Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Véritable Gouffre financier, la construction de cet EPR nous coûtera combien au final ? Avec toutes ces non-conformités, ces retards accumulés, la mise en danger d'une grande partie de la population, sans parler ensuite du démantèlement ( Brennilis par exemple, c'est interminable depuis la fin des années 80...). D'autres constructions d'EPR sont en cours en Angleterre et en Finlande, avec les mêmes retards que Flammanville plombant ainsi EDF. Rappelez-moi, c'est qui qui paie dans tout ça ? Combien nous a coûté Superphénix pour rien !!! Entre 10 et 20 milliards d'Euros, sans parler des incidents à répétitions !!! Ne jouons pas les apprentis-sorciers, ne jouons pas avec la vie et les deniers de nos concitoyens, que va-t-on léguer à nos enfants ? Investissons dans des énergies plus sures et plus propres, renouvelables, c'est cela l'avenir !!! Bien sur le nucléaire nous a permis d'acquérir une certaine indépendance énergétique, maintenant notre parc est vieillissant , il est temps d'investir autrement même si la demande en électricité est croissante, il faut aussi inciter et sensibiliser la population à consommer cette énergie de manière plus modérée (Diminution des consignes de température des chauffages électriques, Prix incitant à s'équiper majoritairement d'éclairage LEDS, Communication accrue sur l'intérêt et les économies à réaliser en fonction de notre mode de consommation , etc etc..)

l'ASN que vous étes en date du 28/06/2017 écrit dans un communiqué de Presse: "L’ASN a présenté le 28 juin 2017 sa position sur l’anomalie de la cuve du réacteur EPR de Flamanville.../... Elle note que la fabrication d’un nouveau couvercle prendrait de l’ordre de sept ans. Un nouveau couvercle pourrait ainsi être disponible d’ici fin 2024. Dans ces conditions, l’ASN considère que le couvercle actuel ne pourra pas être utilisé au-delà de cette date.

En clair, RIEN de probant n'est établi de manière suffisamment sécuritaire pour autoriser l'utilisation des pièces de réacteurs défectueuses, alors on se dit que ça ira bien pour 7 ans pour ne pas arrêter le projet et éventuellement refabriqué... éventuellement car l'ASN note que la fabrication d'un nouveau couvercle 'pourrait' -rien n'est sûr- prendre 7 ans, en fait peut-être 12 ans, ou jamais si un incident intervient avant car on joue avec la feu.

Non, on ne peut pas accepter la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Le principe de précaution doit prévaloir ou vous devrez assumer à tout jamais votre manque de responsabilité.

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Je n'accepte pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! En tant que citoyens français, Je n’accepte pas non plus de payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA et ne peux accepter l’inflation des coûts de ce projet (plus de 10 Milliards pour 3 annoncés initialement !!)

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur, or il semblerait que sa qualité laisse à désirer ce qui est impensable pour une pièce de cette importance. De plus quelle va être son évolution dans le temps sachant que dès le départ des doutes planent. Une centrale nucléaire n'est pas une usine qui doit être bricolée, la sécurité de la population est en jeu.
De plus comment faire confiance à EDF et Areva quand on apprend que depuis 2005 des doutes planent sur la capacité de l'usine du Creusot à produire cette pièce essentielle du réacteur. Qui nous dit que des mensonges sur la conformité ne perdurent pas. La sécurité des populations doit passer avant les profits industriels
Donc si il y a risque et que la cuve est défaillante il faut arrêter le chantier et arrêter les frais (sic).

J'ai pris connaissance avec beaucoup d'intérêt des rapports de l'ASN concernant l'EPR. Je n'ai pas fait une lecture exhaustive mais certains points ont retenu mon attention que je vais détailler :
_le fait que AREVA NP ait préféré la technique du ressuage et des contrôles visuels ! sur les premiers tests alors que les techniques de magnétoscpie ou termographie aurait pu être utilisées dès le début.
_Le fait que seulement 92% du couvercle ait été testé même si les zones non éprouvées ne se trouvent pas dans la zone de ségrégation.
_Le fait que l'irradation des matériaux ne soit pas pris en compte lors des tests de vieillissement thermique. En effet, comme l'explique Areva NP un flux de neutron de 10000n/cm²/s est faible. Mais sur une année de fonctionnement il me semble que ce flux de neutrons est loin d'être négligeable. AREVA NP pourra rétorquer qu'il n'y a pas eu de rupture sur les réacteurs existant qui ont 40 ans mais ces réacteurs ne présentaient pas de défauts lors de leurs lancements.
_Sur le fond de la cuve, la zone plus fragile se situe au centre de la pièce, hors la pression à cet endroit est importante (150 bars/m=15 000 kPa/m puisque la zone fragile fait environ 1 m de diamètre). Or d'après les documents d'AREVA NP, il n'y a pas eu de test grandeur nature pour étudier le comportement de la pièce à de telle pression.
_Comment edf compte effectuer les tests de contrôle de la face interne du fond de la cuve quand le réacteur aura déjà quelques années de fonctionnement ? Effectuer les tests à vide sera impossible, existe-t-il une technique fiable dans une eau fortement radioactive ?
_ Que se paressera-t-il si un défaut majeur est détecté dans le fond de la cuve dans moins d'une décennie ? Il sera impossible alors de changer la cuve et de rédémarrer le réacteur. Où sera la rentabilité d'un tel chantier ?
A l'origine, l'EPR était sensé être plus performant que les anciens réacteurs. Avec une cuve qui n'est pas aux normes des anciens réacteurs, où sera la performance ? Il est encore temps d'arrêter les frais !
Avec 10,5 milliards l'état aurait pu financer une vrai transition énergétique avec développement de l'éolien offshore, du solaire individuel, rénovation des habitations dans le but d'améliorer leurs efficacités énergétiques... AREVA aurait pu passer au vert.

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Au vu des défaillances gravissimes des pièces réalisées par Creusot Forges et notamment du fond et de la cuve du réacteur de l'EPR, je m'oppose au démarrage de l'installation. Il est irresponsable de la part d'une entreprise publique de mettre en danger la population, de plus, en ayant connaissance des risques.
Les conditions posées par l'ASN pour la mise en service (contrôle sous 30 mois pour le fond de la cuve et limitation à 2024 de l'utilisation du couvercle) ne sont pas de nature à compenser la dégradation des performances de l'acier et ne montrent pas qu'aucun défaut nocif ne peut apparaître avant ces échéances.
La dangerosité de l'EPR, réacteur de 1650MWe dont la construction a été émaillée des nombreux problèmes et qui ne bénéficie d'aucun retour d'expérience, impose de proscrire toute diminution des marges de sécurité, toute zone d'ombre, toute remise en question du système de défence en profondeur.
AREVA et EDF ont sciemment passé outre leurs engagements, les prescriptions réglementaires et les rappels à l'ordre de l'ASN. Ils doivent en assumer les conséquences. Toute autre décision enverrait un signal délétère.