Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

1/ Une contre-expertise impossible
Faute de libre accès au dossier, il est impossible d’émettre un avis scientifique critique et indépendant. On ne
peut étudier ni l’ensemble des références visées par le projet d’avis de l’ASN, ni les documents clefs visés par
le rapport d’instruction ASN-IRSN. En particulier, aucun des rapports établis par EDF n’est mis à disposition et
Areva NP n’a diffusé que des notes techniques de synthèse, qui plus est largement caviardées (passages noircis
censés protéger des secrets industriels et commerciaux). On est ainsi dépendant du rapport d’instruction et
par conséquent de l’analyse de l’ASN et de ses experts.
2/ Des conflits d’intérêt rédhibitoires
Les rédacteurs et instructeurs des dossiers, en premier lieu AREVA NP, EDF et l’ASN, sont tous impliqués,
chacun dans leur domaine de responsabilité, dans les dysfonctionnements qui ont conduit au défaut de
conformité de la cuve de l’EPR. Les fabrications ont en effet été lancées et réalisée sans qualification technique
préalable, en violation des dispositions de l’arrêté du 12/12/2005 et avant même la signature du décret
autorisant la création de l’EPR ! Manque cruellement l’analyse d’experts compétents qui ne seraient pas partie
prenante du passif et ne seraient pas soumis aux pressions1 que subissent actuellement les décideurs.
3/ Une présentation fallacieuse de la problématique
Dans son texte de présentation, l’Autorité de Sûreté Nucléaire évoque « une anomalie de la composition
chimique de l’acier de la cuve du réacteur EPR de Flamanville, pouvant conduire à dégrader sa capacité à
résister à la propagation d’une fissure ». La fragilisation induite par l’excès de carbone est pourtant bien réelle,
attestée par des valeurs de résilience inférieures au minimum requis par la réglementation et très inférieures
aux attentes du fabricant. La question n’est pas de savoir si la capacité de résistance est dégradée, mais si elle
ne l’est pas trop en regard du risque de rupture. L’ASN aurait dû relire le rapport qu’elle co-signe avec l’IRSN :

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Tout a été correctement rappelé par Bernard Laponche, physicien nucléaire, dans son billet de blog sur Mediapart:
https://blogs.mediapart.fr/bernard-laponche/blog/080917/la-perilleuse-affaire-de-la-cuve-de-l-epr-de-flamanville

En particulier:
- la cuve est l’élément central du réacteur, exclus des scénarios de défaillance: elle n’est donc pas censée défaillir.
- l’acier du fond et du couvercle de la cuve présente des non conformités par rapport aux exigences de sûreté, car il contient trop de carbone et pourrait se fissurer en fonctionnement normal et en procédures d’urgence
- or l’ASN reconnait dans son projet que toute mise en service devrait s’accompagner seulement du changement du couvercle en 2024, alors que le fond est aussi défectueux, pourquoi ce deux poids deux mesures, sinon le fait accompli (cf point suivant) et le coût faramineux d’un démontage / remplacement de la cuve entière.
- Areva et surtout EDF ont pratiqué la politique du fait accompli, installant la cuve avant même d’avoir statué sur sa qualité. Ils savaient que le procédé de forgeage de l’usine du Creusot ne permettait pas d’avoir un acier conforme. Ils ont masqué ces faits à l’ASN qui ne les a découverts qu’en 2014.

Pour toutes ces raisons, il est impensable de mettre en danger la population française et mondiale en mettant en service cette installation hors normes. On peut se passer de la puissance électrique correspondante et EDF doit désormais flécher ses investissements vers les renouvelables et les vraies économies d’énergie.

Ce projet ne présente pas la sécurité nécessaire et met en danger la population et contredit deux principes essentiels :
l'un est inscrit dans la loi (le principe de précaution) et l'autre est encore plus universel (principe de réalité).
Les accidents nucléaires d'un passé proche ne suffisent-ils pas ? Faut-il laisser nos voisins en tirer les conséquences ?
Ce projet fragilise notre environnement, dégrade notre vie sociale, contraint notre économie, et enferme notre politique dans une impasse qui ne profite pas à la population. Merci pour la solidarité.

