Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

La France est sans doute l'un des pays les plus nuclearisés au monde; il lui sera difficile de renoncer à ce type d'énergie.
C'est aussi le seul pays capable de stopper les radiations atomiques à ses fontieres.
Nos agitateurs de baguette magique sont toujours à l'oeuvre et leurs arguments immuablement les mêmes.
L'énergie nucléaire est une énergie propre qui n'accentue pas l'effet de serre; à défaut d'émission de CO2, les radiations atomiques ne sont pas anodines pour autant.
C'est une énergie qui nous fournit une électricité bon marché; nonobstant le stockage des déchets, la maintenance des centrales et le démantèlement de celles-ci.
Elle nous permet d'assurer notre indépendance et notre autonomie; les gisements sont hors frontières et très convoités.
La maintenance avec sa soustraitance en cascade, où l'on ne sait plus qui fait quoi, est d'une très grande opacité, mais ce stratagème (très usité, au demeurant) permet de faire baisser les prix.
Quant à l'enfouissement des déchets, c'est un hérésie qui dénote un profond mépris pour les générations à venir.
Et maintenant, l'EPR, fleuron du savoir faire français avec en exergue l'EPR finlandais puis celui de Flamanville,deux brillantes réalisations qui ont précipité la faillite d'AREVA et qui plombent dangereusement les finances d'EDF.
Et tout cela pour nous garantir un avenir irradieux .

Au vu des éléments révélés : défaut dans la composition de l’acier de la cuve réacteur, teneur trop riche en carbone, celui-ci peut entraîner une fragilité de cet élément capital sur un équipement jamais construit à ce jour : un réacteur surpuissant de 1630 méga watts. Dans le doute , le principe de précaution doit s’appliquer, aucun risque ne doit être pris. Ne jouons pas à la roulette russe avec les populations françaises et européennes. Il faut rappeler que la radioactivité ne s’arrête pas aux frontières. Un accident nucléaire majeur doit-être évité à tous prix, car un tel accident impacterait l’être humain pour des millénaires.
De plus il est aberrant que le couvercle du réacteur, fabriqué dans les mêmes ateliers, présentant les mêmes défauts n’est pas concerné également. Il est incroyable qu’EDF prenne le risque sur un équipement majeur de la centrale et propose que celui-ci soit changé au bout de dix années d’exploitation, celui -ci sera-t-il encore en état pour cette période ? Prendre cette disposition est absurde : premièrement : nous ne savons pas si le couvercle résistera aux radiations intenses pendant une décennie et, qui plus est, il faudra après cette période  arrêter le réacteur et déposer celui-ci avec toutes les précautions possibles, car il sera radioactif.
Deuxièmement : cette opération hautement périlleuse aurait un coût économique énorme.
Pour toutes ces raisons il faut stopper la future exploitation de ce réacteur EPR qui présente de nombreuses malfaçons.

PL

EDF et AREVA connaissaient le problème de la cuve mais ont laissé faire ! On peut se demander si une cuve correcte peut être effectivement réalisée !
Il y a eu le Super-Phenix de Creys-Malville, maintenant il y a l'EPR.
Sur le même secteur, l'EPR, une centrale déjà existante, qui a quelques fois des problèmes, puis à quelques kilomètres, l'usine de retraitement de La Hague, puis le centre de stockage de l'ANDRA, puis à quelques kilomètres encore, l'arsenal militaire (mais là, secret défense). Quel serait l'impact de l'accident d'un de ces établissements sur les autres ? De plus, sur la région les vents et tempêtes soufflent régulièrement, la pollution serait rapidement très étendue. Les jeunes et futures générations auront à gérer les déchets nucléaires, le démantèlement des centrales, n'est ce pas suffisant ? Démarrer un EPR défectueux n'est pas acceptable.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

Puisque la cuve présente des anomalies manifestes, son utilisation doit être refusée ! Une cuve de réacteur est une pièce maîtresse, l'autoriser si son fonctionnement ne présente pas les garanties suffisantes reviendrait à sacrifier la sécurité dans la filière nucléaire !

Au regard des catastrophes déjà suvenues par le passé, l'ASN a le devoir d'exercer sa responsabilité pour en éviter de futures, en refusant l'utilisation de cette pièce dans les réacteurs.

Le fait qu'AREVA et EDF aient connu et caché ces défauts pendant des années est de plus scandaleux et doit logiquement conduire à une totale intransigeance en ce domaine. La sécurité dans le domaine nucléaire ne doit en aucun cas être approximative, puisque les enjeux d'un problème majeur sont incalculables.

Autoriser cette cuve malgré des défauts manifestes reviedrait pour moi à une inconscience dangereuse doublée d'un total déni de démocratie !

Puisque la cuve présente des anomalies manifestes, son utilisation doit être refusée ! Une cuve de réacteur est une pièce maîtresse, l'autoriser si son fonctionnement ne présente pas les garanties suffisantes reviendrait à sacrifier la sécurité dans la filière nucléaire !

Au regard des catastrophes déjà suvenues par le passé, l'ASN a le devoir d'exercer sa responsabilité pour en éviter de futures, en refusant l'utilisation de cette pièce dans les réacteurs.

Le fait qu'AREVA et EDF aient connu et caché ces défauts pendant des années est de plus scandaleux et doit logiquement conduire à une totale intransigeance en ce domaine. La sécurité dans le domaine nucléaire ne doit en aucun cas être approximative, puisque les enjeux d'un problème majeur sont incalculables.

Autoriser cette cuve malgré des défauts manifestes reviedrait pour moi à une inconscience dangereuse doublée d'un total déni de démocratie !

Bonjour,

Il n'est pas envisageable de mettre en service ce réacteur avec une telle anomalie sur un élément aussi important. Les entreprises ou Maîtres d’œuvre doivent prendre leurs responsabilités et faire le nécessaire pour que les pièces qui présentent des défauts soient remplacées avant la mise en service du réacteur. Dans le projet de décision, il est mentionné que le couvercle devra être remplacé fin 2024 au plus tard, autant dire demain! Il faut remplacer les pièces défectueuses aujourd'hui pour que l'EPR soit mis en service dans des conditions de sécurité optimales.

Quelle image déplorable pour l'industrie nucléaire si le réacteur doit être arrêté à peine mis en service pour remplacer le couvercle, ou pire, en cas d'accident.