Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Un certain Michel-Yves Bolloré a rendu exsangue cette entreprise avant de la revendre en faisant une énorme culbute à Areva. La forge du Creusot a fourni des pièces non conformes à la réglementation à plusieurs centrales, parmi elles, la cuve de l'EPR de Flamanville. Plusieurs observateurs assurent que le Creusot était techniquement incapable de produire une cuve conforme au moment de sa réalisation. La cuve de l'EPR c'est un peu la partie émergée de l'iceberg: combien de pièces défaillantes on été livrées par le Creusot sur le parc nucléaire français. Le rapport d'Areva demandé par l'ASN conclu que des pièces non conformes ont été livrées à l'industrie nucléaire et, dans certains cas, les dossiers de fabrication ont été falsifiés de façon à le dissimuler au client. C'est la démonstration de la faillite de la sureté de tout un système qui se révèle incapable de garantir la conformité des pièces installées. Et au lieu d'affronter cette réalité qui met chaque jour un peu plus en danger la population, on valide le lancement de l'EPR avec ses défaillances ... Au vu des constats des 3 dernières années, les autorités devraient se demander s'il est possible, et à quelles conditions, de laisser en service les 58 réacteurs du parc électronucléaire français, et non s'employer à délivrer des dérogations pour passer outres les principes et exigences fondamentales de sûreté.

Inimaginable... Construire une centrale nucléaire avec des pièces sciemment défectueuses... L'avidité et la cupidité de certains n'ont décidément aucune limite. C'est bien connu, les accidents n'arrivent qu'aux autres!!! En France tout est tellement parfait! Quand va-t-on arrêter de nous prendre pour des idiots? En guise de réponse à ce genre d'absurdité, j'invite au boïcot du nucléaire, sortons de cette industrie SUICIDAIRE et optons pour les énergies renouvelables: pour mon énergie électrique à la maison il est injecté, dans le réseau, l'équivalant de ma consommation en... éolien, hydro-électrique, solaire et biomasse. Non, je ne PEUX PLUS cautionner cette industrie nucléaire si dangereuse, coûteuse, et dont les dirigeants nous prennent pour des C... Quand on arrêtera de consommer ce qui ne devrait pas être produit, ils arrêteront de le produire!!!

On ne peut que féliciter l'ASN de mettre à la disposition du public un tel rapport même s'il demeure incomplet sur la chronologie des évènements.
Hélas, en filagramme derrière ce rapport on voit la faillite de l'industrie nucléaire française incapable de faire bien dans le respect des coûts.
L'ASN a ici l'occasion de montrer son indépendance en exigeant le remplacement du fond de cuve et du couvercle du réacteur, remplacement que je demande.
Sur le fond de l'affaire la philosophie de la sureté du nucléaire repose sur le respect des marges de sécurité prescrites. La teneur en carbone trop élevée du fond et du couvercle invalide par ce fait même le rapport de sureté de l'installation en diminuant les marges de sécurité. Il est bien évident qu'un scénario de rupture brutale du fond de cuve condamne l'installation!
Je demande la mise en œuvre de changement du fond et du couvercle de la cuve du réacteur de Flamanville.

On ne peut que féliciter l'ASN de mettre à la disposition du public un tel rapport même s'il demeure incomplet sur la chronologie des évènements.
Hélas, en filagramme derrière ce rapport on voit la faillite de l'industrie nucléaire française incapable de faire bien dans le respect des coûts.
L'ASN a ici l'occasion de montrer son indépendance en exigeant le remplacement du fond de cuve et du couvercle du réacteur, remplacement que je demande.
Sur le fond de l'affaire la philosophie de la sureté du nucléaire repose sur le respect des marges de sécurité prescrites. La teneur en carbone trop élevée du fond et du couvercle invalide par ce fait même le rapport de sureté de l'installation en diminuant les marges de sécurité. Il est bien évident qu'un scénario de rupture brutale du fond de cuve condamne l'installation!
Je demande la mise en œuvre de changement du fond et du couvercle de la cuve du réacteur de Flamanville.

Les activités nucléaires ne sont pas (ou, version optimiste, n'ont pas été) suffisamment contrôlées en France. Il faut que l'A.S.N. et plus largement nos dirigeants arrêtent cette fuite en avant. Il faut traiter les problèmes énormes se posant plutôt que de s'en créer d'autres encore plus conséquents.

