Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations ! La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'étant pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir ! On sait que Areva et EDF ont sciemment passé outre leurs engagements, les prescriptions réglementaires ainsi que les rappels à l'ordre de l'ASN. Par ailleurs, les documents à disposition émanent tous d'organismes impliqués dans les dysfonctionnements qui ont conduit à l'installation des composants défectueux, ils ne sont donc pas crédibles.
Dans un tel contexte, il serait inacceptable et même irresponsable d'autoriser la mise en service d'équipements qui ne satisfont pas aux minima requis par la réglementation. La fiabilité des matériaux est un minimum dans des installations à haut risque tel que le nucléaire.

Quand j'entends parler de cette histoire d'EPR dont la cuve ne répond pas aux exigences initiales, j'imagine ce qui se passerait si on la transposait dans le monde de la Formule 1.

Un constructeur automobile s'engage dans le championnat du monde en alignant sa voiture dans tous les grands-prix de la saison. Tout se passe bien, jusqu'à un certain grand-prix, crucial pour la victoire au championnat, où l'un des techniciens s'aperçoit que les disques de freins qu'on a livré ne sont pas conformes. Il fait remonter l'info. Le staff enquête. Les disques sont effectivement défectueux. Le fournisseur n'en a pas d'autres à proposer, mais un expert qu'il diligente affirme que même défectueux, le disque devrait tenir le coup le temps de la course. Sous la pression des enjeux financiers, le staff maintient la voiture dans la course estimant le risque acceptable.
On ne juge pas utile d'en informer le pilote : ça lui mettrait une pression supplémentaire...
L'histoire ne dit pas si un accident a eu lieu ou si la voiture a effectivement terminé sa course.

Personnellement, j'aurais pris l'expert et tous les gens qui ont poussé pour que la voiture courre et je les aurais fourré dans le cockpit.

Je propose donc que les experts qui ont validé la cuve de l'EPR soient tenus, avec leur famille, de vivre dans les environs immédiats de la centrale à partir du moment où celle-ci entrera en fonctionnement. On leur laisse bien sûr la possibilité de revenir sur leur expertise...

Tous les éléments prouvent les trop nombreuses défaillances, sur un sujet aussi sensible. Il n'est envisageable de jouer l'avenir à Pile ou Face (Pile ça passe, Face ça casse). Si l'ASN est une structure d'Autorité, comme elle se nomme, alors elle doit faire preuve d'autorité, et ne pas laisser les délinquants multi-récidivistes du nucléaire se moquer des règles en toute impunité. Nous demandons à l'ASN d'être aussi juste qu'intraitable, puisqu'elle a reçu sa mission au nom des populations. Merci pour cette consultation. Nous comptons sur vous. La déception du public est parfois sévère face à l'impunité des industries nucléophiles. Nous comptons sur votre soutien.

NON à cet acier qui présente un risque pour Le Vivant.

Le cadre dans lequel s'inscrit le choix d'accepter ou non 1 matériel neuf qui comporte 1 risque pour la population est celui d'une vision du monde.
On n'accepterait pas d'acheter 1 voiture défectueuse.
Même Samsung a lancé 1 campagne d'alerte, pour le retour de téléphones défectueux.
Le refus de cette cuve en acier va coûter cher à EDF (à nous, aussi, certainement). On peut comprendre la position d'EDF et AREVA, pour 1 "passage en force".
Pour autant, la décision, si elle est d'ordre financier (= court terme) uniquement, nous mettra tous en danger.
Un GO coûterait d'ailleurs encore plus cher: on sait (depuis les années 60!) que plus on détecte tôt 1 anomalie dans un process moins elle coûte cher à réparer.

Il est donc temps de prendre en compte d'autres critères de décisions que les enjeux financiers...pour 1 transformation en profondeur, des décisions intermédiaires, dans les process de production.
Le risque de fabriquer cet acier dans une usine qui ne pouvait pas fournir la qualité requise avait bien été mesuré.
Dès lors, pourquoi prendre 1 telle décision?
La pression était certainement interne, financière, mais aussi politique.
Quels intérêts servent nos représentants politiques?
Le jour où ils desserviront les intérêts de l'Humain voire du Vivant, on n'aura plus affaire à ce type de problématique, car le NON aura été émis en amont, par les acteurs des projets, qui s'auto-censurent aujourd'hui pour 1 intérêt collectif qui n'en est pas un.
En attendant, faisons "pencher la balance" , pour faire évoluer nos visions du monde, pour aller dans d'autres directions que des suicides collectifs..
Note: même problématique pour le compteur électrique Linky (risques d'incendies et d'électro-sensibilité => supporté par aucune assurance => "passage en force", plutôt que suspension des implantations, le temps chercher/ trouver des solutions)...
Le progrès technique peut-il être qualifié de progrès, des lors qu'il peut tuer en masse? Ne doit-il pas au contraire être au service du Vivant?
La question est à présent posée autant par nos fournisseurs d'énergie que par les fabricants d'armes...
la réponse est politique...mais d'abord individuelle..
....

