps à envisager ne sont pas à l'échelle humaine, elles sont de l'ordre de 100000 ans au lieu de 10 ans pour les autres sources d'énergie (et encore, 100000 ans c'est peu par rapport à la demi-vie de l'uranium-235). Là encore, ce n'est pas une opinion mais une certitude scientifique. Ça paraît un peu bizarre de parler d'énergie grise (énergie nécessaire pour fabriquer un matériau de construction) et de coûts externes (ou externalités négatives) parce qu'on n'en a pas l'habitude et que nos économistes orthodoxes (libéraux) n'en parlent jamais par facilité afin de favoriser les bénéfices à court terme au détriment du long terme donc des générations futures. Il faut changer de paradigme et ça fait très longtemps que des gens très très sérieux se penchent sur cette question cruciale pour l'avenir de l'humanité (taxe pigouvienne, principe pollueur-payeur, hétérodoxie en économie, pas de croissance infinie dans un monde fini, etc.).
Prenant pour référence une étude de 2008 publiée dans Energy Policy, Wise retient comme chiffre de référence des émissions de CO2 allant de 1,4 à 288 grammes équivalents de CO2 par kWh (gCO2éq/kWh) avec une valeur médiane de 66 grammes. Ce chiffre est à comparer à 1000 gCO2éq/kWh pour le charbon, 600 pour le gaz, 6 pour l’hydraulique, 100 pour le solaire et 14 pour l’éolien.
Même si la comparaison est avantageuse, Wise juge que "les émissions évitées" par la substitution du nucléaire à d’autres formes de production d’énergie, restent marginales, et sans aucun effet sur la hausse mondiale des émissions. De plus, limité dans son champ d’action, le nucléaire n’est pas de nature, même poussé à son maximum, à ramener les émissions de gaz à effet de serre à un niveau soutenable".
Selon le cabinet, "les émissions évitées par le nucléaire, ainsi calculées, atteignent aujourd’hui en réalité environ 1,5 milliard de tonne, soit un peu moins de 4% des émissions de CO2." Un résultat jugé très insatisfaisant par le cabinet au regard des besoins de la planète.
Personnellement, à cause des échelles de temps géologiques (la centrale nucléaire produit de l'électricité pendant 50 ans puis nous enquiquine pendant 50000 ans sans ne plus rien produire du tout), je multiplierais volontiers les résultats les plus pessimistes par 2 ou 3, ce qui donne 288x3=864 du même ordre de grandeur que toutes les autres sources d'énergie fossiles. Le problème de CO2 n'est pas du tout réglé, il n'est que déplacé, exactement comme le problème du coût. François BROTTES dans son rapport de la commission d'enquête sur les coûts passés, présents et futurs de la filière nucléaire est positif en disant qu’il n’y a pas de "coûts cachés" dans le nucléaire mais seulement des "coûts non précisés". Cherchez la différence et cherchez combien ça fait quand c’est "non précisé".
Nous ne crachons pas sur ceux qui font la lumière, comme vous le dites. Au contraire, nous les admirons lorsqu'il font du bon boulot et qu'ils respectent toutes les normes pour assurer notre sécurité. Pour l'EPR Flamanville, ce n'est pas le cas et c'est l'ASN qui le dit : diminution des marges de sécurité, obligation de vérifier en permanence que des fissures ne se forment pas (bonjour l'angoisse) en plus c'est impossible de réaliser cette surveillance de fissures sur le couvercle donc on le garde 7 ans le temps d'en faire un autre. En résumé, on va angoisser pendant 60 ans pour la cuve et pendant 7 ans pour le couvercle parce que l'acier est mauvais et qu'on n'a pas voulu refaire cette cuve et ce couvercle dans les normes strictes c'est à dire à 0,2% de carbone (et pas 0,3%) en prenant le risque que ça explose (c'est la première fois qu'on essaie un réacteur aussi puissant), juste à côté de La Hague. Imaginez un peu, c'est encore pire que Fukushima et Tchernobyl réunis. Donc, bien distinguer conception et réalisation concrète. La conception était certainement d'une qualité exemplaire mais encore faut-il que la réalisation soit à la hauteur de la qualité de la conception, même si j'émets une réserve quant à l'augmentation de la puissance du réacteur qui me semble contraire à la sûreté. Un peu plus de modestie en utilisant des processus de fabrication éprouvés et expérimentés pour le cœur du réacteur (partie la plus sensible) aurait été plus sage, d'autant qu'on n'a pas besoin de toute cette puissance concentrée dans un espace réduit.
Nous comptons aussi beaucoup sur EDF et le CEA pour démanteler nos centrales dans les règles de l'art et pour qu'ils soient la vitrine mondiale du démantèlement.
Nous comptons aussi beaucoup sur EDF et le CEA pour promouvoir les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydrolien, biomasse). EDF est déjà championne dans les barrages hydroélectriques, il n'y a a pas encore eu de catastrophe nucléaire majeure en France (je croise les doigts pour que ça continue car avec le vieillissement des centrales, es probabilités augmentent) c'est indéniable. Le CEA est champion dans les piles à combustible, le stockage, les panneaux photovoltaïques à haut rendement (energy observer), c'est indéniable aussi.