Dans ce triste jeu où la plupart des acteurs du nucléaire semblent se confondre (et devraient être confondus pour leurs erreurs et leurs fautes), qui pour mener des contre-expertises ?

Ne voit-on pas que ces fichus calottes et couvercle sont indéniablement altérés ? Que cela fait courir un danger potentiellement mortel !

Les mesures proposées par l'A.S.N. apparaissent dilatoires et dérisoires face à la menace. Il est impératif de ne transiger en rien en matière de sécurité nucléaire. Quitte à abandonner le projet d'E.P.R.

Bonjour,
je m'oppose à ce qu'un avis favorable à installer une cuve dont on sait pertinemment qu'elle n'est pas "sécure". L'EPR est un monstre qui mérite un sans faute dans sa conception et construction. Nous vivons une époque où tout doit passer en force : nucléaire bien sûr, vaccin, médicament, compteur électrique jaune, glyphosate et consort, etc... au mépris des individus, des recherches scientifiques (les vraies), médicales, indépendantes, émanant de tous pays, de tous laboratoires et universités. Trop, c'est trop, et un sentiment de malaise profond s'en ressent : on est pris dans un piège; même l'effort "démocratique " de consultation, perd de sa puissance. On a déjà eu un surgénérateur dangereux qui a mal tourné, qui a coûté cher et qui coûte encore cher pour son démantèlement. On refait la même chose avec l'EPR. On voudrait vendre la technologie EPR dans le monde, comme on voudrait mettre le compteur Linky sur le marché international, comme on insiste pour détecter la maladie Lyme d'utiliser le test Elisa alors qu'on sait pertinemment qu'il est peu fiable en Europe, etc...Le soucis du "hors danger" est absent. Sentiment d'être pris pour quantité négligeable. Dans le cas de la cuve du réacteur de Flamanville, les fabricants et les experts chargés du contrôle sont les mêmes ou ont des intérêts communs. Simplement inadmissible. J'aimerai que le mot SÉCURITÉ regagne sa valeur.

Il est dit "qu'une zone de ségrégation majeure positive du carbone PEUT conduire à diminuer la ténacité de l'acier, ..." NON, cela DIMINUE sa ténacité, c'est une certitude. Cette phrase illustre toute la faiblesse du dossier. Nous sommes consultés (le public) très tardivement... l'ensemble du dossier est énorme, mais malgré cette taille, nous n'avons pas accès aux documents essentiels (rapports d'analyses, méthodes, calculs d'incertitudes...)
Toutes les démarches qualité des entreprises certifiées (ISO 9001) se basent sur une analyse des risques et leur prévention (=éviter que le risque se produise, et non pas comment en réduire les effets). Il y a bien des éléments de prévention dans le dossier, mais pas d'analyse.

Rappelons-nous le scandale du sang contaminé... Des malades ont été contaminés sciemment, plusieurs sont décédés, mais le résultat des procédures en justice ont abouti à... un non-lieu !
Pour l'amiante, les personnes qui ont contracté des maladies pulmonaires ont beaucoup de difficultés à faire reconnaître le préjudice... Les industriels affirment que la maladie peut avoir été déclenchée par le tabac...
Avec le nucléaire, en cas de problème, il sera encore plus difficile de faire des relations de cause à effet... Il n'existe pas de niveau "raisonnable" de risque.
=> Seul le risque 0 est acceptable !

Préconiser de remplacer le couvercle après 2024 n'est pas basé sur des certitudes scientifiques, mais sur le délai donné par AREVA pour en réaliser un nouveau.
Les études de l'ensemble du dossier (essais mécaniques, chimiques) sont réalisées sur "des composants fabriqués dans les mêmes conditions que ceux de la cuve du réacteur". Par cette méthode, on ajoute une incertitude supplémentaire. Pourquoi ne pas avoir fait ces essais sur les nombreux échantillons prélevés directement sur le couvercle lui-même.

Les différents acteurs, rédacteurs/instructeurs des dossiers (EDF, AREVA NP, ASN) ont chacun une implication certaine dans les dysfonctionnements qui ont abouti à ce problème de qualité de l'acier de la cuve du réacteur.

Dès lors, il n'y a plus qu'un seul choix qui s'impose. STOP. Soit on arrête ce projet, qui est déjà un gouffre financier... soit on rase tout et on recommence à zéro.
Le plus "rationnel" serait (si le besoin est vraiment avéré) de construire une centrale classique (réduction des risques et de couts), fermer les centrales à risques (les plus vielles), tout en assurant notre transition énergétique... pour finalement ramené notre parc nucléaire à 0.

