Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Après le Crédit Lyonnais, prochain scandale d'Etat qui va coûter un max aux contribuables français: Hinkley-Point en Grande Bretagne. Il est grand temps d'arrêter les délires d'AREVA et d'EDF? donc commençons par Flamanville avant que ça se transforme en Fukushima bis. Le nucléaire en dehors de l'aspect sécurité que personne ne maîtrise sur le long terme aura couté à La France bien plus qu'il n'aura rapporté et cela malgré les enfumages politiques récurrents depuis 50 ans.

La mission de l'ASN est d'assurer, au nom de l'État, la réglementation et le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour protéger le public, les patients, les travailleurs et l'environnement. Et ce, quelqu'en soient les conséquences, notamment financières, pour les exploitants nucléaires et les fabricants.
Etant considéré que :
1) La cuve est une pièce essentielle du réacteur, sa qualité doit donc être irréprochable. Pourtant de nombreux éléments indiquent que c'est loin d'être le cas.
- Dès 2005, l'ASN a détecté de gros problèmes à l'usine CREUSOT-FORGE où devait être fabriquée la cuve de l'EPR de Flamanville. AREVA et EDF savaient parfaitement que la qualité des aciers ne serait pas garantie et que les pièces de l'EPR ne seraient pas conformes aux normes de sûreté.
Cette affaire a révélé de manière criante des défaillances gravissimes dans le système de contrôle des activités nucléaires. Il serait irresponsable, dans un tel contexte, d'autoriser la mise en service d'équipements critiques qui ne satisfont pas aux minima requis par la réglementation.
De plus, faute de pouvoir accèder à l'ensemble du dossier, toute contre-expertise est impossible et les documents à disposition émanent tous d'organismes impliqués dans les dysfonctionnements qui ont conduit à l'installation des composants défectueux.
2) Rien ne permet de surveiller l'évolution de la cuve et le risque d'une rupture brutale.
L'examen des équipements en service doit passer avant l'étude des équipements en projet et notamment de l'EPR.De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire . Il faut aussi ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. Pour l'instant on est donc très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.
3) En effet, la dangerosité de l'EPR, réacteur de 1650 MWe dont la construction a été émaillée de nombreux problèmes (augmentant considérablemet son coût et la durée de sa construction) et qui ne bénéficie d'aucun retour d'expérience, impose de proscrire toute diminution des marges de sécurité, toute zone d'ombre, toute remise en question du principe fondamental de défense en profondeur :
AREVA et EDF ont sciemment passé outre leurs engagements, les prescriptions réglementaires et les rappels à l'ordre de l'ASN. Ils doivent en assumer les conséquences. Toute autre décision enverrait un signal délétère.

En conclusion :
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n'avons pas à payer le prix ( financier et sanitaire) des erreurs stratégiques et techniques d'EDF et d'AREVA.

Bonjour. Il n'est pas nécessaire de posséder des connaissances techniques sur le nucléaire pour constater les dangers évidents de cette filière :
- Essais nucléaires en Algérie et en Polynésie avec des effets dévastateurs sur les populations locales, cf les rapports de l'observatoire des armements http://obsarm.org/spip.php?article2 et la proposition de loi de Hélène LUC (alors sénatrice du val de Marne) et de Guy Fischer pour indemniser les victimes https://www.nossenateurs.fr/document/20062007-225
- Bombe nucléaire sur Hiroshima et Nagasaki avec les centaines de milliers de morts et victimes directes et indirectes
- Catastrophe de Fukushima entraînant des dizaines de milliers de morts et de nouveau des victimes indirectes de la catastrophe
Pour ne citer que les exemples que je connais le plus, alors à part peut-être les applications qui sont strictement liées au BENEFICE de la santé je ne vois pas en quoi le nucléaire est une énergie qui vaille la peine d'être produite. Energie propre ? Je ne vois pas en quoi, énergie ultra dangereuse pour la santé et les populations et la paix dans le monde OUI cela me saute aux yeux. Je n'ai pas besoin d'attendre que ça arrive en France (et oui car l'on sait tous que le nuage radioactif de Tchernobyl a été stoppé à la frontière :-) par un bouclier divin...... prenez-nous pour des ânes, j'avais oublié cet exemple) Bref, quelle que soit la consultation je dis stop au nucléaire pour produire de l'électricité et des bombes, pour le médical pourquoi pas... Il existe suffisamment d'intelligence et d'imagination chez les humains pour trouver et développer des alternatives moins dangereuses.

