Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Les ressources en matière de confiance vis à vis des fournisseurs ou du fournisseur d'énergie et des commanditaires sont en voie d'épuisement au même titre que les ressources en énergies fossiles. Un ensemble d'habitants, de personnes, une population a le droit de savoir et de partager son devoir de responsabilité avec les décideurs. Il ne s'agit pas seulement de consultation, pour des domaines dans lesquels le potentiel d'irréversibilité (au même titre, finalement que les évènements climatiques liés au réchauffement de la planète) est extrêmement élevé, au point que des points de comparaison sont permis avec l'ampleur d'un évènement naturel massif (tremblements de terre, tsunamis, tornades etc) par rapport auquel les moyens humains de protection et de réparation sont largement dépassés. En conséquence de la violence potentielle à laquelle les populations sont exposées si un accident nucléaire majeur se produisait, nous exigeons que les moyens d'information et des leviers nouveaux de décision partagée soient produits dans le cadre législatif. Au regard des retards pris par les différents EPR en chantier, il ne semble pas que se soit la dimension temporelle qui soit le prétexte au caractère unilatéral des décisions et engagements. Et que sont trois, six, 12 mois de consultation active et recherche de solution, quand, pour un cuve en vrac les générations futures paieront sur des échelles de temps que le temps historique lui même ne considère pas ?

Il n'est pas sérieux d'accepter pour un équipement nucléaire des problèmes de fabrication de pièces aussi essentielles, la logique d'une démarche qualité/sureté serait de:
- reprendre la fabrication des aciers défectueux
- s'interroger sur comment on a pu en arriver là...
- sanctionner les personnes responsables
Les mêmes "experts" qui il y a cinquante ans annoncaient la quasi impossibilité de la fusion de coeurs de reacteurs nous font maintenant de beaux modèles et expériences pour démontrer l'impossibilité de rupture brutale des cuves EPR.. ils n'ont toujours pas appris que les situations accidentelles étaient toujours plus complexe que la realité.
Il est d'autre part très curieux de constater que le délai de 7 ans pour remplacer le couvercle correspond au délai de fabrication, mais ne s'appuie pas sur une durée de vie d'élément de couvercle défectueux; tiendra t'il 1 an, 5 ans, 6.99 ans ?
En matière de nucléaire, arrêtons les dégats SVP et d'abord ces chantiers...

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

""Considérant qu’il n’a pas été identifié de mécanisme pouvant conduire à créer ou propager
rapidement un défaut lors du fonctionnement du réacteur, qu’il est donc acceptable qu’il ne soit
pas mis en œuvre de contrôle avant fin 2024 et qu’en conséquence l’utilisation du couvercle
jusqu’à une telle échéance est acceptable au plan de la sûreté nucléaire,""

Eh bien à vrai dire je ne considère pas du tout acceptable d'autoriser la mise en service de cet enfer - confiné sous un couvercle qu'on sait pertinemment défectueux - sous prétexte qu'on ne voit pas pourquoi il cèderait, et qu'il tiendra sans doute le coup pendant 7 ans, tout cela sans possibilité de surveiller ses caractéristiques ni en continu, ni même périodiquement.
C'est un déni du principe de précaution, sans expérience de l'exploitation de ce type de réacteur, les apprentis-sorciers ne savent que théoriquement quels problèmes peuvent survenir, et pour un prototype qui prétend démontrer être le plus abouti question sécurité, c'est un bien mauvais départ que d'avoir une pièce maîtresse défectueuse.
De plus il est assez peu crédible que le remplacement du couvercle dans un délai aussi court que 7 ans soit effectivement respecté à cause des coûts additionnels pharaoniques engendrés par une telle manoeuvre sur une installation qui sera au mieux à peine mise en service. Donc manque à gagner par arrêt de la centrale, frais de déchargement, décontamination, démolitions et démontages pour permettre l'extraction et le remplacement du couvercle, puis reconstruction et interminables contrôles de toutes les réparations.
Non, ils ne le feront pas, il y aura éternellement des dérogations et le couvercle restera jusqu'au premier problème majeur.

Pas d'autorisation = sécurité maximale = premier pas concret vers la dénucléarisation = économies futures
Le démantèlement est tellement plus facile quand c'est pas encore radio-actif.

La confiance concernant les matériaux de la cuve n'est pas totale. Or la cuve est LA pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être parfaite. Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Ce passage en force marque une nouvelle étape dans la mise en danger des populations par EDF. Ne nous laissons pas faire.

La position présentée par l'ASN est trop favorable à AREVA qui n'a pas su s'assurer d'une finition parfaite pour une pièce stratégique comme la cuve. Comment pouvons-nous accorder du crédit à AREVA qui est accusée d'avoir falsifié des documents, qui a été condamnée pour avoir embauché des ouvriers en situation illégale sur le chantier de l'EPR... Tant de mépris pour la société, les lois et les institutions devraient nous ouvrir les yeux sur le fait que les décisionnaires de cette entreprises ont perdu de vue l'intérêt général.
De surcroit le nucléaire n'est pas la solution. Regardons Fukushima et ce début de tragédie, avec un site impossible à nettoyer pour l'instant posé en pleine zone sismique...
Pensez à la sécurité des citoyens et revenez sur votre position ! Merci

La question ne devrait même pas se poser : la sécurité sans faille (en supposant qu'elle existe) doit être la priorité absolue afin de garantir la protection de la population. Tout repérage d'un problème de ce genre, si minime soit-il, doit faire l'objet d'une correction.
Ces difficultés s'ajoutent au fait que cet EPR, dont la date prévue de mise en service est sans cesse reportée, constitue un gouffre financier. D'autre part, il est en totale contradiction avec les objectifs de la transition énergétique, donc la véritable question à poser serait celle de l'abandon de ce projet malgré les investissements déjà réalisés, il n'est jamais trop tard pour bien faire.

Il faut arrêter cette course en avant mortifère et ultra-coûteuse !
• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Le rôle de l'ASN est clair dans sa définition. Vous ne devez pas, vous ne pouvez pas autoriser quel qu'en soit le coût économique la mise en service d'une pièce défectueuse qui de plus a été confiée dès l'origine à une société qui n'avait pas la capacité de répondre aux normes de sécurité exigées par la dangerosité du nucléaire.
Les récentes catastrophes exigent la plus grande prudence. On ne peut jouer avec les populations et l'environnement. Le coût final est bien plus grand! Cela est pour nous citoyens, une prise de risque disproportionnée.