Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Bonsoir,
Je suis très surpris que dans les rapports qui font état de toutes les soudures sur le fond et le couvercle à aucun moment n'est cité le type de contrôle effectué.
En ce qui concerne la soudure du fond nous ne connaissons pas sa forme et les conditions d'exécution. J'ai beaucoup de doutes sur sa réalisation car le carbone en question peu aussi se trouver n'importe où, à t'elle était faite en continu (j'en doute compte tenu de récits de soudeurs), quel type de contrôle a été fait?
Plus grave à mon sens en ce qui concerne le couvercle, le style de soudure de toutes les pénétrations réduit considérablement la résistance de l'ensemble et cette soudure a une section ridicule par rapport à l'épaisseur de la pièce maitresse. Quant au contrôle le mystère est entier.
Si j'insiste sur les soudure, sachez que j'ai connu ce travail pendant 13 ans à l'UIE et d'autre part je connais une cuve inox en fonction chez AREVA dont le contrôle est "bidon" du fait que le fabricant ne l'avait pas prévu dans son devis et qu'il n'avez pas le matériel nécessaire.
Pour ma part il serait préférable d'abandonner ce projet car avec un devis aussi nul (pour ma part j'ai 33 ans de devis derrière moi) et des délais élastiques (sauf en CHINE!!!) ce projet n'est pas fiable.

Tout au début de ma formation professionnel dans un métier de métallurgie nous avons appris les différents cas et formes du vieillissement des métaux, dont aussi celui-la par bombardement par des neutrons. A partir d'un certaine intensité de radioactivité les données étaient extrapolées par manque de l’expérience.
L'ASN a avoué que c'est toujours comme-ça car elle a donné le feu vert pour la construction de l'EPR sous condition d'une vérification en continue de comportement des couvercles. Je pense c'est la roulette russe avec la vie et l'existence des millions des gens. Ces couvercles doivent supporter des choques thermiques extrême, surtout dans le cas d'un problème avec le refroidissement des combustibles nucléaires. Donc c'est surtout (mais pas uniquement) à cette moment la ou la composition de l'acier devient décisif.
Constater après une catastrophe que le couvercle n'a enfin pas tenu devient cynique, car la France sera obligé d’arrêter sur le coup les centrales nucléaires, toutes. Il faut arrêter ce chantier tout suite et utiliser les moyens économisé pour développer la filière des EnR. Avec le même effort qui était fait pour construire les centrales nucléaires on peut faire une véritable transition énergétique vers les EnR dans peu de temps.

Le risque 0 n'existe malheureusement pas en matière nucléaire et les conséquences peuvent être catastrophiques sur le plan environnemental, animal et humain. Il est donc nécessaire d'entamer immédiatement une transition écologique pouvant remplacer le nucléaire plutôt que de réinvestir dans le nucléaire. Areva doit se reconvertir par ailleurs ! Autant investir le pays en énergie renouvelable, responsable et durable et ainsi déclencher un mouvement écologique mondial de grande ampleur. NON A FLAMANVILLE, OUI A L'ECOLOGIE RESPONSABLE, SOCIALE, CIVIQUE

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.