Pensons à nos enfants, petits enfants... et leur descendance.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être
impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne
permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une
rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l'usine
Creusot Forge d'AREVA n'était pas en capacité de produire des pièces
conformes aux normes de sûreté. C'est pourtant là que les pièces de
l'EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le
silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l'industrie
nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de
sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit
prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de
pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté !
Nous, citoyens français, n'avons pas à payer le prix des erreurs
stratégiques et techniques d'EDF et AREVA.

Comment peut-on simplement envisager de mettre en service un appareil dont la fiabilité est mise en doute même par vous, membres de l'ASN, institution qui, me semble-t-il, n'est pas connue pour être anti nucléaire ??!!!
Déjà l'EPR est un gouffre financier, la vitrine brisée d'un système à bout de souffle. Il n'y a pas besoin d'être grand spécialiste pour avoir compris cela.... et depuis longtemps ! L'erreur, même si elle coûte TRES cher, peut faire grandir..... Il faut juste accepter de reconnaître qu'on s'est trompé et arrêter là le gros gâchis.
Mais là, c'est pire, ce projet d'avis qui convient que le couvercle de la cuve est défectueux mais qu'il va bien résister quelques années.....juste le temps qu'on en fabrique un autre ....
A quoi jouez-vous ? Dans quel monde vivons-nous ?
7 ans, c'est grandement suffisant pour que le couvercle de la cocotte minute saute....sauf que, dans la cocotte, ce ne sont pas des pommes de terre qui cuisent !!
Et en 2024, que fera-t-on du couvercle usagé, irradié s'il n'a pas encore sauté ?
Je le reconnais, mes arguments ne sont pas scientifiques mais peu importe : Ca suffit !!
Ca suffit de jouer avec l'argent des citoyens que nous sommes (qui, entre parenthèse, renflouent déjà le trou abyssal de l'EPR de Finlande...)
Et surtout, surtout, ca suffit de jouer avec la vie des citoyens et des générations futures. Ca suffit de pourrir la Terre qui nous porte et nous nourrit, avec des "incidents" nucléaires, avec des déchets dont on ne sait que faire....
Merci, merci de nous permettre de nous exprimer mais merci encore et surtout de tenir compte de nos avis !!
" Quand le dernier arbre aura été coupé, quand le dernier fleuve aura été empoisonné, quand le dernier poisson aura été attrapé, alors, seulement, vous verrez que l'argent ne peut être mangé"

l'industrie nucléaire et les autorités de "sûreté" se moquent bien des citoyens ... une fois de plus ... après avoir essayé de nous faire croire que nous avions les centrales les plus sûres du monde, que l'accident était impossible, que nous avions des cuves et des enceintes de confinement à toute épreuve, on nous laisse entrevoir que non seulement l'accident majeur est possible (après les USA, l'URSS, le Japon, à qui le tour ?) mais qu'en plus nos centrales sont construites - en connaissance de cause - avec des éléments majeurs défectueux ...
à croire que tous ces gens vivent sur une autre planète ...

C'est fort de ce beau principe, qu'il paraît ubuesque que l’État puisse se borner à déroger aux exigences les plus strictes concernant une technologie dont on a déjà vu par le passé la dangerosité.
Quel autre recours, pour nous simples citoyens, que cette consultation bien maigrichonne?
N'étant ni sage, ni (trop) con, j'aimerai ne pas avoir à expliquer à mes enfants, la prochaine catastrophe nucléaire, en paraphrasant Marc Cholodenko
"...parce qu'il y aura toujours des fous et des cons pour les suivre et des sages pour ne rien faire."
Grand merci à la CRIIRAD

