Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

D'après Géoportail l'EPR est construit sur une plateforme à 12.50m au dessus du niveau de la mer. L'EPR est conçu pour une durée de fonctionnement de 60 ans. On ne sait pas démanteler à chaud une centrale nucléaire, et même si les techniques progressent il faudra sans doute encore quelques années de plus avant que tout soit débarrassé. Au train où vont les choses (sur la courbe du pire scénario du GIEC), on peut raisonnablement envisager dans 80 ans (2100) de l'ordre de 7m d'élévation du niveau des océans, et ce sans autre emballement induit non encore découvert. Des tempêtes inconnues à ce jour, quoique, IRMA semble jouer les précurseurs. La question se pose alors, est-il bien raisonnable de s'obstiner à construire à grand frais un outil qui bien que déjà frappé d'un vice de sécurité, posera à terme de délicats problèmes de démantèlement en urgence.
Combien d'autres réacteurs en bord de mer sont déjà dans des configurations encore plus risquées ?
L'ASN ne devrait-elle pas déjà contraindre EDF à un plan de démantèlement programmé tant que la situation le permet en toute sérénité.

D'après Géoportail l'EPR est construit sur une plateforme à 12.50m au dessus du niveau de la mer. L'EPR est conçu pour une durée de fonctionnement de 60 ans. On ne sait pas démanteler à chaud une centrale nucléaire, et même si les techniques progressent il faudra sans doute encore quelques années de plus avant que tout soit débarrassé. Au train où vont les choses (sur la courbe du pire scénario du GIEC), on peut raisonnablement envisager dans 80 ans (2100) de l'ordre de 7m d'élévation du niveau des océans, et ce sans autre emballement induit non encore découvert. Des tempêtes inconnues à ce jour, quoique, IRMA semble jouer les précurseurs. La question se pose alors, est-il bien raisonnable de s'obstiner à construire à grand frais un outil qui bien que déjà frappé d'un vice de sécurité, posera à terme de délicats problèmes de démantèlement en urgence.
Combien d'autres réacteurs en bord de mer sont déjà dans des configurations encore plus risquées ?
L'ASN ne devrait-elle pas déjà contraindre EDF à un plan de démantèlement programmé tant que la situation le permet en toute sérénité.

D'après Géoportail l'EPR est construit sur une plateforme à 12.50m au dessus du niveau de la mer. L'EPR est conçu pour une durée de fonctionnement de 60 ans. On ne sait pas démanteler à chaud une centrale nucléaire, et même si les techniques progressent il faudra sans doute encore quelques années de plus avant que tout soit débarrassé. Au train où vont les choses (sur la courbe du pire scénario du GIEC), on peut raisonnablement envisager dans 80 ans (2100) de l'ordre de 7m d'élévation du niveau des océans, et ce sans autre emballement induit non encore découvert. Des tempêtes inconnues à ce jour, quoique, IRMA semble jouer les précurseurs. La question se pose alors, est-il bien raisonnable de s'obstiner à construire à grand frais un outil qui bien que déjà frappé d'un vice de sécurité, posera à terme de délicats problèmes de démantèlement en urgence.
Combien d'autres réacteurs en bord de mer sont déjà dans des configurations encore plus risquées ?
L'ASN ne devrait-elle pas déjà contraindre EDF à un plan de démantèlement programmé tant que la situation le permet en toute sérénité.