L'affaire Creusot Forge a révélé des défaillances gravissimes dans le système de contrôle des activités nucléaires. Il est indispensable et prioritaire d'en rechercher les causes et de les traiter. Dans un tel contexte, il serait irresponsable d'autoriser la mise en service d'équipements critiques qui ne satisfont pas aux minima requis par la réglementation.

Les documents à disposition émanent tous d'organismes impliqués dans les dysfonctionnements qui ont conduit à l'installation des composants défectueux. Il est donc nécessaire d'avoir une contre-expertise.

Cet EPR est dangereux, plus personne ne peut le nier. La cuve est défaillante, or même sans défaillances, les centrales nucléaires constituent un risque immense pour les terres, les eaux et bien sûr les populations (nous !). Alors que dire de centrales mal fichues !

Tchernobyl et Fukushima ne nous ont-ils pas servi de leçon ? Apparemment non, nous continuons droit dans le mur avec cette industrie qui a montré ses dangers. Vouloir continuer ce projet d'EPR à Flamanville relève de l’inconscience la plus totale : je dis non à cet EPR, le laissons pas de bombe à retardement à nos enfants !

L'EPR de Flamanville ne doit pas être construit, sa cuve est dangereuse.
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

1) L'affaire Creusot Forge a révélé des défaillances gravissimes dans le système de contrôle des activités nucléaires. Il est indispensable et prioritaire d'en rechercher les causes et de les traiter. Dans un tel contexte, il serait irresponsable d'autoriser la mise en service d'équipements critiques qui ne satisfont pas aux minima requis par la réglementation.

2/ Faute de pouvoir accéder à l'ensemble du dossier, toute contre-expertise est impossible.

3/ Les documents à disposition émanent tous d'organismes impliqués dans les dysfonctionnements qui ont conduit à l'installation des composants défectueux ;

4/ Le texte introductif de l'ASN induit d'ailleurs le lecteur en erreur, en présentant comme hypothétique l'altération bien réelle des propriétés mécaniques de l'acier des calottes ;

5/ Les conditions posées par l'ASN pour la mise en service (contrôle sous 30 mois pour le fond de cuve et limitation à 2024 de l'utilisation pour le couvercle) ne sont pas de nature à compenser la dégradation des performances de l'acier et ne démontrent pas qu'aucun défaut nocif ne peut apparaître avant ces échéances ;

6/ La dangerosité de l'EPR, réacteur de 1650 MWe dont la construction a été émaillé de nombreux problèmes et qui ne bénéficie d'aucun retour d'expérience, impose de proscrire toute diminution des marges de sécurité, toute zone d'ombre, toute remise en question du principe fondamental de défense en profondeur ;

7/ Areva et EDF ont sciemment passé outre leurs engagements, les prescriptions réglementaires et les rappels à l'ordre de l'ASN. Ils doivent en assumer les conséquences. Toute autre décision enverrait un signal délétère.

1) L'affaire Creusot Forge a révélé des défaillances gravissimes dans le système de contrôle des activités nucléaires. Il est indispensable et prioritaire d'en rechercher les causes et de les traiter. Dans un tel contexte, il serait irresponsable d'autoriser la mise en service d'équipements critiques qui ne satisfont pas aux minima requis par la réglementation.

2/ Faute de pouvoir accéder à l'ensemble du dossier, toute contre-expertise est impossible.

3/ Les documents à disposition émanent tous d'organismes impliqués dans les dysfonctionnements qui ont conduit à l'installation des composants défectueux ;

4/ Le texte introductif de l'ASN induit d'ailleurs le lecteur en erreur, en présentant comme hypothétique l'altération bien réelle des propriétés mécaniques de l'acier des calottes ;

5/ Les conditions posées par l'ASN pour la mise en service (contrôle sous 30 mois pour le fond de cuve et limitation à 2024 de l'utilisation pour le couvercle) ne sont pas de nature à compenser la dégradation des performances de l'acier et ne démontrent pas qu'aucun défaut nocif ne peut apparaître avant ces échéances ;

6/ La dangerosité de l'EPR, réacteur de 1650 MWe dont la construction a été émaillé de nombreux problèmes et qui ne bénéficie d'aucun retour d'expérience, impose de proscrire toute diminution des marges de sécurité, toute zone d'ombre, toute remise en question du principe fondamental de défense en profondeur ;

7/ Areva et EDF ont sciemment passé outre leurs engagements, les prescriptions réglementaires et les rappels à l'ordre de l'ASN. Ils doivent en assumer les conséquences. Toute autre décision enverrait un signal délétère.