Transposez à l'aéronautique ce qui se passe actuellement dans le nucléaire avec l'EPR de Flamanville : des carlingues ont été construites avec des matériaux défectueux, qu'il faudra changer, mais en attendant que les pièces soient construites, les avions sont autorisés à voler et à transporter des passagers. Sauf qu'ici, ce n'est pas la vie de quelques centaines de passagers qui est en jeu, mais la mise en danger de plusieurs millions de personnes, un impact irrémédiable pour au moins des décennies sur l'économie, le tourisme, l'environnement… Comment peut-on accepter que le couvercle de la cuve, qui devra être changé, puisse malgré tout entrer en fonction en attendant qu'un nouveau couvercle soit fabriqué ? Dans quelles conditions de sécurité le couvercle pourra-t-il être changé lorsque la centrale sera en activité ? Et nous ne parlons même pas ici du fond de la cuve qui, une fois en service, ne pourra pas être modifié. L'impact économique de l'arrêt de l'EPR est énorme et EDF et Areva sont au pied du mur, ce qui explique cette fuite en avant et cette volonté de continuer à tout prix. Mais l'impact d'un accident nucléaire serait colossal. EDF et Areva redoutent surtout le coût d'un arrêt de l'EPR (de Flamanville et par ricochet des autres EPR). Quant aux Français, dans les deux cas, ils devront payer. Mais dans le deuxième cas, la facture sera beaucoup plus élevée, et pas seulement économique (écologique, sociale, environnementale, humaine tout simplement). La construction de l'EPR a déjà été émaillée de nombreux scandales et irrégularité. Ici, c'est le bouquet final. Si, malgré ce défaut majeur, l'EPR est autorisé à démarrer, l'Autorité de sûreté nucléaire aura perdu toute crédibilité. C'est ici l'avenir de nos enfants, petits enfants et bien au-delà qui se joue (et eux n'ont pas droit à la parole).

Je n'accepte pas cette prise de risque que constitue la mise en service de composants essentiels à la sécurité de l'installation, tels que la cuve et son couvercle, comportant des anomalies constatées.
Les raisons économiques évoquées par EDF et AREVA ne justifient pas que le chantier soit poursuivi au détriment de la qualité indispensable de l'installation.
Nous, citoyens français et consommateurs-payeurs, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

D'après EDF, le nucléaire permet à la France d'être indépendante du point de vue énergétique.
C'est une grosse (et mauvaise) blague !!! D'où vient l'uranium ?
Il ne vient plus que de pays étrangers dont nous sommes dépendants.

Les déchets produits sont extrêmement dangereux, et ce pour plusieurs millions d'années.
Mais qui peut prédire ce qu'il se sera passé entre temps ???
Il y a 3 millions d'années l'homme n'existait pas en l'état actuel.

C'est une énergie complétement dépassé.
Les chinois, les indiens et les américains l'ont bien compris.
La France n'est pas et ne sera pas la nation pionnière dans les énergies propres. Le train des ENR est déjà parti.
Mais, plus on attend, plus l'écart se creuse !!!

Bravo à NICOLAS HULOT ! Il essaye de faire bouger les choses.

Il est irresponsable d'autoriser la mise en service d'équipements critiques qui ne satisfont pas aux minima requis par la réglementation.
Pour masquer les irrégularités, il est impossible d'accéder à l'ensemble du dossier, toute contre-expertise est impossible.
Les publications disponibles ont toutes pour origine les responsables du désastre, il n'est pas pensable que l'accusé puissent aussi faire sa propagande de désinformation en minimisant les faits.
Le texte introductif de l'ASN induit d'ailleurs le lecteur en erreur, en présentant comme hypothétique l'altération bien réelle des propriétés mécaniques de l'acier des calottes ;
5/ Les conditions posées par l'ASN pour la mise en service (contrôle sous 30 mois pour le fond de cuve et limitation à 2024 de l'utilisation pour le couvercle) ne sont pas de nature à compenser la dégradation des performances de l'acier et ne démontrent pas qu'aucun défaut nocif ne peut apparaître avant ces échéances ;
Les conditions d'exploitations définies à l'origine ne peuvent prendre en compte l'allongement des durées d'exploitation et l'usure qui apparait en tout point ce qui rend des pieces à l'origine acceptable aujourd'hui comme source d'un réel danger.
La dangerosité de l'EPR, réacteur de 1650 MWe dont la construction a été émaillé de nombreux problèmes et qui ne bénéficie d'aucun retour d'expérience, impose de proscrire toute diminution des marges de sécurité, toute zone d'ombre, toute remise en question du principe fondamental de défense en profondeur ;
Areva et EDF ont sciemment passé outre leurs engagements, les prescriptions réglementaires et les rappels à l'ordre de l'ASN. Ils doivent en assumer les conséquences. Toute autre décision enverrait un signal délétère. De plus sur le plan financier, l'EPR est un gouffre qui nécessite que l'état remette sans cesse la main au pot , et par la même les contribuables pour une technologie avec un futur mort d'avance !

Il est grand temps d'être responsable pour notre génération actuelle et celles à venir.