Nous comptons sur EDF et le CEA pour décentraliser la production d'électricité, pour faire en sorte que tous les bâtiments, centres commerciaux, mairies, hôpitaux, etc. soient des unités de production d'énergie et que les batteries des voitures puissent servir à stocker cette énergie d'origine solaire avec des systèmes de réseaux intelligents.
Nous comptons sur l'EDF pour favoriser l'autoconsommation de l'énergie solaire que l'on transforme en énergie électrique avec nos panneaux photovoltaïques.
Nous comptons sur EDF pour favoriser l'investissement citoyen sur des centrales de production d'électricité à partir d'énergies renouvelables avec rendement du placement nettement supérieur au Livret A.
Nous comptons sur EDF et AREVA pour arrêter de nous mentir, arrêter de prendre ceux qui payent pour des cons et arrêter de faire pression sur l'ASN pour essayer de faire sauter ce dernier verrou de sécurité au détriment des intérêts de la population pour leurs intérêts personnels et privés (et EDF et AREVA ne sont pas les seuls à faire pression...).
Bien cordialement,
Emmanuel
31/08/2017 12:08
Réponse à YannLegeleux et DPS
Désolé mais on ne peut pas qualifier les sources d'énergies nucléaires et les déchets nucléaires de "propres" à cause de la radioactivité mortelle sur des échelles de temps géologiques (l'irradiation produit des brûlures, une destruction de l'ADN du noyau des cellules avec risques de cancers, de mutations génétiques sur plusieurs générations). Bien au contraire c'est très très très "sale", difficile même d'imaginer plus sale et plus insidieux (incolore, inodore mais mortel). Ceci n'est pas une opinion mais une certitude scientifique (demandez à votre médecin pour voir, si vous ne me croyez pas).
Les déchets ne sont pas recyclés ni maîtrisé comme vous le dites mais stockés, accumulés, mis sous le tapis, sans que l'on sache vraiment ce que l'on va en faire pendant des échelles de temps géologiques. Ce n'est pas non plus une opinion, c'est une certitude scientifique (demi-vie du plutonium-239 = 24130 ans et pour l'uranium-235 c'est 703800000 ans). Les physiciens nucléaires ont toutes les équations pour le démontrer et c'est parfaitement connu depuis fort longtemps avec une très très grande précision.
Le nucléaire n'émet pas zéro CO2 comme vous le dites. Il ne faudrait plus utiliser de pétrole ni d'énergies fossiles dans l'industrie nucléaire, ce qui n'est évidemment pas le cas : extraction, transport uranium, construction des centrales, béton (énergie grise), acier (énergie grise), démantèlement (moteurs thermiques pour découper, transporter, soulever, etc.), fabrication des centres de stockage, cars, bus, véhicules des ouvriers, techniciens, ingénieurs, et de tous ceux qui travaillent pour le nucléaire sur des échelles de temps géologiques. C'est vrai que c'est difficile à comptabiliser comme tout ce qui concerne le nucléaire car les échelles de temps à envisager ne sont pas à l'échelle humaine, elles sont de l'ordre de 100000 ans au lieu de 10 ans pour les autres sources d'énergie (et encore, 100000 ans c'est peu par rapport à la demi-vie de l'uranium-235). Là encore, ce n'est pas une opinion mais une certitude scientifique. Ça paraît un peu bizarre de parler d'énergie grise (énergie nécessaire pour fabriquer un matériau de construction) et de coûts externes (ou externalités négatives) parce qu'on n'en a pas l'habitude et que nos économistes orthodoxes (libéraux) n'en parlent jamais par facilité afin de favoriser les bénéfices à court terme au détriment du long terme donc des générations futures. Il faut changer de paradigme et ça fait très longtemps que des gens très très sérieux se penchent sur cette question cruciale pour l'avenir de l'humanité (taxe pigouvienne, principe pollueur-payeur, hétérodoxie en économie, pas de croissance infinie dans un monde fini, etc.).
Prenant pour référence une étude de 2008 publiée dans Energy Policy, Wise retient comme chiffre de référence des émissions de CO2 allant de 1,4 à 288 grammes équivalents de CO2 par kWh (gCO2éq/kWh) avec une valeur médiane de 66 grammes. Ce chiffre est à comparer à 1000 gCO2éq/kWh pour le charbon, 600 pour le gaz, 6 pour l’hydraulique, 100 pour le solaire et 14 pour l’éolien.
Même si la comparaison est avantageuse, Wise juge que "les émissions évitées" par la substitution du nucléaire à d’autres formes de production d’énergie, restent marginales, et sans aucun effet sur la hausse mondiale des émissions. De plus, limité dans son champ d’action, le nucléaire n’est pas de nature, même poussé à son maximum, à ramener les émissions de gaz à effet de serre à un niveau soutenable".