D'après Géoportail l'EPR est construit sur une plateforme à 12.50m au dessus du niveau de la mer. L'EPR est conçu pour une durée de fonctionnement de 60 ans. On ne sait pas démanteler à chaud une centrale nucléaire, et même si les techniques progressent il faudra sans doute encore quelques années de plus avant que tout soit débarrassé. Au train où vont les choses (sur la courbe du pire scénario du GIEC), on peut raisonnablement envisager dans 80 ans (2100) de l'ordre de 7m d'élévation du niveau des océans, et ce sans autre emballement induit non encore découvert. Des tempêtes inconnues à ce jour, quoique, IRMA semble jouer les précurseurs. La question se pose alors, est-il bien raisonnable de s'obstiner à construire à grand frais un outil qui bien que déjà frappé d'un vice de sécurité, posera à terme de délicats problèmes de démantèlement en urgence.
Combien d'autres réacteurs en bord de mer sont déjà dans des configurations encore plus risquées ?
L'ASN ne devrait-elle pas déjà contraindre EDF à un plan de démantèlement programmé tant que la situation le permet en toute sérénité.

D'après Géoportail l'EPR est construit sur une plateforme à 12.50m au dessus du niveau de la mer. L'EPR est conçu pour une durée de fonctionnement de 60 ans. On ne sait pas démanteler à chaud une centrale nucléaire, et même si les techniques progressent il faudra sans doute encore quelques années de plus avant que tout soit débarrassé. Au train où vont les choses (sur la courbe du pire scénario du GIEC), on peut raisonnablement envisager dans 80 ans (2100) de l'ordre de 7m d'élévation du niveau des océans, et ce sans autre emballement induit non encore découvert. Des tempêtes inconnues à ce jour, quoique, IRMA semble jouer les précurseurs. La question se pose alors, est-il bien raisonnable de s'obstiner à construire à grand frais un outil qui bien que déjà frappé d'un vice de sécurité, posera à terme de délicats problèmes de démantèlement en urgence.
Combien d'autres réacteurs en bord de mer sont déjà dans des configurations encore plus risquées ?
L'ASN ne devrait-elle pas déjà contraindre EDF à un plan de démantèlement programmé tant que la situation le permet en toute sérénité.

Comment l'ASN a-t-elle pu donner son feu vert de principe à la cuve de l'EPR de Flamanville et à son couvercle malgré leurs graves anomalies???
En tant que citoyenne je m'y oppose! Et je pose la question de savoir si des accidents nucléaires comme ceux de Tchernobyl et de Fukushima cela
ne suffit pas pour comprendre que le nucléaire c'est tout sauf une énergie sans danger comme on voudrait nous le faire croire!
Je cite ici un extrait du texte intitulé Tu n'as rien vu à Fukushima écrit par Daniel de Roulet (qui a travaillé comme ingénieur dans une centrale nucléaire) : "Devant ces machines trop parfaites, j'ai le même sentiment de démesure, de folie humaine que j'ai éprouvé à Sachsenhausen, à Dachau, à Auschwitz. Je sais ce qu'il y a d'indécent à dire que les camps de concentration sont les monuments de la folie de la première moitié du XXè siècle et les centrales ceux de la démesure de sa seconde, mais c'est exactement ce que je ressens [...]".
Je cite également un extrait de La supplication de Svetlana Alexievitch : "Pendant la seconde guerre mondiale, sur la terre biélorusse, les nazis avaient détruit 619 villages et exterminé leur population. A la suite de Tchernobyl, le pays en perdit 485. Soixante-dix d'entre eux sont enterrés pour toujours. La guerre tua un Biélorusse sur quatre ; aujourd'hui, un sur cinq vit dans une région contaminée. Cela concerne 2,1 millions de personnes, dont sept cent mille enfants."
La cuve du réacteur nucléaire EPR de Flamanville, était défectueuse avant même que le décret d'autorisation ne soit publié en 2007.
Elle risque donc de se fissurer au premier choc thermique et d'entraîner une catastrophe.
Mais AREVA, EDF et l'ASN ont attendu avril 2015 pour le révéler...

De nombreuses associations alertent les populations depuis des années sur le danger que représente le chantier de l'EPR de Flamanville, notamment en raison des anomalies de construction relevées au niveau de la cuve et du couvercle du réacteur. La responsabilité de l'ASN ici est immense, il est impensable qu'elle autorise la mise en service d'une infrastructure dont elle sait pertinemment qu'elle ne satisfait pas aux règles élémentaires de sureté dont elle est pourtant garante !!

