Projet de position de l’ASN relative aux orientations génériques du réexamen périodique de sûreté associé aux quatrièmes visites décennales des réacteurs de 900 MWe

il est inconscient de prolonger la vie des réacteur de 900mw, et je m'oppose à une telle décision.

Au vue des accident qui se succède , arrêts d'urgence pour déficience des générateur de vapeur, perte du contrôle des barres de combustricle lors du chargement, fuite de tritium dont il faudra plusieurs mois pour trouver la cause etc.

Il est inconscient d'autoriser le prolongment de la durée de vie. Ceux qui décident aujourd'hui de cette prolongation ont-il conscience des risques qu'il fond courir à la population de régions entière. On ne peut plus aujourd'hui nous parler de risque zéro.

Pas de prolongation de la durée de vie

Patrick Monnet

L'âge en soi n'est pas un critère de décision d'arrêt d'une installation. Seuls des considérations techniques doivent être prises en compte, les décisions revenant in fine à la puissance publique, pour laquelle la considération de l'intérêt général devrait être premier.
Les réacteurs nucléaires en France bénéficient d'une technologie au moins aussi sûre et performante que par exemple ceux des Etats-Unis. Autre cadre réglementaire, ces derniers sont autorisés dès leur construction à fonctionner jusqu'à 60 ans, et des études visant à instruire leur prolongation à 80 ans sont en cours. Je ne sache pas que les autorités de sûreté américaines soient irresponsables. On comprend alors difficilement la position française.
Un arrêt ne doit évidemment pas survenir trop tard. Les examens périodiques sont donc requis. Leur conséquence ne doit cependant pas être une épée de Damoclès sur le système de production électrique national, des décennies sont nécessaires pour l'infléchir significativement. Il faut donc raison garder, et l'empilement d'exigences médiatisées à outrance qu'on constate aujourd'hui pourrait apparaître comme de l'acharnement, visant sous couvert d'amélioration de la sûreté à tellement surenchérir la production que la seule issue serait un arrêt prématuré. Qui à part certains groupuscules dogmatiques aurait intérêt à un tel gâchis ?!
Le nucléaire en Europe est une nécessité : c'est avec le grand hydro-électrique la seule production fiable d'électricité de grande capacité, à même de garantir un réseau stable malgré le développement des intermittentes, à la production aléatoire inadaptée à nos sociétés, et avec un bilan carbone négligeable. C'est en France une source d'économies immenses, entre l'évitement des hydrocarbures ou l'importation d'éoliennes ou de panneaux PV.
Pour toutes ces raisons, il faut évidemment parvenir à une autorisation de prolongation de la durée de vie des centrales, sans concession sur la sûreté mais à un coût accerptable. Et le plus disant n'est en l'occurence pas forcément le mieux disant, des considérations purement administratives -tellement faciles- non appuyées sur des examens techniques approfondis seraient inacceptables.

Au cas où le rôle de l'ASN serait de tout faire pour protéger les habitants de notre pays, et pays environnants, il serait préférable d'intervenir pour l'arrêt de tous les réacteurs nucléaires le plus vite possible, au regard de tous les problèmes menaçants sur ces installations. Les prolonger, est vraiment un crime contre l'humanité, à cause d'une explosion (prévue même par l'ASN) et même en fonctionnement normal, toutes installations atomiques génèrent des problèmes sanitaires tant chez les travailleurs, que chez les riverains.

Cordialement

Je ne suis pas d'accord pour la prolongation de la durée de vie des réacteurs de 900 MWe.

Les incidences sur les dangers sont trop importantes par rapport à l'intérêt apporté pour l'apport en énergie électrique. En tant que citoyen je préfère que nous investissions immédiatement dans les énergies renouvelable en vue de mettre en place la transition énergétique conforme aux engagements plutôt que d'investir encore dans une technologie obsolète et qui de toute manière va disparaître petit à petit.

Plus vite les réacteurs seront arrêtés, moins il y aura de déchets et plus vite le risque encouru d'une catastrophe nucléaire diminuera.

Cordialement,

Serge PERRIN