Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Premièrement, badiner avec les règles de sécurité n'est jamais bon sur des sujet aussi sérieux et graves que le nucléaire. La cuve est un élément capital dans une centrale nucléaire. Si elle présente des imperfections, elle ne doit pas être mise en service. Ensuite, des éléments portent à comprendre que AREVA et EDF étaient avisés de l'incapacité de l'usine Creusot Forge de remplir le cahier des charges. Poursuivre dans ces conditions un tel projet est irresponsable. Encore une fois, c'est un sujet sérieux et grave. La défiance envers le nucléaire est croissante, valider l'usage de la cuve accentuerai encore cette défiance.
Enfin, il serait temps de clarifier le coût réel du nucléaire afin de démontrer la faisabilité d'autres sources d'énergie jugées trop couteuses. Combien d'argent public déjà dépensé en vain ?
Nous contribuable citoyens avons le droit de savoir !

Les procédures en cas d'accident excluent tout scénario de rupture de la cuve du réacteur. Or vous reconnaissez des défauts avérés et vous vous apprêtez à autoriser le fonctionnement jusqu'en 2024, date à laquelle le couvercle devra être changé. Ce qui veux dire intervenir alors en milieu hautement radioactif avec des coûts à n'en pas douter autrement plus élevés qu'en situation actuelle. Où est la cohérence dans cette décision ? La fuite en avant politique est évidente avec l'espoir de surmonter encore par le déni dans quelques années cette obligation annoncée de mise en sécurité de l'EPR. Cette mascarade a trop duré, il est temps de mettre fin à cette gabegie financière. Il est temps d'arrêter définitivement ce chantier qui alourdira encore à terme la facture énergétique de tous les français alors que les énergies renouvelables produisent déjà une énergie propre à moindre coût. N'en déplaise à EDF et AREVA déjà exsangues, les scénarios Ademe et Négawatt 2050 montrent la seule voie d'évidence raisonnable.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
La vie est supérieure aux intérêts financiers ne l'oubliez jamais : souvenez vous lorsque vous étiez enfant, vous n'auriez pas agi inconsidérément !

jp30so.

il est de mon devoir de rappeler les éléments

La pièce essentielle du réacteur que constitue la cuve n'est pas conforme; LE CHANTIER DOIT PAR CONSEQUENT ETRE STOPPER,

Reference Greenpeace :
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Après des anomalies constatées dans sa structure en béton, c’est maintenant la cuve de l’EPR qui n’est pas conforme aux normes de sécurité. Il est temps de mettre fin définitivement à ce chantier. Le prototype EPR à Olkiluoto (Finlande) et les EPR de Taishan (Chine) ne sont que les « têtes de gondole » d’une solution énergétique obsolète. Alors que le nucléaire médical (radiothérapie, protonthérapie) donne toujours beaucoup d’espoirs thérapeutiques, le nucléaire énergétique a déjà démontré qu’il est une impasse.
Petite suggestion à AREVA : réorienter son activité industrielle vers le démantèlement et l’assainissement des sites de production du combustible et des centrales. Ce serait une décision salutaire d’anticiper sur les solutions technologiques de sortie du nucléaire énergétique, et une démarche positive, réparatrice, rédemptrice par rapport à l’héritage empoisonné nous léguons aux générations futures. Que leurs techniciens, ingénieurs et experts puissent d’ores et déjà se consacrer à ces problématiques. Que le CEA favorise des projets de recherche sur ses thématiques. Que nous cessions d’offrir un blanc seing à tous ces nucléocrates-enfants gâtés qui agissent en toute impunité depuis 60 ans.

Peut-être serait-il temps pour les experts de l'ASN de se réveiller car la cuve de l'EPR n'est pas conforme aux normes de sécurité. Vous le savez fort bien. Cette cuve est l'élément majeur du réacteur, et c'est de sa résistance, de sa solidité, de son homogénéité que dépend notre sécurité à tous. Qu'elle vienne à se fissurer, et l'EPR risque de nous offrir un cocktail nocif digne de Tchernobyl et Fukushima réunis, sans oublier Three Miles Island.

Ressaisissez-vous, au nom de l'humanité que votre aveuglement met en péril ! Arrêtez la construction de ce gouffre financier sans fond qu'est l'EPR, dont personne ne sait comment il fonctionne, dans la mesure où celui de Finlande n'est toujours pas en activité (après combien d'années ?…).
La Terre, la Nature, l'espèce humaine vous remercieront alors.

Au-delà de l'inconscience condamnable des dirigeants d'Areva, leur attitude est criminelle envers l'humanité. Nous sommes assis en France sur une bombe atomique bien supérieure à Hiroshima, composée de 58 réacteurs nucléaires dont une partie non négligeable est en fin de vie. Persévérer dans cette voie alors que des millions de vies humaines sont de par ce fait en danger mortel à tout moment est tout simplement la manifestation du stade le plus élevé de la psychopathie.

Le réacteur EPR, faussement appelé réacteur de troisième génération a été conçu par Westinghouse dans les années soixante et une licence a été vendue à Framatome (aujourd'hui AREVA) à la même époque. Sa conception est totalement dépassée et son rendement thermique ne dépasse pas 35%. Un gaspillage énergétique!!! En plus, il utilise le MOX un combustible qui contient du plutonium qui est produit au cours du retraitement du
combustible épuisé, procédé qui devrait aujourd'hui être interdit. Autre non sens. Si on ajoute les tricheries de AREVA (propriété de l'Etat et qui est en faillite aujourd'hui) dans la production des majeurs composants, dont le couvercle, et son coût pas encore définitif supérieur à 8 milliard d' euro, on se demande pourquoi l'Etat français n'a pas arreté cette aberrante réalisation....

En plus des risques évoqués ci dessous, prenez en considération le rapport NEGAWATT qui vise la sobriété et l'efficacité énérgétique ainsi que l'utilisation d'énergies 100% renouvellables et qui ne laisseront pas des déchets mortels pour des milliers d'années sur notre planète. Stop aux énergies fossiles (pour sauver le climat) et fissiles pour éviter d'autres catastrophes comme FUKUSHIMA, TCHERNOBYL, THREE MILES ISLAND et bientôt d'autres !

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.