Selon le cabinet, "les émissions évitées par le nucléaire, ainsi calculées, atteignent aujourd’hui en réalité environ 1,5 milliard de tonne, soit un peu moins de 4% des émissions de CO2." Un résultat jugé très insatisfaisant par le cabinet au regard des besoins de la planète.
Personnellement, à cause des échelles de temps géologiques (la centrale nucléaire produit de l'électricité pendant 50 ans puis nous enquiquine pendant 50000 ans sans ne plus rien produire du tout), je multiplierais volontiers les résultats les plus pessimistes par 2 ou 3, ce qui donne 288x3=864 du même ordre de grandeur que toutes les autres sources d'énergie fossiles. Le problème de CO2 n'est pas du tout réglé, il n'est que déplacé, exactement comme le problème du coût. François BROTTES dans son rapport de la commission d'enquête sur les coûts passés, présents et futurs de la filière nucléaire est positif en disant qu’il n’y a pas de "coûts cachés" dans le nucléaire mais seulement des "coûts non précisés". Cherchez la différence et cherchez combien ça fait quand c’est "non précisé".
Nous ne crachons pas sur ceux qui font la lumière, comme vous le dites. Au contraire, nous les admirons lorsqu'il font du bon boulot et qu'ils respectent toutes les normes pour assurer notre sécurité. Pour l'EPR Flamanville, ce n'est pas le cas et c'est l'ASN qui le dit : diminution des marges de sécurité, obligation de vérifier en permanence que des fissures ne se forment pas (bonjour l'angoisse) en plus c'est impossible de réaliser cette surveillance de fissures sur le couvercle donc on le garde 7 ans le temps d'en faire un autre. En résumé, on va angoisser pendant 60 ans pour la cuve et pendant 7 ans pour le couvercle parce que l'acier est mauvais et qu'on n'a pas voulu refaire cette cuve et ce couvercle dans les normes strictes c'est à dire à 0,2% de carbone (et pas 0,3%) en prenant le risque que ça explose (c'est la première fois qu'on essaie un réacteur aussi puissant), juste à côté de La Hague. Imaginez un peu, c'est encore pire que Fukushima et Tchernobyl réunis. Donc, bien distinguer conception et réalisation concrète. La conception était certainement d'une qualité exemplaire mais encore faut-il que la réalisation soit à la hauteur de la qualité de la conception, même si j'émets une réserve quant à l'augmentation de la puissance du réacteur qui me semble contraire à la sûreté. Un peu plus de modestie en utilisant des processus de fabrication éprouvés et expérimentés pour le cœur du réacteur (partie la plus sensible) aurait été plus sage, d'autant qu'on n'a pas besoin de toute cette puissance concentrée dans un espace réduit.
Nous comptons aussi beaucoup sur EDF et le CEA pour démanteler nos centrales dans les règles de l'art et pour qu'ils soient la vitrine mondiale du démantèlement.
Nous comptons aussi beaucoup sur EDF et le CEA pour promouvoir les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydrolien, biomasse). EDF est déjà championne dans les barrages hydroélectriques, il n'y a a pas encore eu de catastrophe nucléaire majeure en France (je croise les doigts pour que ça continue car avec le vieillissement des centrales, es probabilités augmentent) c'est indéniable. Le CEA est champion dans les piles à combustible, le stockage, les panneaux photovoltaïques à haut rendement (energy observer), c'est indéniable aussi.
Nous comptons sur EDF et le CEA pour décentraliser la production d'électricité, pour faire en sorte que tous les bâtiments, centres commerciaux, mairies, hôpitaux, etc. soient des unités de production d'énergie et que les batteries des voitures puissent servir à stocker cette énergie d'origine solaire avec des systèmes de réseaux intelligents.
Nous comptons sur l'EDF pour favoriser l'autoconsommation de l'énergie solaire que l'on transforme en énergie électrique avec nos panneaux photovoltaïques.
Nous comptons sur EDF pour favoriser l'investissement citoyen sur des centrales de production d'électricité à partir d'énergies renouvelables avec rendement du placement nettement supérieur au Livret A.
Nous comptons sur EDF et AREVA pour arrêter de nous mentir, arrêter de prendre ceux qui payent pour des cons et arrêter de faire pression sur l'ASN pour essayer de faire sauter ce dernier verrou de sécurité au détriment des intérêts de la population pour leurs intérêts personnels et privés (et EDF et AREVA ne sont pas les seuls à faire pression...).
Bien cordialement,
Emmanuel
31/08/2017 12:08
EPR Flamanville
Je reprends totalement à mon compte les observations de Greenpeace :
"La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA."
31/08/2017 12:08
Cuve et couvercle EPR Flamanville
Il y a des anomalies graves de la cuve qui ont été détectées. Quant au couvercle, il devra être changé en 2024, donc pendant six ans l’EPR fonctionnera avec un couvercle défectueux et non contrôlé ! mais de qui se moque t'on ! c'est inadmissible, on fait fi de tout principe de précaution au détriment de l'humain et de l'environnement.
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