Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Au nom du principe de précaution, il semble que votre rôle soit d'empêcher la construction de ce nouveau réacteur. En effet, les pièces ne sont pas conformes et ce chantier constitue un risque énorme pour les populations.
Le nucléaire est dépassé, il est grand temps de tourner la page pour aller vers des énergies RENOUVELABLES. Pourquoi s'entêter à construire des centrales dangereuses et extrêmement coûteuses ?
S'il vous plaît, pensez aux générations à venir, offrez-leur une chance de ne pas avoir à gérer vos erreurs.
Merci.

On savait deja qu'EDF et Areva ne savaient pas comment construire ces centrales de 3e generation et tatonnent depuis (bientot) dix ans a Flamanville.
Voila qu'on nous annonce une mise en service pour 2019 mais avec des pieces qui ne respectent pas le cahier des charges et qu'on ne peut pas inspecter.
Questions:
Est plus simple et moins couteux de changer le couvercle au stade actuel de construction ou en 2024 lorsque le batiment sera clos et la centrale aura ete (supposement) en service quelques annees, avec le probleme de gestion des radiations que cela impliquera?
Combien d'annees prendra cette modification?

STOP à la mise en danger des populations par EDF
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Je trouve positif le fait que l’ASN reconnaisse la mauvaise qualité des aciers des calottes de la cuve de l’EPR en construction à Flamanville.
Néanmoins je comprends, même si je le regrette, l’avis provisoire de qualification de la cuve.
En effet cet avis provisoire a permis de satisfaire les conditions imposées par la Commission Européenne pour la recapitalisation d’AREVA.
Le gouvernement n’a d’ailleurs pas tardé à utiliser cet avis positif puisqu’il a débloqué 4,5 milliards d’Euros dès le mois de juillet pour la recapitalisation des trois nouvelles structures issues de l’ancien AREVA ( AREVA SA, NewCO et AREVA NP )
Maintenant que la filière française du nucléaire semble sauvée de la faillite, la pression, indirectement exercée par les exigences de la Commission Européenne, sur l’ASN est moins forte et j’ose espérer que l’ASN saura conclure de façon plus logique sa reconnaissance de la mauvaise qualité des aciers des calottes de la cuve de l’EPR de Flamanville. A savoir un avis négatif de qualification de la cuve et une exigence de l’abandon du chantier de l’EPR.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

L'affaire Creusot Forge a révélé des défaillances graves dans le système de contrôle des activités nucléaires. Il est indispensable et prioritaire d'en rechercher les causes et de les traiter. Dans un tel contexte, il serait irresponsable d'autoriser la mise en service d'équipements critiques qui ne satisfont pas aux minima requis par la réglementation.
Par ailleurs il est impossible d'accéder à l'ensemble du dossier, toute contre-expertise exhaustive est donc impossible, d'autant que les documents à disposition émanent tous d'organismes impliqués dans les dysfonctionnements qui ont conduit à l'installation des composants défectueux.
Les conditions que vous, ASN, posez pour la mise en service (contrôle sous 30 mois pour le fond de cuve et limitation à 2024 de l'utilisation pour le couvercle) ne sont pas de nature à compenser la dégradation des performances de l'acier et ne démontrent pas qu'aucun défaut nocif ne peut apparaître avant ces échéances.
l'EPR, réacteur de 1650 MWe dont la construction a été émaillé de nombreux problèmes et qui ne bénéficie d'aucun retour d'expérience, impose de proscrire toute diminution des marges de sécurité, toute zone d'ombre, toute remise en question du principe fondamental de défense en profondeur.
Enfin, Areva et EDF ont sciemment passé outre leurs engagements, les prescriptions réglementaires et vos propres rappels à l'ordre. Ils doivent en assumer les conséquences. Les tricheurs ne doivent pas etre récompensés de leur mensonges !

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Les certitudes dites "scientifiques" et "techniques" se sont toujours montrer hasardeuses car les sciences et les techniques évoluent par la remise en cause de ce qui étaient des certitudes. Les certitudes actuelles sur le nucléaire affichées par les "officiels" font froid dans le dos. Ne jouons plus à la roulette russe. L'optimisme béat n'est plus de mise dans ce domaine après Tchernobil et Fukushima. Quel a été le coût humain et financier dans ces deux cas de cet optimisme forcené? Prenez une décision en conscience et non pour suivre un dogme officiel.