Et ca continue des compromis toujours des compromis jusqu'au jour ??? Il ya un cahier des charges à respecter on le respecte point barre mais que fait l'ASN comme d'habitude,des compromis, des passes droits , des dérogation etc... tant qu'Aréva leader mondial du nucléaire fera la pluie et le beau temps et qu'il y aura aussi des ministres, députés français et/ou européens qui acceptent d'être acheter d'une maniére ou d'une autre par Aréva on ne s'en sortira pas.
Aréva / Mosanto même combat le profit toujours le profit rien à faire des générations à venir. En plus en cas d'accident la justice français les accusera d'homicide involontaire désolé mais à partir du moment où sciement on ne respecte pas les normes de sécurité c'est volontaire donc homicide volontaire !!!

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Les moyens de production renouvelables décentralisés de grandes puissances sont aujourd'hui plus compétitifs en France que le tarif négocié pendant 20 ans sur l'EPR. Le coût des ENR ne cesse de surcroit de baisser. Par ailleurs les ENR embauchent plus de personnes que le nucléaire pour une même puissance installée. Donc arrêtons cette hérésie de continuer à vouloir produire une énergie centralisée qui implique des pertes en ligne (gaspillage) immense; et investissons massivement les ENR décentralisées et donnons nous les moyens de faire émerger un marché du stockage de l'électricité.
EPR=cher, risque/danger, déchets irreversibles
ENR=bon marché, décentralisation, sécurité, propre

Depuis des années, nous savons que les industriels en charge de la construction de l'EPR ne peuvent garantir la sécurité de celui-ci. La course aux coûts, la sous-traitance, la recherche du profit maximum sont incompatibles avec les exigences de sécurité d'un tel projet.
La cuve est la pièce essentielle du réacteur, on ne peut transiger sur sa qualité, or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir, les risques pour les populations sont bien trop importants.

En tant que citoyens français nous ne pouvons accepter une telle prise de risques, le nucléaire n'est pas une industrie comme les autres, toute concession sur la sécurité est une défaite de la raison. Tout le monde sait que la cuve ne respecte pas les exigences du cahier des charges, la validation de l'utilisation de pièces comportant des anomalies est un scandale. Le chantier doit être arrêté ! Nous n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA qui plus est pour permettre à ces sociétés d'exporter leurs technologies approximatives.

Lorsqu'un matériau n'est pas sûr à 100%, le meilleur moyen pour que rien n'arrive est de ne pas utiliser ce matériau.
• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Produire toujours plus d'énergie, au moindre coût, cela a un prix ... humain. Il faut donc avoir le courage de choisir : ou l'on continue tête baissée (en gardant le même logiciel de pensée : plus d'énergie au moindre coût), ou l'on prend enfin en compte l'intérêt des populations (salariés, habitants, agriculteurs, etc) ! Depuis 2005 (quand même !) des doute sérieux existent sur la qualité de l'acier de la cuve. Faut-il attendre encore ? Cela coûte des milliards, bien sûr, mais cela coûtera beaucoup, beaucoup plus, si l'on nie le principe de précaution. On ne joue pas au Monopoly. On joue avec la santé des gens d'aujourd'hui, et avec la santé des futures générations ... On a cru maitriser l'énergie nucléaire, mais les catastrophes de ces dernières années (URSS, USA, JAPON) nous amène a plus d'humilité dans ce domaine ... Voilà l'occasion, il faut en avoir la sagesse et la volonté (le courage), pour concevoir autre chose : 1/ gagner de l'énergie en gagnant sur les gaspillages (ne plus produire bêtement toujours plus, sans se soucier où cette énergie va), 2/ associer les citoyens (salariés, populations, etc) à la connaissance des dossiers et aux décisions engageant leur avenir ainsi que celui de leurs enfants. Notre société n'en sera que plus humaine.

 •  La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !  •  Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !  •  La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !  •  Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.