MERCI à l'APS de cette consultation publique, véritable démonstration de démocratie :-)

On assiste ici à un énième déni de démocratie et déni du principe de précaution, dans le mépris total de l'opinion et de l'intérêt des citoyens français, et dans l'intérêt total des entreprises concernées, comme le veut la tradition nucléaire française...

Il a été largement prouvé que les défauts de ces pièces étaient parfaitement connus depuis des années, et grossièrement cachées au public. Quelle confiance peut-on avoir dans le rapport d'essais sur le couvercle défectueux, établi par Areva en personne, alors qu'ils ont passé les 10 dernières années à falsifier des documents à ce sujet ?!

L'ASN doit jouer sérieusement son rôle de gendarme du nucléaire si elle ne veut pas perdre toute crédibilité...

Nous n'avons pas besoin de prendre le risque de continuer dans cette voie. Le doute sur la cuve est une opportunité. Elle n'a pas les caractéristiques requises et rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale. Soit, c'est le bon moment pour réfléchir aux conséquences de nos actes et prendre de la hauteur. Le scénario negawatt nous donne une alternative https://www.negawatt.org/ Oui des sommes considérables ont été investies dans la conception, la recherche et le développement de l'EPR et de la fusion nucléaire. Mais ce n'est rien en comparaison des sommes que la collectivité et les contribuables de demain devront assumer en cas d'accident et pour le démantèlement des centrales en fin de vie et la surveillance des déchets radioactifs. Les profits du nucléaire sont dérisoires au regard des coûts à long terme. Préférons le long terme, et élaborons nos outils de production d'énergie en prenant en considération les générations futures.

Nous n'avons pas besoin de prendre le risque de continuer dans cette voie. Le doute sur la cuve est une opportunité. Elle n'a pas les caractéristiques requises et rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale. Soit, c'est le bon moment pour réfléchir aux conséquences de nos actes et prendre de la hauteur. Le scénario negawatt nous donne une alternative https://www.negawatt.org/ Oui des sommes considérables ont été investies dans la conception, la recherche et le développement de l'EPR et de la fusion nucléaire. Mais ce n'est rien en comparaison des sommes que la collectivité et les contribuables de demain devront assumer en cas d'accident et pour le démantèlement des centrales en fin de vie et la surveillance des déchets radioactifs. Les profits du nucléaire sont dérisoires au regard des coûts à long terme. Préférons le long terme, et élaborons nos outils de production d'énergie en prenant en considération les générations futures.

Nous n'avons pas besoin de prendre le risque de continuer dans cette voie. Le doute sur la cuve est une opportunité. Elle n'a pas les caractéristiques requises et rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale. Soit, c'est le bon moment pour réfléchir aux conséquences de nos actes et prendre de la hauteur. Le scénario negawatt nous donne une alternative https://www.negawatt.org/ Oui des sommes considérables ont été investies dans la conception, la recherche et le développement de l'EPR et de la fusion nucléaire. Mais ce n'est rien en comparaison des sommes que la collectivité et les contribuables de demain devront assumer en cas d'accident et pour le démantèlement des centrales en fin de vie et la surveillance des déchets radioactifs. Les profits du nucléaire sont dérisoires au regard des coûts à long terme. Préférons le long terme, et élaborons nos outils de production d'énergie en prenant en considération les générations futures.

Nous n'avons pas besoin de prendre le risque de continuer dans cette voie. Le doute sur la cuve est une opportunité. Elle n'a pas les caractéristiques requises et rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale. Soit, c'est le bon moment pour réfléchir aux conséquences de nos actes et prendre de la hauteur. Le scénario negawatt nous donne une alternative https://www.negawatt.org/ Oui des sommes considérables ont été investies dans la conception, la recherche et le développement de l'EPR et de la fusion nucléaire. Mais ce n'est rien en comparaison des sommes que la collectivité et les contribuables de demain devront assumer en cas d'accident et pour le démantèlement des centrales en fin de vie et la surveillance des déchets radioactifs. Les profits du nucléaire sont dérisoires au regard des coûts à long terme. Préférons le long terme, et élaborons nos outils de production d'énergie en prenant en considération les générations futures.

Parce qu'Areva et EDF ont sciemment passé outre leurs engagements, les prescriptions réglementaires et les rappels à l'ordre de l'ASN. Ils doivent en assumer les conséquences. Toute autre décision enverrait un signal délétère.
Alors, d'une part je m'oppose à l'autorisation de mise en service de la cuve de Flamanville 3 alors que ses composants ne respectent pas les exigences fondamentales de sûreté. Rappelons que les possibilités de dérogation à ces exigences ont été définies très opportunément, et de manière très laxiste, par l'arrêté du 30 décembre 2015
et je demande d'autre part 1/ une réduction des délais de vérification des dossiers de fabrication des équipements en service, 2/ l'évaluation des risques associés et 3/ l'instauration de mesures de sauvegarde pour toute la période d'incertitude et pour tous les équipements concernés.
Sûre que vous prendrez en compte l'avis des citoyennes préoccupées par le problème, je vous souhaite de bonnes décisions. Cordialement