Après les effroyables catastrophes de Tchernobyl et Fukushima, comment peut-on encore aujourd'hui miser sur cette industrie qui constitue à la fois un gouffre financier en terme de construction de centrales (particulièrement sur ce chantier qui n'en finit plus d'être prolongé), de mise en sécurité pour les centrales vieillissantes, de démantèlement, de traitement (ou d'enfouissement) des déchets, mais également un risque mortel pour la population et quasi irréversible pour l’environnement ? Pourquoi persister dans une mauvaise direction quand des alternatives sérieuses existent ? Limitons les dégâts déjà engagés, organisons la transition vers d'autres sources d'énergies plus propres et moins dangereuses, le plus vite sera le mieux !!

Le risque est avéré. Il est absurde de laisser perdurer cette prise de risque vis à vis de cette cuve alors qu'un accident aurait des conséquences désastreuses. Seuls des enjeux économiques justifient la poursuite des travaux. Pour un bénéfice à court terme, qui plus est incertain à l'aune des choix énergétiques opérés par les autres pays européens (à savoir soit la sortie du nucléaire soit la réduction drastique du pourcentage d'énergie nucléaire), le risque à moyen et long terme est avéré. Il est inacceptable, à l'aune de la gravité des conséquences d'un accident potentiel, que l'ASN se contente de mandater un (seul) organisme indépendant non pour réaliser des contrôles mais simplement surveiller leur réalisation par AREVA NP, de même que l'ASN se contente du fait que le programme d’analyses chimiques et d’essais mécaniques sur des composants fabriqués dans les mêmes conditions que ceux de la cuve du réacteur EPR de Flamanville soit réalisé POUR L'ESSENTIEL (sic) par des laboratoires indépendants d'AREVA ! L'ASN et chacun de ses membres doivent maintenant prendre et assumer pleinement leurs responsabilités en stoppant ce chantier en l'état, et en modifiant profondément ce projet d'avis : De simples contrôles ou engagements d'AREVA NP et EDF, ainsi qu'une date limite d'utilisation (dont on peut logiquement envisager qu'elle fera l'objet de demandes pressantes de prolongation) ne sont pas de nature à supprimer ce risque et apparaissent absolument sous-dimensionnés vis à vis des conséquences d'un incident.

Le risque est avéré. Il est absurde de laisser perdurer cette prise de risque vis à vis de cette cuve alors qu'un accident aurait des conséquences désastreuses. Seuls des enjeux économiques justifient la poursuite des travaux. Pour un bénéfice à court terme, qui plus est incertain à l'aune des choix énergétiques opérés par les autres pays européens (à savoir soit la sortie du nucléaire soit la réduction drastique du pourcentage d'énergie nucléaire), le risque à moyen et long terme est avéré. Il est inacceptable, à l'aune de la gravité des conséquences d'un accident potentiel, que l'ASN se contente de mandater un (seul) organisme indépendant non pour réaliser des contrôles mais simplement surveiller leur réalisation par AREVA NP, de même que l'ASN se contente du fait que le programme d’analyses chimiques et d’essais mécaniques sur des composants fabriqués dans les mêmes conditions que ceux de la cuve du réacteur EPR de Flamanville soit réalisé POUR L'ESSENTIEL (sic) par des laboratoires indépendants d'AREVA ! L'ASN et chacun de ses membres doivent maintenant prendre et assumer pleinement leurs responsabilités en stoppant ce chantier en l'état, et en modifiant profondément ce projet d'avis : De simples contrôles ou engagements d'AREVA NP et EDF, ainsi qu'une date limite d'utilisation (dont on peut logiquement envisager qu'elle fera l'objet de demandes pressantes de prolongation) ne sont pas de nature à supprimer ce risque et apparaissent absolument sous-dimensionnés vis à vis des conséquences d'un incident.