Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

L'affaire Creusot Forge a révélé des défaillances gravissimes dans le système de contrôle des activités nucléaires. Il est indispensable et prioritaire d'en rechercher les causes et de les traiter. Dans un tel contexte, il serait irresponsable d'autoriser la mise en service d'équipements critiques qui ne satisfont pas aux minima requis par la réglementation.

Faute de pouvoir accéder à l'ensemble du dossier, toute contre-expertise est impossible.

Les documents à disposition émanent tous d'organismes impliqués dans les dysfonctionnements qui ont conduit à l'installation des composants défectueux ;

Le texte introductif de l'ASN induit d'ailleurs le lecteur en erreur, en présentant comme hypothétique l'altération bien réelle des propriétés mécaniques de l'acier des calottes ;

Les conditions posées par l'ASN pour la mise en service (contrôle sous 30 mois pour le fond de cuve et limitation à 2024 de l'utilisation pour le couvercle) ne sont pas de nature à compenser la dégradation des performances de l'acier et ne démontrent pas qu'aucun défaut nocif ne peut apparaître avant ces échéances ;

La dangerosité de l'EPR, réacteur de 1650 MWe dont la construction a été émaillé de nombreux problèmes et qui ne bénéficie d'aucun retour d'expérience, impose de proscrire toute diminution des marges de sécurité, toute zone d'ombre, toute remise en question du principe fondamental de défense en profondeur ;

Areva et EDF ont sciemment passé outre leurs engagements, les prescriptions réglementaires et les rappels à l'ordre de l'ASN. Ils doivent en assumer les conséquences. Toute autre décision enverrait un signal délétère.

En ce qui concerne la consultation ASN sur Creusot Forge, celle-ci accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
L'EPR est devenu un enjeu commercial pus qu'un enjeu énergétique. Sa non construction amorcera, enfin, une sortie raisonnable et programmée du nucléaire pour faire place à la société du Négawatt.

Comment peut-on oser nous imposer la mise en service d'une centrale qui, d'entrée,ne répond pas aux normes de qualité exigées pour ce genre d'installation..
Est-ce que l'argent sera toujours l'unique préoccupation des responsables politiques ou autre?
La Terre ne nous appartient pas,nous sommes TOUS de passage et il est absolument scandaleux de continuer à agir sans respect pour les générations futures !
Nos enfants et petits-enfants ont aussi le droit de profiter de notre belle planète, sans avoir à régler des problèmes créés par des décideurs qui ne voient que le côté financier de cette affaire..
STOP à l'EFR!
Rattrapons notre retard en ce qui concerne les énergies renouvelables, nous avons la technologie pour cela!
IL NOUS APPARTIENT DE CESSER D'HYPOTHÉQUER L'AVENIR DE L'HUMANITÉ !

Il est remarquable que la population soit consultée, merci à l'ASN pour cette initiative.
A la question posée la réponse ne peut être que négative.
Comment être d'accord avec la décision d'accroitre le risque de catastrophe???
Pour plébisciter un tel choix il faut avoir un intérêt personnel (économique, politique, idéologique...ou autre...) à vouloir poursuivre coute que coute une entreprise potentiellement criminelle.
Ce n'est pas mon cas, je réponds en ma qualité de simple habitante du pays (la France où je suis née et vis encore) : "NON".

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Le nucléaire est une énergie non durable. AREVA est en faillite, l'EPR une bombe à retardement.
Que ferons nous lorsque l'état ne pourra plus financer ce gouffre financier et mortifère?
Avec des installations vielles et déjà vétustes (cout exorbitant pour maintenir en fonctionnement l'existant), faut il vraiment continuer dans la voie de l'EPR qui avant d'avoir démarré comporte déjà des malfaçons?
Arrêtons le massacre, l'argent public n'est pas de l'argent privé, il doit être utilisé pour le bien public et par pour sa perte!!

L'arrêt prévoit le remplacement du couvercle en 2024. Cette décision est elle conforme à notre principe constitutionnel de précaution ?
Comment peut on garantir à 100% que le couvercle sera sûr pendant 7 ans si l'on considère déjà qu'il ne l'est pas pour la suite ?
Et comment ne pas voir une décision opportuniste dans cette autorisation limitée à la durée exacte qu'il faut pour en fabriquer un neuf ?
Que se passera t-il si la forge met plus de 7 ans ? (Areva est plus coutumier des retards que des délais tenus).

En résumé cette décision respecte t-elle notre démocratie ou bien est-elle le fruit d'un compromis voire d'une compromission pour sauver Areva/EDF en prenant le risque d'un accident et d'un déni de démocratie ?

Si nous n'appliquons pas le principe de précaution pour l'installation la plus dangereuse de France, à qu'elles situations l'appliquerons nous ?

Prendre tous ces risques pour produire une énergie 3 fois plus chère que l'éolien marin de la mer du Nord constitue t-il une décision rationnelle, démocratique et durable ?

* Les cuves ont été produites par Le creusot, cette usine n'était pas en capacité de fournir du matériel fiable en 2005 et AREVA et EDF le savaient. Ils ont réceptionné la marchandise, l'ont installée en toute connaissance de cause.
* La pièce essentielle du réacteur est donc composée d'un acier qui n'est pas conforme et dangereuse... Eteindre un réacteur ne se fait pas dans la minute...
* Le projet a déjà englouti des sommes abyssales de fond publics, ça suffit !
En tant que citoyenne, je ne peux accepter que ce projet aboutisse et continue d'empêcher le développement d'énergies plus respectueuse de l'environnement et de l'humain.

Le 20ème siècle a développé l'industrie. Au 21ème on se rend compte des conséquences néfastes. La voiture reine c'est fini pour tous. Et le rêve du nucléaire omnipotent apparaît comme une chimère technologique des plus dangereuses qui ne fait que flatter l'orgueil de quelques scientifiques ou scientistes. Le nucléaire est remplaçable par des technologies plus pacifistes que l'on peut même promouvoir dans les PVD, contrairement au nucléaire (voir les dérives de l'Iran et la folie coréenne)
Nous n'avons pas le droit de prendre le moindre risque avec un couvercle mal fabriqué par "négligence" d'une entreprise. Tout l'argent que coûte Flamanville doit être placé dans des technologies durables et surtout pacifiques et partageables.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale ! ­­­­­­­­­­­ ­­­­­­­­­­­ ­­­­­­­­­­­­ •  ­­­­­­­­­Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations ! ­­­­­­­­­­­ ­­­­­­­­­­­ ­­­­­­­­­­­­ •  ­­­­­­­­­­­­La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir ! ­­­­­­­­­­­ ­­­­­­­­­­­ ­­­­­­­­­­­­ •  ­­­­­­­­­­­­Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.